Le festival du jeu de Toulouse s'est tenu du 23 au 25 avril 2010.
Ce dernier a accueilli cette année plus de 10000 visiteurs, nombre qui est en constante augmentation depuis la création du festival.
Il se déroulait dans les halls 8 et 9 du Parc des Expositions de Toulouse et nous avons pu y faire un tour.
Et voici ce qu'on vous a ramené.
Crédit Photos : Thot, reporter sur place
Photo 1
Arrivée à 19 heures, le vendredi, avec déjà beaucoup de voitures sur le parking.
Au loin, le hall 9.
Photo 2
Le hall 8 le samedi matin
Photo 3
La bannière du festival qui nous dirige jusqu'à l'entrée
Photo 4
Une petite présentation des différents créateurs présents, notamment l'auteur et éditeur de Rallyman, JC Bouvier et Florian Fay, auteur d'Arriala.
Photo 5
Tous ces personnes en orange vous accueillent et vous présentent les jeux, toujours avec le sourire et la bonne humeur. Si vous regardez bien les photos, vous remarquerez qu'il était aisé de trouver une personne pour nous aider.
Photo 6
Les jeux étaient présentés dans ces présentoirs en fer verticaux le long des allées, très pratiques pour visualiser d'un seul coup d'œil les jeux disponibles
Photo 7
En vue plus éloignée, on se rend compte qu'il y avait du choix...
Photo 8
Ne restait plus qu'à trouver où s'asseoir pour jouer... tout en repérant la buvette.
Photo 9
Une radio locale couvrait l'événement
Photo 10
Et avec toutes ces tables par quoi allons-nous commencer ?
Les protos !
Photo 11
Et nous débutons avec Space Squadron, prototype de Thot (pseudo Tric-Trac et Jedisjeux) en tests intensifs le vendredi soir dans la protozone du festival, de 20 heures à 2 heures du matin.
Photo 12
Après explications du jeu, les joueurs se lançaient seuls
Photo 13
La feuille à gauche permettait à chacun de noter ses appréciations sur le jeu dans différents critères
Photo 14
Début de partie: les vaisseaux-mères (plateaux individuels) n'ont pas encore reçu leurs escadrilles pour attaquer l'ennemi...
Photo 15
Le jeu se joue à deux joueurs et tient en une demi-heure. Pioche commune, combos et quelques mécanismes réellement novateurs sont au programme de ce jeu
Photo 16
Que les joueurs ont bien aimé !
Depuis, le jeu a de nouveau évolué pour ne plus bouger normalement. Plus riche et plus simple, il apporte aussi plus de variété et de combos et gomme certains défauts.
Ainsi, pour ceux qui ont eu la chance d'essayer, les cartes "opération" ont disparu et l'emploi des cartes Technologie a changé. De plus, les deux points communs avec Race For The Galaxy et San Juan (choix des phases matérialisés par des cartes et défausse de cartes en main pour payer le coût des cartes jouées) n'existent plus.
Nouveaux ajouts, simples et très bons, en plus d'être thématiques : les croiseurs (plateaux individuels) sont tous différents et se déplacent pendant la partie.
Huit sont actuellement proposés et la possibilité de construire son propre deck pour affronter son adversaire ayant aussi son jeu est encore plus prometteuse.
Avis aux éditeurs...
Photo 17
Gosu de Moonster Games, lui aussi encore sous forme de prototype, sera bel et bien disponible sous peu. Ce jeu d'affrontement de tribus de gobelins et de combinaisons comparables à Magic en plus simple est jouable de deux à quatre joueurs. Une partie difficile à maîtriser en raison d'un gros mal de tête et surtout de la proximité du podium sur lequel se déroulait de manière presque discontinue les défis de jeux d'ambiance.
Photo 18
Une partie en cours.
Nous en manquerons pas de vous parler des nôtres, car nous comptons bien jouer à ce jeu fort intéressant.
