DaVinci Editrice

Italie

Présentation

Specifications


Auteur
1 Jeux
Illustrateur
1 Jeux
Editeur
23 Jeux
Zone géographique
Italie
Site web
http://www.davincigames.com/

Avis

Leonardo Da Vinci

Qui inventera la machine volante ?

| 18 mai 2017 | kevetoile
Après une seule partie, difficile de donner un avis ferme et définitif, toutefois, il est facile de voir que Leonardo Da Vinci ne manque pas de qualités. C'est un jeu assez court aux mécanismes simples, et qui offre néanmoins des opportunités stratégiques variées. J'ai bien aimé de devoir gérer mon temps en plus des habituelles ressources, même si j'avoue avoir été dérouté par l'enchaînement des phases et l'obligation de prévoir à l'avance les inventions que l'on va développer. Encore un jeu ou on ne peut pas tout faire diront certains, et ils n'auront pas tord, mais pour une fois, ce sont les joueurs et pas le jeu qui vous bloque, et vous empêche de tout faire. Etre plus rapide et plus malin que les autres est une nécessité, prévoir ses coups à l'avance est aussi indispensable que bien gérer ses apprentis. Comme dans Caylus, les joueurs devront s'adapter aux actions de leurs adversaires car les 2 florins qu'ils payeront ce tour-ci pourraient bien leur coûter la victoire au terme des 9 tours de jeu.

Mordred

Mort raide : Wah, là c'est pas terrible !

| 18 mai 2017 | limp
Aïe ! Ca commence mal ! J'ai voulu commencer avec cet auteur par un jeu plus léger que les autres, histoire de pas me faire peur. Bon, ce qui rassure c'est que les autres jeux du monsieur n'ont rien à voir avec celui-ci... Et moi qui aime beaucoup les jeux de ce gabarit, utilisant plein de dés (Roma, Shanghaïen, Kingsburg, Yspahan...) de façon sympathique... Eh bien là ça tombe à plat... On choisit sa colonne, certes, mais sans trop se prendre la tête, sans trop y croire. On a pas le temps de jouer, même quand on tient compte des tactiques adverses que déjà la fin survient... A la lecture, ça paraissait bien avec ses deux conditions de victoire opposées qui devraient équilibrer le jeu... Mais non. Bon, il est vrai qu'après plusieurs parties, on doit mieux gérer la chose (nous l'avons ressenti) mais bof quoi... De plus, les lancés sont quand même pas anodins sur ce jeu là et déterminent bien plus le vainqueur que ceux que j'ai cité avant. Une bien belle déception donc, tant sur le papier ça donnait envie. Et je me retient de vous parler de camelote...

Lupus in Tabula

Oui et non

| 18 mai 2017 | limp
Le jeu est bon mais très môche et de plus les illustrations ne sont pas assez parlantes. Les choix des persos ne mettent, tout comme les illustrations, pas autant l'ambiance que pour "les loups garous"... Mais, de bonnes idées qui pourraient sauver le jeu, si on ne pouvaient pas les adapter sur Thiercellieux, ce qui n'est pas le cas. Un bon jeu à sortir donc mais inutile si vous avez accès dans le même moment à la version de DesPallières...

