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Description

Le jeu est composé de 4 phases : Ravitaillement, Influence, Comptage, Missions

Ravitaillement :

On retourne une carte orange, place le personnage Louis xiv sur le personnage noté sur la carte, puis chaque joueur reçoit le nombre d'argent noté aussi sur la carte.

Influence :

La phase d'influence est la plus importante du jeu. Chaque joueur place ses jetons d'influences sur les personnages de 1 à 12.

Comptage :

Le comptage se fait d'abord avec le personnage 1, puis 2, puis... jusqu'aux 12ème personnage.

Pour chaque personnage :

condition argent

- celui qui obtient la majorité : reçoit gratuitement le revenu du personnage

- les autres peuvent soudoyer pour recevoir le revenu en payant l'argent nécessaire noté sur le personnage.

condition majorité

- celui qui obtient la majorité reçoit le revenu gratuitement

- les autres ne reçoivent rien

condition influence

-Ceux qui ont placé le nombre de jetons indiqués sur le personnage reçoivent gratuitement le revenu.

Spécifications


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
100 minutes
Mécanismes
Objectif secret, Majorité
Thèmes
Historique
Date de sortie
1 janv. 2005
Auteur(s)
Rüdiger Dorn
Illustrateur(s)
Franz Vohwinkel
Editeur(s)
Alea, Ravensburger

Récompenses de jeu


Deutscher Spiele Preis
Deutscher Spiele Preis 2005

Contenu de la boite



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Je retourne la reine, toujours du bon côté

