Critique de The city

Thom Lehmann s'est fait connaitre avec Phoenicia, une sorte de remake d'outpost très simplifié.

Il a connu la gloire avec le génial Race for the Galaxy, une sorte de mélange de Magic et Puerto rico.

The City est un héritier de Race for The Galaxy, ou plutôt une grosse simplification, car il n'en reste plus que la phase de construction...

Matériel

Le matériel est composé de cartes, très simple.

L'illustration fait penser aux BD des années 50.

Il faut penser à rajouter un papier et un crayon lors des parties pour noter le score, ces derniers manquants car ils n'auraient pas rentrer dans la boite, celle-ci étant déjà juste pour les cartes.

Concernant ces dernières, on en trouve cinq "spéciales" qui sont les architectes et vont permettre aux joueurs qui n'ont pas une main correcte de faire quelque chose le premier tour, ou même plus tard.

Règles

La règle est rudimentaire.

On choisit à chaque tour un bâtiment de sa main à construire dans son quartier, puis on récolte les bénéfices de toutes ses cartes, qui consistent à piocher de nouvelles cartes ou à gagner des points de victoires.

C'est pour noter ces points de victoires qu'on a d'ailleurs besoin de noter les scores.

Les bâtiments se posent en défaussant des cartes de sa main, comme à Race for the galaxy ou encore San Juan avant lui. La main est limitée à 12 cartes et les bâtiments les plus chers en coûtent 11 !

Certains bâtiments apportent d'autres effets ou nécessitent une infrastructure bien précise dans votre quartier. Les effets sont assez rudimentaires, on est bien loin de Race for The Galaxy.

Il est évident qu'il faut privilégier les petits bâtiments qui augmentent le revenu en début de partie et ceux qui donnent des points de victoire par la suite.

Durée de vie

Lorsqu'on sort le jeu, on enchaîne facilement 4 ou 5 parties.

Il s'agit d'un petit jeu d'apéro avec un peu de gestion qui ne demandera pas trop de réfléchir.

Le sortir trop souvent risque de lasser car il n'a pas la richesse de Race for the Galaxy, mais une fois de temps en temps, en alternant, il remplit bien son office.

Le conseil de Jedisjeux

Je l'ai déjà précisé plus tôt, mais il s'agit d'un petit jeu de gestion, et comme dans tous les jeux de gestion, il faut améliorer son revenu en début de partie pour se concentrer sur les points de victoire par la suite.

Toutes les stratégies sont viables, j'en compte une petite dizaine quand même, ce qui est pas mal pour un jeu aussi léger. Certaines semblent plus fortes au début.

Le jeu peut être "explosif". Explosif dans le sens où un joueur qui ne fait que monter sa capacité à piocher, peut d'un seul coup se mettre à marquer les points par dizaines. Il ne faut cependant pas trop tarder quand on choisit cette option, car le jeu est très rapide et sa fin abrupte.

Avis de la rédaction

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Sans être le jeu du siècle, The City est très plaisant à jouer. Moins lourd que Race for the Galaxy, il plaira aux fans de ce jeu en fin de soirée, lorsqu'on n'a plus l'énergie de sortir un gros jeu, mais qu'on ne veut pas se quitter. Il sert aussi quand on attend des joueurs, en effet, il ne dure que 15 minutes, ce qui est parfait pour ce genre de situation. On entend souvent à propos de ce jeu que les fontaines "sont trop fortes" (d'abord, ça se dit pas pour une fontaine). Il est vrai qu'elles sont plus faciles (oui, je sais, on ne dit pas ça non plus) à jouer au début, mais on comprend vite que les autres stratégies sont viables. Comme à Race for the galaxy, il faut choisir au mieux en fonction de ses cartes. C'est celui qui gérera le mieux sa pose qui gagnera la partie, bien que le hasard reste très présent.
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La première partie de The city est grisante, les combos sont assez évidentes. Passé cela, la seconde partie est quasi identique à la précédente... et le peu d’interaction m'a laissé de marbre... Dommage pour moi, il ne restera pas dans les annales...
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Les plus grincheux diront que le jeu ne propose que du déjà vu, qu'il est trop rapide (8 tours de jeu normalement et puis s'en va), que la pioche décide de tout, qu'on joue quand même pas mal dans son coin et que quand on doit savoir que telle carte doit être en jeu, surtout chez un autre joueur, bah ça manque de lisibilité. Bon, tout ça est un peu vrai, mais le jeu est plaisant et se joue si rapidement qu'on en oublie ces légères faiblesses. Aucune carte ne semble inutile et on se plait à optimiser au mieux ses chances. Pourquoi bouder son plaisir pour un prix et un encombrement si abordables ? Moi, je ne me refuse pas ce plaisir, même si, évidemment, le jeu ne parvient pas à déboulonner "San Juan", le maitre du genre...
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Il y avait les fast food. Maintenant il y a les fast games. Avec The city, moi j'ai l'impression de jouer toute seule vite fait-bien fait à un jeu de combo, histoire de dire "tiens j'ai deux minutes à remplir allez zou hop hop je construis une city". Pas vraiment de sensations, on subit le hasard de la pioche un peu abruptement (et pourtant j'aime bien le hasard d'habitude), on subit les choix qui s'imposent un peu trop évidemment (et pourtant j'aime bien les choses évidentes d'habitude), on subit les graphismes un peu froids (et pourtant j'aime bien aimer les graphismes d'habitude), voilà... et c'est une fan de sim city qui vous parle. On me dira que c'est un jeu qu'il est top pour apprendre à jouer à d'autres jeux. Mouais! Là c'est vraiment un argument de vente. Non perso, bof, je passe.
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