Leonardo Da Vinci

Il manque la cryogénie comme invention

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Dont au sujet duquel à la lecture des règles on trouve un air de déjà vu, mais qui a finalement une personnalité bien à lui. Nombre de parties jouées : 4 Avis compendieux : Bon, les gens chez lesquels j’ai pratiqué ce jeu n’aiment pas trop, peut-être bien parce qu’ils n’arrivent pas à s’en dépatouiller (j’ai pas dit que c’était des débiles, ils gagnent à Louis XIV, Puerto Rico, Goa, Caylus et tout, c’est dire, quand même), alors du coup je n’ai pas pu approfondir le sujet plus que cela. Mais l’impression qu’il m’en reste est celle d’un jeu malin, finalement assez original (à la lecture des règles, je n’avais pas été spécialement enthousiasmé, contrairement au susdit gens chez lequel j’y ai joué ; comme quoi), avec un ensemble de petits mécanismes bien agencés entre eux : la pose des ouvriers, très opportuniste, très vile aussi parfois (moins à trois où cela reste relativement tranquille, plus à quatre forcément, et à cinq, je n’ai pas essayé, mais ça doit commencer à devenir chaud les marrons comme disaient les jneunes d’il y a quelques années (aujourd’hui, ils disent plus volontiers « tendu du string je crois »)), qui repose à merveille sur le principe qui fait le bonheur* des jeux allemands, la frustration de ne pouvoir faire que peu de choses alors qu’on en a tout un tas à faire (assurer le coup quelque part en mettant plein d’ouvriers ou se mettre un peu partout ?) ; la pose de l’ouvrier en chef, qui rajoute un plus indéniable de bluff à cette phase ; la cuisson des œuvres dans le four du laboratoire ; le choix des inventions, avec anticipation possible si on a eu les faveurs du conseils… La gestion à long terme de sa partie, l’anticipation, sont fondamentales et requièrent sans doute quelques parties pour pleinement apprécier le jeu : anticiper sur les commandes à venir, sur les améliorations de ses laboratoires, sur sa main-d’œuvre, bref, c’est encore un jeu où il faut être au four et au moulin en même temps (et ce n’est pas simple, hein, disciple ?). C’est un jeu auquel on se laisse facilement surprendre par l’arrivée de la fin de la partie. On peut trouver des points communs avec Caylus : pose des ouvriers sur une sorte de parcours (avec ici bien sûr la grosse différence du principe de majorité), résolution des effets dans l’ordre du parcours (sans le mécanisme vicelard du prévôt et du bailli, originalité de Caylus, qui, si elle avait été reprise ici eût sans doute donné un plagiat (je me demande s’il ne se cache pas un anacoluthe dans cette phrase)), résolution d’effet spéciaux (je veux dire le château ou les laboratoires, pas les effets spéciaux comme à la guerre des étoiles, non) avec ici une petite enchère éventuelle, alors qu’à Caylus un système de faveurs (d’aucuns diraient « gâterie ») vient pimenter le tout, bref, pas mal d’analogies à première vue, mais au final, la gestion du jeu ne fait pas appel aux mêmes ressorts et icelui reste vraiment original. Ah oui, tiens, encore une chose, et c’est une différence fondamentale avec Caylus : cela fait partie des jeux de gestion où on investit ce que l’on cherche à acquérir (les sous, ce qui n’a rien de très original) pour en gagner plus : ici, en début de partie, on va avoir tendance à claquer tous ses sous (gare cependant à être à cours de liquidités) pour pouvoir acquérir des matériaux. A Caylus, on gagne des points de victoire sans en perdre jamais, et on les gagne en faisant tout un tas de choses, les sous ne sont qu’un moyen parmi d’autres. Bon, mon avis compendieux est beaucoup trop long, alors je serai privé d’avis comportant ratiocinations et autres superfétations, voilà, bien fait pour moi, vilain bavard incontinent du clavier. * Drôle de notion de bonheur, j’en conviens volontiers. Clarté des règles (4) : Elles sont relativement courtes et synthétiques, on comprend à peu près tout par une simple lecture, même sans le matériel sous les yeux. Quelques ambiguïtés pas bien méchantes peuvent gêner lors des premières parties. Le jeu étant très fluide, l’explication des règles est quant à elle assez aisée. Bien veiller néanmoins à attirer