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Avec pleins de mécanismes dedans et de bonnes idées, que c’en est un régal (en plus on peut faire pleins de jeux de mots stupides, par exemple j’appelle le manuscrit que donne je ne sais plus qui le papier toilette, ça ne fait rire que moi (et encore, non, rire me donne de l’asthme en fait) mais ce n’est pas grave, la boule avec une croix dessus, je l’appelle la boule, tout simplement, enfin bref, qu’est-ce qu’on se marre). Nombre de parties jouées : 5 Avis compendieux : J’ai manifestement un petit faible pour les jeux de Rüdiger Dorn, qui ne se ressemblent pas pour un sous entre eux (en tout cas, pas plus que des jeux d’auteurs différents : trouvez-moi des points communs entre Die Händler von Genua, Goa, Louis XIV et Die Baumeister von Arkadia, bon, à part le fait qu’on peut gagner des points de pleins de façons différentes et que ça mêle plein de mécanismes ; et qu’ils sont beaux, mais ça, on ne va pas s’en plaindre) et sont toujours très originaux dans leur style et bien très ficelés. On compare souvent Louis XIV à Mykérinos (ou plutôt l’inverse, puisque celui-ci est sorti après celui-là) : Mykérinos est caractérisé par une mécanique épurée, racée, même, avec des choix cornéliens à faire (musée ou pas musée), mais ma préférence va largement au premier (celui-là, donc), parce que je préfère les jeux gouleyants, avec pleins de petits trucs, pleins de petites choses (super intéressant ce que je dis, là) partout, de la truculence, bref, les jeux un peu gargantuesques, quoi. Et malgré un reflet du thème qui est ce qu’il est, Gargantua n’aurait sans doute pas renié Louis XIV (le jeu), oui, j’ai très bien connu Gargantua étant jeune, et je sais très bien ce que je dis. Clarté des règles (3) : Le plus gros reproche qu’on puisse leur faire est sans doute qu’elles sont en langue germanique ; mais peut-on vraiment en vouloir aux auteurs allemands de faire des jeux en Allemand ? Non, ce serait un peu fort de café, tout de même, faut bien en convenir. Ceci étant dit, je ne les ai oncques lues, on me les a expliquées, et, d’une partie sur l’autre, je ne saurai dire pourquoi, quelque point nous échappait, il fallait aller le récupérer dans la règle, et ça s’est souvent fait avec quelques difficultés, bon, c’est peut-être lié à nous. Explicables assez rapidement (boaf, une vingtaine de minutes en interrompant incessamment l’explicateur pour faire une des plaisanteries susdites stupides ?). Qualité du matériel (5) : Pour une petite boîte comme ça, on a une quantité étonnante de matériel, d’excellente facture, bien rangé dans la boîte, très agréable à manipuler (tripoter diraient certains) et à regarder. Et à ce prix-là, ça ne vaut pas la peine de s’en priver (bon, je dis ça, mais je ne l’ai toujours pas). Les cartes personnages notamment sont du plus bel effet, comme l’illustre une magnifique photo sur Boardgamegeek qui a circulé sur le forum il fut un temps. Reflet du thème (3) : Bon, incontestablement, ce n’est pas ce qui fait la force de ce jeu. Evidemment, l’aspect jeu de majorité se prête assez bien aux jeux où l’on incarne des lèche-bottes, des courtisans, pardon (tiens, comme à El Grande, d’ailleurs, amusant, ça). Devoir payer les personnages de la cour pour attirer leurs faveurs, c’est sans doute aussi bien vu ; de là à penser qu’ils vous donnaient du papier toilette en échange, il y a un pas que je ne saurai franchir, vu que l’hygiène à Versailles laissait paraît-il quelque peu à désirer (mais laissons dire les jaloux). Ah ? Ce n’est pas du papier toilette ? Pardon, j’avais cru. Bon, c’est pareil. Mais bon, le thème n’est qu’accessoire si le jeu est bon, n’est-ce pas (c’est moi qui dit ça ??) ? Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : J’ai essentiellement joué à trois à ce jeu, ce qui n’est peut-être pas la meilleure configuration ; en tout cas, à quatre joueurs, la concurrence doit être beaucoup plus rude. A trois, entre gentilshommes, on arrive à se débrouiller, bon, bien sûr, il faut mettre les bâtons dans les roues des gens au moment opportun quand ils s’y attendent le moins, sinon, ce n’est pas drôle. On peut parfois se trouver bloqué par sa main de cartes de personnages (je ne sais pas leur nom officiel) par rapport à ses objectifs de récolte pour jouer les cartes bleues (itou pour leur nom officiel), mais il est souvent surprenant de constater la malléabilité des possibilités et de ce qu’on peut arriver à faire, en fonction du jeu des autres. Bien sûr, comme il y a un nombrez très limité de tours, on a intérêt à ne pas se rater, un tour sans obtenir suffisamment d’hexagones (papiers toilette, boules et autres couronnes, oui, moi et les noms officiels tant que je n’ai pas lu les règles, vous savez…) pour jouer des cartes bleues (dont les avantages ne sont pas négligeables) peut-être très dur à rattraper. Tiens, un truc à ne pas négliger, c’est de récolter régulièrement en cours de partie des sceaux (là ce doit être ça le nom officiel, ou des armoiries peut-être ?), parce qu’en fin de partie, pour les majorités, ça peut compter. Les personnages corruptibles (qui accordent leurs faveurs aux seconds pour peu qu’on les paye un peu) sont intéressants, pour peu qu’on ait de l’argent, et la plupart du temps, on n’en est pas trop à court, surtout si le Roi Soleil se montre généreux. Viser un personnage qui exige qu’on soit strictement premier est plus risqué, car ça peut faire des pions (ressemblant à s’y méprendre aux tonneaux de Puerto Rico : serait-ce à dire que les Allemands comparent les glorieux dirigeants de notre siècle d’or à des barriques ??) perdus (même s’ils réintègrent la réserve pour le tour suivant) ; autant le faire plutôt en fin de tour, en opportuniste, pour chiper la place à quelqu’un, ou le faire tranquillement si on est bien placé dans le tour. Quel plaisir alors de retourner la reine au nez et à la barbe des autres joueurs sous le regard désabusé de Louis XIV (qui était allé chez la Pompadour pendant ce temps) après avoir profité seul de ses faveurs (une couronne je crois). Les cartes intrigues ne sont pas à négliger non plus, elles peuvent le cas échéant permettre des coups de Jarnac bien placés contre des adversaires par trop présomptueux et sûrs de leur superbe. Le dernier tour, avec toutes les possibilités de récupérer des petits points par-ci par-là, est magnifiquement tendu (comme un string, diraient je crois les jneunes en mal de sensations fortes sans doute). La comparaison du nombre de sceaux pour les majorités laisse la place à un certain suspense, où d’aucuns trouveront une place prépondérante du hasard, mais il n’y a pas de mystère : pour avoir le plus de chance d’avoir des majorités, il faut de nombreux sceaux. Bon, sinon, la source la plus sûre de points, ce sont les cartes bleues (toujours pas retrouvé leur nom), mais souvent, on est à peu près à égalité sur cet aspect (quoique). Bon, voilà, vous l’aurez compris, encore un jeu où il faut penser à tout en même temps, où chaque choix a des conséquences assez profonde sur la suite de ses possibilités, tout en influençant largement le jeu des adversaires, car l’interaction est bien présente, notamment par l’aspect majorité, bien sûr, mais aussi pour la domination pour les sceaux en fin de partie. Un jeu gouleyant, quoi.
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Retourner la Montespan ? M'enfin ! Ce sont pas des manières !

