Monbasa est jeu costaud. Il existe plein de possibilités d actions, plein de voies à explorer. Malheureusement, je l ai trouvé un peu chaotique et trop long...

On retrouve plusieurs mécanismes de jeux, le plateau ressemble à Palais royal mais le jeu est plus abouti, on retrouve le mécanisme de Tournay sur les points d'action. Le tout est bien agencé. Il manque une pointe de nouveauté pour être mythique mais ce jeu devrait trouver sa place dans toutes les bonnes ludo.

Rialto n'est pas un des jeux de l'auteur, Stefan Feld, les plus complexes à assimiler. Cela ne l'empêche pas, néanmoins, à avoir un nombre de façons assez considérables de scorer. Du coup, comme tout ça semble équilibré, qu'aucune stratégie semble plus forte qu'une autre, il se peut que le ou les joueurs à pouvoir poser le plus de cartes, et finalement quelles qu'elles soient à moins de vraiment mal jouer, finisse par l'emporter. Et arrive le soucis des bâtiments, car certains permettent justement d'avoir plus de cartes en main. Alors certes, il faudra payer une pièce pour activer ces bâtiments et donc penser à jouer des cartes thune, certes pendant le temps que vous faites vos bâtiments et les activez, vous mettrez peut être moins de bonhommes sur le plateau, alors que ce sont eux et le décompte final qui va avec qui rapportent un max de points... oui mais, après, vous allez pouvoir faire tout ce que vous voulez, grattez les bonus que vous voulez, et l'un dans l'autre, ça va faire le décalage... C'est d'ailleurs ce que j'en avais plus ou moins lu, et ma première et unique partie m'a donné la même impression. Me reste plus qu'à y retourner pour vérifier si c'est vraiment le cas ou pas forcément. Car s'il se révèle qu'il y a une et une seule façon de l'emporter au final, je ne conserverais pas ce jeu, même s'il est très plaisant à pratiquer...

Comment dire... Istanbul fait parti de ces jeux qui une fois installé ne quitte plus la table pendant plusieurs heures pour voir les parties s'enchainer. Chez nous il a battu le record en restant en place trois jours où nous avons jouer et re-rejouer dans toutes les configurations. Je suis convaincu que Rüdiger Dorn est un virtuose pour nous proposer des jeux qui nous Amusent pour de vrai. Je n'ai jamais eu le plaisir de tester Goa mais déjà avec Asante j'avais decouvert tout son talent sur la chose ludique. Des règles simples mais une profondeur tactique et une rejouabilité infinie. Avec Istanbul une nouvelle fois le panel des possibilités d'actions est large et un soupçon de chance nous fait courir avec cette charrette jamais assez pleine. A deux les parties sont rapides et tendues et il me tarde de jouer à plus car la règle des rencontres avec les autres marchands peut s'avérer un levier de blocage important.