l’attention sur les derniers tours, spéciaux puisque abrégés (ce sont de « faux » tours, puisque tout est quasiment joué), la nécessité de les anticiper et le fait que la fin de partie arrive très vite. Comme dit, la lecture des règles ne m’avait pas spécialement enchanté, je ne saurai trop dire pourquoi, j’avais eu une grosse impression de déjà vu qui n’est pas forcément justifiée après l’avoir pratiqué. Qualité du matériel (4) : Pas grand-chose à redire, si ce n’est que l’aide de jeu, recto-verso avec la même chose écrite au recto et au verso, ça m’a toujours laissé pantois. A quoi cela sert-il ? me demandé-je. Aujourd’hui encore, je n’ai pas trouvé d’explication. Les cartes, le plateau sont plutôt jolis (mais bon, les goûts et les couleurs, ma p’tit’ dame). Le matériel est du reste fonctionnel (souvent on dit fonctionnel comme euphémisme pour dire moche : ce n’est pas le cas ici), ce qui explique la fluidité du jeu. Bon, d’un autre côté, le plateau est à peu près aussi utile qu’à Goa : fondamentalement, on eût pu s’en passer, mais il rend les choses bien pratiques puisqu’on peut poser chaque chose a sa place, et ça, moi, l’ordre, les trucs bien rangés et tout, ça me plaît, ça, ouh oui. Par contre, ils se sont trompés sur la photo de Léonard, en tout cas, dans la BD, il ne ressemble pas du tout à ça, et puis bon, on aurait bien aimé voir le disciple et le chat, aussi (non, je ne suis pas spécialement fan de la susdite BD, je connais, c’est tout, bon. Je préfère Le Chat (mais non, pas la lessive, bien sûr)). Reflet du thème (3) : Je ne sais pas trop comment fonctionnait la recherche au temps de Léonard de Vinci, mais cela m’étonnerait que l’on commandât des inventions aux inventeurs, comme ça, pouf, faites moi un avion s’il-vous-plaît monsieur. Parce qu’en fait, là, le vrai inventeur, si on considère qu’un inventeur est celui qui a une idée originale et non celui qui la réalise, c’est finalement le prince, non ? Le prince qui en outre, non content d’être le vrai génie du jeu, va en personne faire le tour des boutiques pour servir les ouvriers qui attendent en file indienne derrière le comptoir selon le principe des plus nombreeux-premiers servis, et non du premier arrivé-premier servi (on peut expliquer cela en supposant que la rareté des matériaux donne lieu à des algarades dans les échoppes et que les plus nombreux gagnant, ils se mettent en premier dans la file ; belle mentalité), ce qui est assez irréaliste bien sûr : non mais vous voyez le prince d’une vile s’adresser à un vil disciple en lui disant « Et avec ça, qu’est-ce que ce sera ? » ; alors l’autre répondrait : « Oh, ben je reprendrai bien encore un p’tit bout de ferraille, mon bon monsieur » (s’adresser de la sorte à son prince, mais que fait la police ?) ; ce à quoi le susdit prince rétorquerait : « Ah ben je suis désolé, mais je vais d’abord servir les gens à l’œil poché et les prix vont monter entre-temps ». Pas réaliste du tout, ça. Et puis les disciples, parlons-en, des disciples : contrairement aux ouvrier de Caylus, on ne les paye pas, mais au contraire, on leur donne des sous pour aller faire les commissions. Ils ne mangent donc pas, ces pauvres disciples ? On peut en utiliser autant qu’on veut, c’est le même prix : ce n’est que lorsqu’on les recrute qu’on leur fait miroiter des sous, et encore il n’est pas certain que ce soit eux qui en voient la couleur (ils se font sans doute en réalité avoir par leurs futurs condisciples : venez avec nous, on s’éclate grave, enfin, vous connaissez la chanson). Ce n’est pas très réaliste, tout ça ; quoique ; ça représente peut-être l’exploitation des gens dans la recherche ? Bon, d’accord, en fait, il est très réaliste, ce jeu, d’accord, vous avez gagné. Et puis, bon, quand même, les inventions, encore elles, ils croient que c’est un truc qu’on met à cuire dans un four, et que quand c’est prêt ça fait ding et qu’on n’a plus qu’à le démouler ? Et le génie, dans tout ça, où qu’il est, hmm ? Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Je crois avoir compris que j’étais privé d’avis comportant ratiocinations et autres superfétations, cf. l’avis compendieux ci-dessus pour toute sorte de superfétations.