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Je me souviens avoir eu des difficultés à lancer ma première partie de Louis XIV, car j'avais un peu pataugé avec les règles. Mais ensuite, j'ai découvert que j'avais entre les mains un très bon jeu de majorité, beau et original. J'éprouve à chaque fois un réel plaisir à entamer une nouvelle partie de Louis XIV. Le jeu est riche, mais ce n'est pas surprenant de la part du talentueux Rüdiger Dorn, auteur de l'un de mes jeux favoris, à savoir Goa. Les mécanismes sont bons, avec une mention spéciale pour le système de retournement des tuiles personnages (une fois le pouvoir de ces derniers utilisé) qui change un peu les données du jeu. Le systéme des tuiles blasons est parfois critiqué, au point que l'auteur y a apporté un petit correctif, mais cela reste facultatif à mon avis, sauf si vous jouez avec des personnes un peu allergiques au hasard. C'est un jeu pour "joueur" (Louis XIV a d'ailleurs remporté le DSP en 2005), donc il vaut mieux éviter de le sortir pour des joueurs occasionnels. Il est édité en boite moyenne de la collection Alea, mais il dépasse de loin la valeur ludique de certains jeux en "grosses" boites de la même collection. Attention toutefois aux cartes "missions" entièrement dans la langue de Goethe. Il existe néanmoins une bonne traduction sur le net...mais qui c'est ? Peut-être qu'un éditeur francophone finira par s'y interesser. En plus, il est vraiment pas cher...alors, on part pour Versaille ?
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Une excellente surprise

| 18 mai 2017 | llouis
(Enfin, pas tant que ça, quand même, sinon je ne l'aurais pas acheté !) Louis XIV est l'archétype du bon jeu de majorité ; tendu, du bluff, beaucoup de choses à gérer et de nombreuses manières de parvenir à ses fins... On ne s'en lasse pas, d'autant plus que le prix est très attractif. On fait des remarques sur le thème de Louis XIV qui ne serait soit-disant pas assez présent ; je ne trouve pas que le thème de Louis XIV soit si plaqué que ça ! En tout cas, quand je joue, je soudoie Jules de Mazarin, qui est très proche de François-Michel Louivois, intrigueur en chef s'il en est ! Puis, bénéficiant des privilèges acquis auprès des courtisans, j'acquière du prestige et des "avantages" auprès de la haute noblesse, et mon prestige peut même rejaillir auprès du roi soleil ! Dernier détail, si vous aimez faire souffrir vos compagnons de jeu, Louis XIV est pour vous !
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soudeurbatteur

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4 oct. 2014

Après plus de 7ans de cachot, Louis XIV nous convoque enfin à sa cour... Loïc réapprend les lois des bonnes manières de la cour du roi… Bon, ça prend un peu de temps, mais il s’en sort bien....


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loic_425

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20 avr. 2006

J\'ai pris ma revanche de richard coeur de lion à cette partie. Ce jeu me plait de plus en plus qui devient un de mes favoris.


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1 févr. 2006

Serré dans un mouchoir de poche ! ;) Première partie à 4 joueurs


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