Premier retour du salon de Cannes sur Jedisjeux (nous nous prélassons encore honteusement sur place pour toute la journée) pour vous expliquer brièvement les règles d'un jeu qui était resté énigmatique jusqu'à l'ouverture des portes : Et Toque.
Déjà, pour vous donner une petite envie de lire la suite, sachez que sur la douzaine de jeux joués sur place, découverts sur le moment ou pas, ce jeu a été le préféré de 3 de nous 4, la dernière personne ayant préféré Monte Cristo (joué par seulement deux d'entre nous) juste devant Et Toque. Et si, pour faire un peu "Podium" on vous citait notre troisième "coup de coeur", ce serait sans hésiter Fame Us qui se l'attitrerait.
Bien entendu, nous n'avons pas joué à tout, préférant profiter des gens et des lieux au maximum (nous n'avons fait qu'un jour et demi de salon, ce qui donne l'opportunité de jouer à bien plus de jeux que sur 4 jours d'Essen, soit dit en passant).
Ainsi, je reviens sans avoir essayé Olympos, les mousquetaires du Roy, Yggdrasil, Pergamon, Le roi des nains, Power Struggle, Alien Menace, Takenoko, Jarjais, Québec, Ninjato ou encore Cité, présents sur les tables et qui semblaient tous prometteurs.

Mais revenons à nos moutons...
Et Toque, qui devrait paraitre autour du mois de juillet chez Libellud, est un jeu qui correspond totalement à l'éditeur. A mi chemin entre Dixit et Sandwich (que j'aurais aimé voir dans la liste des 10 nommés à l'As d'or, tant il correspondait bien à celui-ci et méritait d'y figurer), le jeu possède sa propre identité.
Les joueurs vont donc se retrouver avec 12 petites plaquettes aimantées chacun, prises au hasard en début de partie parmi les 330 proposées (voyez: il y a de quoi faire !).
Ces plaquettes sont visibles de tous.
Les joueurs piochent ensuite une carte menu qu'ils gardent secrète. Celle-ci leur indique quel type de menu ils doivent faire, pour quelle occasion ou en quelle circonstance. Là aussi, le nombre de possibilités est assez hallucinant et toutes sont plus marrantes et bien pensées les unes que les autres.
Le but du jeu est ensuite de créer un repas, d'autant de plats qu'on le souhaite mais en ayant utilisé un minimum de 4 de ses plaquettes (on met ses plaquettes aimantées sur une petite ardoise et à l'aide d'un feutre effaçable on peut ajouter des mots de liaison seulement : et, sans, avec, à la...).
Puis les différentes listes des repas sont mélangées et alignées au milieu de la table et chacun doit essayer de retrouver à qui chacun était attribué. Il faut donc faire le repas le plus parlant qui soit, car vous gagnez un point par bonne réponse et un point pour chaque personne ayant trouvé votre repas.
A chque nouveau tour, on défausse les plaquettes utilisées et en repioche le même nombre.
Au final, le jeu est très marrant et on se surprend à réussir des prouesses avec ce qu'on a sous la main (pour un repas en savane africaine, j'ai réussi à concocter du "pied et langue de sauvage noyé", même si j'ai détourné le premier sens que le jeu voulait donné à "sauvage", ça montre bien l'infinité de possibilités qu'offrent ces 330 plaquettes).
Et c'est pas pour en faire tout un plat, mais je pense que l'As d'or 2011 va avoir de bien jolis prétendants...