Hawaï fut (enfin) de sortie hier soir, et c’est à 3, monsieur Bart, monsieur Nicolas et moi-même, que nous avons découvert cette nouveauté Filosofiesque.

Mes petits camarades ont commencé par trouver le matériel très agréable. C’est vrai que c’est coloré, chaleureux et agréablement exotique tout ça. On ne peut s’empêcher de rêvasser en regardant les tuiles, et je dois avouer que je me suis imaginé dans un hamac tendu entre deux cocotiers, sirotant un cocktail de fruits et admirant la grâce des charmantes danseuses de houla...chuuuut...ne dites rien, j’ai les yeux fermés là...j’écoute les vagues de l’océan qui viennent s’échouer lentement sur une plage de sable fin et blanc...un léger vent, une douce mélopée...

...et monsieur Nicolas qui prend rapidement une avance assez conséquente aux points puisqu’il va presque réussir à nous prendre un tour ! Oui, Le jeu vous ramène rapidement les pieds sur terre (c‘est le cas de le dire), car si les règles ne sont pas complexes, vous allez néanmoins devoir bien réfléchir à vos actions, en gérant au mieux vos pieds (comme dans Panthèon, ils servent aux déplacements), vos coquillages (la monnaie du jeu pour acheter diverses tuiles) et vos fruits (des « jokers » qui peuvent sous certaines conditions remplacer pieds ou coquillages). Il y a donc un aspect gestion assez important qui conditionne votre capacité d’action d’un tour à l’autre. Il y a aussi des choix stratégiques à faire, car comme vous pouvez l’imaginer, parmi toutes ces tuiles disponibles, il est possible de faire me semble t-il des combos assez intéressantes dans certains cas. Nicolas a marqué beaucoup de points lors des fins de tours, mais aussi avec les expéditions dans les îles. Monsieur Bart et moi étions assez désespérés et au bout d’un moment, la question ne fut plus de savoir qui allait l’emporter, mais qui de nous deux allait finir dernier.

Monsieur Nicolas gagne d'ailleurs cette partie avec 119 points, monsieur Bart est second avec 98 points, et je suis troisième avec 87 points...

Le système qui fixe les prix mais aussi la disponibilité des tuiles au début de chaque tour est simple et bien trouvé. Un plateau différent à chaque partie, la liberté laissée aux joueurs dans le développement de leur coin (2 villages, 3, plus ?), le fait de pouvoir payer le double pour avoir une tuile niveau II, etc...tout cela demande une certaine réflexion et là encore, on peut hésiter, hésiter...En ce qui me concerne, j’ai développé 3 villages qui ont tous été décomptés, avec une danseuse de houla pour chacun d’entre eux. J’avais opté aussi pour des cabane qui donnent des revenus (pieds, coquillages) et des tuiles fruits. Les prix de ces derniers furent excessif pendant presque toute la partie. A noter que certaines tuiles, comme les grandes huttes ou celles d’irrigation furent souvent indisponibles. J’ai négligé les surfers ce qui fut une erreur car je suis parvenu une seule fois je crois à atteindre la limite nécessaire de jetons-coût pour accéder aux points de classement. Je ne vais poas non plus me montrer très intéressé par les dieux j‘en ai pris qu‘un, erreurs là encore car ils sont vraiment très intéressants.

Bref, je vais passer sur encore plein de petites choses qui font de Hawaï un jeu vraiment très agréable et fort bien conçu, qui mérite bien plus qu’un détour. Encore une bien jolie découverte ludique 2012 pour moi, après Descendance, 1812 l’invasion du Canada, Quebec, Pastiche...je l’aime bien ce début d’année ludique moi...