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Description

Au milieu du 19ème siècle, les états unis développent leur réseau ferroviaire, vous allez devoir investir dans ce marché, prendre le contrôle d'une ou plusieurs compagnies de trains et déployer des réseaux de rails sur l'est et le sud du pays.

Chaque investisseur aura pour tâche de trouver les meilleurs placements, les compagnies les plus lucratives, de différencier celles qui s'apprêtent à prospérer de celles qui sont vouées à la faillite. Prendrez-vous le contrôle de la B&O ou de la NYC, à moins que ça ne soit la C&O et l'ERIE qui soient sur vos tablettes.

Le but étant de générer des bénéfices avec les compagnies, qui seront reversées sous forme de dividendes aux actionnaires. Ces derniers pourront ré-investir ces capitaux et se construire un gros portefeuille d'actions.

Mais attention aux changements de technologie, l'évolution des trains rend certaines locomotives obsolètes et les compagnies les plus anciennes devront investir dans de nouveaux trains, mais si les bénéfices sont investis dans de nouveaux trains, ils ne seront pas reversés en dividendes.

Ce qui est sûr c'est qu'il n'y aura qu'un grand gagnant à la fin, le plus riche investisseur !

Spécifications


Nombre de joueurs
3 à 6 joueurs
Âge
à partir de 15 ans
Durée
300 minutes
Mécanismes
Simulation, Construction, Blocage
Thèmes
Transport ferrovière, Bourse & finances
Date de sortie
2011
Auteur(s)
Francis Tresham
Editeur(s)
Mayfair Games

Contenu de la boite



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J'achète, je vends... je vends j'achète !

| 18 mai 2017 | kevetoile
J'ai découvert ce jeu vendredi soir chez un ami. J'y allais un peu à reculons, le jeu est basé sur une bourse des actions ferrovières, et ça ne motive pas vraiment (je bosse tous les jours dans ce milieu). Les règles semblaient complexes à la lecture mais se sont révélées plutôt simples dans la pratique. Globalement le jeu est découpé en 2 phases bien distinctes pendant lesquelles chaque joueur endosse 2 rôles bien différents. - Pendant la phase de bourse, chacun joue le rôle d'un riche financier qui gère ses actions ferrovières. on cherche à acheter les meilleures actions pour être le plus riche en fin de partie (le but du jeu c'est quand même ça, ludique n'est-ce pas ?). Chaque action vendue fait chuter le cours de l'action, selon le principe de l'offre et de la demande. L'action monte lorsque toutes les actions d'une compagnie sont entre les mains des joueurs. - Pendant la phase de société, chaque joueur joue le président des sociétés dont il est l'actionnaire principal. Ainsi, le but n'est plus d'être le plus riche mais d'avoir la(les) compagnie(s) ferrovière(s) qui fonctionne(nt) le mieux ! Pour ça chaque compagnie doit construire des rails (pour faire des circuits), acheter des trains et les faire rouler (pour faire des bénéfices), implanter des gares (pour bloquer les autres compagnies avant qu'elles ne vous bloquent en ayant le monopole dans une ville). Enfin la compagnie peut choisir de conserver les bénéfices du tour ou de donner des dividendes. Une compagnie qui renfloue ses caisses au mépris de ses actionnaires voit son cours baisser et inversement. Bref, ça reprend en très simplifié les mécanismes de la bourse et c'est assez plaisant finalement. Il y a toutefois quelques petits défauts au jeu. - Il n'y a pas de hasard, et c'est forcément les meilleurs stratèges qui l'emportent. - Les tuiles rails ne s'emboitent pas toujours comme on le voudrait. Le système d'évolution des parcours n'est pas évident à appréhender. Il faut parfois se bloquer un chemin pour pouvoir poser par dessus la tuile actuelle une tuile qui nous en ouvrira 2 plus tard. Bref, un joueur qui a l'expérience de ce jeu a un petit avantage par rapport à un novice, puisqu'il ne fera pas d'erreurs de parcours. L'impact reste minime dans tous les cas, et même si la pose des rails peut sembler stratégique, il s'avère que la pose des gares l'est beaucoup plus, et que la bourse l'est encore. - Comptabiliser les bénéfices des trains grâce à leurs circuits devient complexe et chiant en fin de partie, chaque tour donne de nouvelles opportunités et on doit recalculer le meilleur parcours pour son train. Ca ralentit énormément le jeu. Le jeu s'arrête lorsque la banque est ruinée, autant dire que les 4 derniers tours sont uniquement de l'engrangement de bénéfices et des calculs un peu chiants aussi. Enfin, le jeu peut durer vraiment longtemps. On pensait faire une partie en 3H, résultat des courses ça a duré 10 (jusqu'à 7H du mat' en commençant à 21H, j'étais en forme samedi). On peut surement jouer plus vite avec l'habitude, mais pour une première partie, prévoyez du temps devant vous. Malgré tous ses petits défauts, ce jeu reste pour moi une grosse tuerie ! Je le préfère à Caylus, il demande autant d'attention mais elle est concentrée sur 2 aspects seulement. Dans Caylus, je trouve qu'il y a trop de choses à gérer, là chaque joueur choisit comment il veut gérer son business, et n'est donc pas obligé d'appréhender tous les mécanismes, et toutes les stratégies fourbes, comme la mise en faillite volontaire d'une société pour la refiler à un actionnaire "concurrent". Mon dernier conseil sera très simple : si vous voyez ce jeu quelque part, jetez vous dessus, il est très rare et pas réédité. Et franchement on comprend pas pourquoi, tant il donne de plaisir.
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30 mars 2007

Très bonne partie d'initiation. Nous avons pu apprécier la plupart des mécanismes et des stratégies en détail.


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Variantes de produit

1830

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  • Sortie : 2011
Auteur(s)
Francis Tresham
Editeur(s)
Avalon Hill