Photo 19
TS Leodagan, de l'association Les Protoludiques, en démonstration de Panzers: un prototype très prometteur de Mr Popo sur Tric-Trac, qui devrait être édité sous peu (malheureusement pas au format Kangourou alors que ce dernier pourrait bien suffire). Ce jeu, très plaisant, est déjà bien abouti, tant au niveau des règles que du graphisme.
Photo 20
Une thématique, ou plutôt une ambiance, qu'on n'a pas souvent le cas de rencontrer.
Photo 21
Une partie en cours
Photo 22
Avec ce système de pose de cartes, vous n'êtes pas prêt de refaire des parties similaires
Photo 23
Au final, deux parties jouées ... et perdues, avec le tank léger et le tank lourd
Photo 24
Dragodrôme, un prototype de TS Leodagan, où chaque joueur incarne un pilote de dragon lors d'une course effrénée. Graphiquement impressionnant.
Photo 25
Imaginez-le édité (donc normalement encore plus beau): ça titille les papilles, non ?
Photo 26
Un plateau individuel en vue rapprochée...
Photo 27
... suivi d'une partie en cours
Photo 28
Froggy Rally, un prototype très sympathique, également mis en démonstration par TS Leodagan pour son auteur.
Photo 29
Le fameux Seven Wonders, d'Antoine Bauza, bientôt édité chez Repos Prods.
Ce jeu a beaucoup tourné durant le festival. Il s'agit d'un jeu de cartes où l'objectif est de développer sa civilisation antique. Le mécanisme principal du jeu fait appel au draft : mécanisme où chaque joueur reçoit une main de cartes, choisit une carte de sa main puis passe les cartes restantes à son voisin de droite ou gauche et ainsi de suite. Le jeu est très plaisant et rapide et peut se jouer jusqu'à sept joueurs.
Il reste encore quelques réglages à effectuer concernant le calcul des points en fin de partie mais le jeu mérite largement son buzz actuel.
Photo 30
ça a beau être des cartes, étalé sur la table, ça impressionne pas mal
Photo 31
Un tour de jeu est des plus rapides : jouer une carte Ou défausser pour 3 pièces OU construire une étape de merveille
Photo 32
Il y a 5 types de cartes, chacun affilié à une couleur ayant une spécificité (le jaune rapporte de l'or, les mauves permettent de s'adapter, les bleues font gagner des PV en fin de partie, tout comme les vertes -qui se cumulent entre elles- et les rouges, qui apportent aussi des Pv mais également des bonus et malus durant la partie en comparaison avec ce que possèdent vos voisins de table).
Photo 33
Voilà ce que donne une partie en cours...
Photo 34
Forbidden Island, bientôt traduit et édité par Cocktail Games. Une version "simplifiée" de Pandémie, par le même auteur, aussi tendue que son aîné.
Photo 35
Astéroyds, un jeu de Guillaume Blossier et Fred Henry. Un jeu de programmation avec temps limité (oui, comme dans Space Alert, mais là, c'est du chacun pour soi !)
Photo 36
The Adventurers, autre jeu de Guillaume Blossier et Fred Henry. Très plaisant par son ambiance mais peut être un peu répétitif à la longue, une fois tous les différents parcours possibles du plateau de jeu essayés
Photo 37
Tout semble si calme et pourtant...
Photo 38
Pourtant parfois des pièges dé-boulent
Photo 39
La Vf ne saurait tarder, rassurez-vous
Photo 40
Il y a souvent un piège qui nous attend au tournant...
Photo 41
Regardez bien les dés. Lequel est l'intrus ?
3 X 5 = 15
15 - 1 = 14
14 X 3 = 42
Une fois de plus le 42 triomphe et démasque le 4 !
Photo 42
Faisons maintenant un tour du côté des jeux pour les plus jeunes...
Photo 43
En passant par les jeux au format géant...
Photo 44
Des hommes et femmes en orange partout!
