Si il y en a bien un qui partait avec un net avantage hier soir pour jouer aux Princes de Florence, c’est bien monsieur Florestan, dont le prénom est inspiré de l’endroit. Mais heureusement, il n’avait pas encore pratiqué ce grand jeu de la gamme Alea édité en 2000 puis réédité en VF en 2007 par les passionnés d’Ystari

Vous avez sans doute déjà remarqué que monsieur Kramer est souvent co-auteur, tantôt avec monsieur Kiesling (Torres, Die Händler…) ou bien avec monsieur Ulrich (El Grande, les Princes de Florence…) ; Donc, innocemment, nous proposons parfois à nos collègues joueurs de pratiquer un jeu de K-K ou un jeu de K-U…oui, je sais, c’est troublant.

Certains préfèrent la première édition… heu, dites les gars, faut pas être contre la modernité comme ça, et puis l’édition Ystari est quand même classe, limite « De luxe » (et en plus je suis in love de la Muse). Mais hélas, hier soir, nous avons joué sans l’extension par égard pour notre découvreur du moment.

Avec les PdF, (sans adobe reader), on est devant un jeu de grande classe, mais qu’il faut pratiquer de préférence à 4 où à 5.

La partie fut très serrée, au point qu’au dernier tour, il était bien difficile de prévoir le vainqueur, seul notre Captain Cavern semblait out. Parmi les éléments notables, chaque joueur à eu au moins un moment de « blanc » dans la réalisation des œuvres, mais c’est monsieur Cormyr qui va faire fort en remportant cette partie avec seulement 4 œuvres réalisées. Bien qu’ayant eu quelques difficultés financières après avoir un peu flambé en début de partie, puis en choisissant surtout de prendre des points de prestige, je vais pas trop mal m’en sortir et avec un peu plus de réflexion sur les deux derniers tour, j’aurais peut-être pu faire mieux que la seconde place. Je n’étais pas mécontent de mes 3 saltimbanques, mais j’ai eu mon seul architecte assez tardivement, ce qui m’a beaucoup ralenti concernant les constructions de bâtiment.

Une bien bonne partie sur un jeu dont le retour sur nos tables procure toujours un incontestable plaisir ludique, pour les connaisseurs comme pour ceux qui le découvrent.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas joué aux Princes de Florence et c'est avec plaisir que j'ai saisi l'occasion présentée par Captain. J'ai décidé très vite de faire peu d'oeuvres mais de maximiser les points sur les seules que je ferais. J'ai d'ailleurs eu 3 fois sur 4 la récompense de la plus belle oeuvre. 9 points non négligeable quand on voit les scores de fin de partie. J'ai été assez raisonnable sur les enchères, obligé avec peu d'oeuvres construites. J'ai flambé une seule fois : 1400 florins pour un architecte. Mais j'ai souvent payé 200, 300 ou 400 seulement.

La partie a été très serré et Le Zeptien nous a fait un retour digne des grands finisseurs du TdF mais à Pdf point d'EPO et donc je pus réussir à conserver une petite avance.

J'étais très inquiet au sujet de Captain Cavern qui avait deux cartes prestiges en main (Le Zeptien et moi, aucune) et qui avait encore à deux tours de la fin 3 oeuvres à construires. Mais finalement, il n'en fit qu'une sur les trois et une seconde grâce à un recrutement de bon aloi. Ce mauvais timing lui coûte certainement la partie. Un recrutement en moins et à la place l'achat d'un élément pour contenter l'un de ses artistes lui aurait certainement permis de poser une oeuvre de plus. Un jeu simple et fluide mais exigeant.

Bien observé cher M. Cormyr! J'ai effectué une action recrutement mal inspirée!... ça m'a coûté une bonne place en fin de partie... Je partage complètement votre avis : PdF est simple, fluide mais cruellement exigeant! Une erreur et c'est le début de la fin! Je pense le reprendre très bientôt pour une éventuelle revanche!