Une très bonne organisation de l'équipe d'animateurs. Il était très facile de trouver à tout moment quelqu'un pour se faire guider et expliquer un jeu. De plus, une douzaine d'animateurs maîtrisait le langage des signes.
Photo 45
Les jeux en bois étaient bien entendu présents
Photo 46
Il y avait donc bien du choix pour les enfants
Photo 47
Des jeux déballés et des animateurs emballés, prêts à les faire s'amuser
Photo 48
Mais les grands étaient pas mal lotis également
Photo 49
Et des table nous tendaient les bras
Photo 50
Nous avons donc fait une partie de Mystery Express, tôt le samedi matin. Sans aller jusqu'à dire qu'il s'agit d'un jeu d'autistes, il faut reconnaître que ce n'est vraiment pas un jeu d'ambiance et il est regrettable que pour un jeu d'enquête, les mécanismes n'incitent pas du tout à discuter avec ses partenaires de jeu pour élucider le crime, ce qui est un comble. Le jeu nécessite pour être maitrisé d'avoir surtout un bon esprit d'analyse et une bonne mémoire. Malgré cela, il reste toujours une part de hasard dans la déduction du crime, ce qui pour certains peut être frustrant.
Photo 51
Comme toujours chez Days Of Wonder, le matériel est somptueux.
Photo 52
Une partie de Dungeon Lords, fourre-tout assez indigeste de plusieurs mécanismes imbriqués les uns dans les autres. Il a ses aficionados que vos deux reporters ne sont pas.
Photo 53
Une partie d'Un Monde sans Fin, qui m'a laissé sur ma Faim, pas du tout emballé. (Thot)
Photo 54
Toujours Un monde sans fin, que j'apprécie beaucoup (Limp). Derrière lui, Dixit, toujours aussi partout dans les salons, les petits chez soi ou ceux des grands festivals
Photo 55
Tobago. Une bonne surprise que ce jeu, pourtant sorti depuis de nombreux mois. Un mécanisme de recherche de trésors bien pensé et deux parties plaisantes malgré une petite erreur d'interprétation de règles pour le déplacement. Il était plus d'une heure du matin, quand même.
Photo 56
Boomerang, un jeu édité par Lui-même, de Dominique Ehrhard et Michel Lalet. Ce petit jeu de Stop ou Encore propose une petite part de bluff: j'ai bien accroché
Photo 57
Pocket Rocket d'Antoine Bauza chez Hazgaard édition qui m'a laissé une impression mitigée
Photo 58
Jaipur, un jeu très sympathique pour deux joueurs de Sébastien Pauchon édité par GameWorks
Photo 59
Et bien entendu, des pan... des chameaux !
Photo 60
Un Ligretto Football: mieux vaut être bien réveillé pour celui-là.
On s'approche de la fin du salon mais si les joueurs sont déjà debout, ce n'est pas pour partir plus vite, mais bien pour jouer plus vite !
Photo 61
Ils nous auront quand même sorti le tapis rouge à Toulouse...
Photo 62
Les derniers joueurs du salon ?
Photo 63
Voilà déjà la fin. Vivement l'année prochaine où l'on fêtera les 10 ans du Festival de Toulouse !
Il y a 2 commentaires
Hé ! hé ! Il y avait des ch'tits gars de Montpel' à ce festival, et on aperçoit un peu l'un d'entre eux sur une photo, à savoir mister Palferso...il m'a dit d'ailleurs que les festival-jeux, c'était pas vraiment son truc : trop bruyant pour jouer, et je suis d'accord avec ça...pour jouer à un jeu que l'on connait bien, encore ça va, mais pour en découvrir un, les explications de règles en hurlant, merci bien. J'ai expliqué les règles d' Amun Re à la dernière nuit du jeu ici, dans une salle pleine...ben je recommencerai plus ! :)
Alors c'est sûr le festival de Toulouse, c'est vivant et parfois ça veut dire bruyant.
Mais malgré le brouhaha, j'y retourne chaque année (en animateur => ça veut souvent dire des explications de jeux) et avec plaisir !