Ludovic Vialla

Présentation

Specifications


Auteur
4 Jeux
Illustrateur
1 Jeux

Avis

Khronos

ola! attend je reprends la régle!

| 18 mai 2017 | TAZTAAF
Alors, je n'ai fait qu'une partie de Khronos et je dois dire que je suis perplexe... l'idée est super intéressante mais alors, c'est d'un lourd!!!! si je place ma tuile là, et que mon adversaire fait ça, alors autour prochain, si je fait ça, j'aurais peut-être la chance de faire ça, et puis ça... mais au final, je pose ma tuile au pifomètre et je vois ce que ça donne. Tiens j'ai gagné, je sais pas trop comment mais j'ai gagné... Voilà le sentiment que j'ai après une partie de ce jeu: peu de contrôle, peu d'ambiance, un univers pas du tout en adéquation... Bref, surement du potentiel mais je doit passer à coté. A l'occasion d'une deuxième partie, je changerais peut-être d'avis... bien que j'en doute dommage car ce jeu m'avez attiré autant par l'idée que par la mécanique mais cela tombe à plat

Utopia

Sur l'île des palais-champignons....

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Utopia...une île, un maitre des lieux, des ministres (qui sont en situation de concurence pour ce faire bien voir du roi d'Utopia...ben oui, ce sont les joueurs eux-mêmes), des princes qui font un peu de tourisme (?)...et des palais (ou temples, je sais plus) qui poussent partout grace à la présence des princes en question. Donc, nous sommes des ministres promoteurs immobiliers, envoyés par le roi d'Utopia, qui se mettent aux services de princes désoeuvrés...c'est pas ça ?...Utopia et Monaco même combat ? Bon, je plaisante mais nous avons là une thèmatique un brin curieuse et qui m'échappe un peu, et la petite histoire contée pour nous expliquer la situation a bien du mal à me convaincre. M'enfin, cela n'empèche pas le jeu d'être beau (D'ailleurs, le thème me semble surtout là pour proposer un beau décorum), avec un matériel de qualité, dont de jolis palais et merveilles que certains joueurs seront bien tenter de peindre. Par contre, oui, il y a bien un petit soucis de lisibilité lorsque les jetons princes sont posés dans les quartiers, mais rien d'insurmontable cependant. Au moment où j'écris cet avis, j'ai 4 parties d'Utopia au compteur (voir CR sur le site, une partie config 3, deux parties config 4, une partie config 5), et je peux dire que j'aime plutôt bien la mécanique de ce jeu : elle est simple sans être simpliste, et les astuces ne manquent pas pour griller la politesse aux autres. En même temps, il faut savoir aussi ne pas être trop souvent en tête, afin de ne pas être pénalisé lorsque l'on reçoit des cartes. Il y a une part de hasard indéniable (sortie des jetons princes mis en jeux dans chaque quartier en début de tour et tirage des cartes), mais là encore, ce n'est pas très génant, il faut juste savoir composer avec votre main de cartes...et se montrer opportuniste ! Ah ! Les merveilles...une des grandes questions du jeu est de savoir si il faut construire ou non une ou plusieurs merveilles et surtout quand. Là, c'est laissé à l'appréciation des joueurs, et le choix est difficile. Les merveilles demandent la présence de 5 princes différents..c'est beaucoup, et il faut ensuite se refaire un "capital prince". Bon, elles rapportent immédiatement 6 points (ce qui n'est pas énorme d'ailleurs, surtout que c'est valable une seule fois)...mais si les terrains autour se construisent, cela peu rapporter plus. L'une des astuces est d'arriver à installer 5 palais différents, pour s'assurer au moins 15 points à chaque fin de tour. Oui, parce que ceux qui découvrent le jeu ne le savent pas encore, mais la valeur des palais (car ce sont eux qui rapportent essentiellement des points) évolue au gré de la volonté des joueurs. Faire tomber la valeur des temples Egyptiens à 1 quand les autres en ont plein et vous pas un seul est un plaisir qui se savoure sans modération...si en plus vous avez par exemple deux temples chinois, et que ceux-ci sont de valeur 5...hummm, c'est bon ! Oui, on peut aussi faire plein de filouterie, et celui qui jouent en dernier a un avantage la dessus (mais si il joue en dernier, c'est qu'il est pour le moment...dernier au classement. Ben oui, on peut pas tout avoir non plus). Des points peuvent être marqués en faisant sortir ou rentrer des princes dans les palais...c'est un peu curieux, mais faut s'y faire et c'est d'ailleurs une source de points non négligeable. La partie se termine quand un joueur atteint 50 points ou plus...on termine le tour et celui qui a le plus de points l'emporte. Bon, je suis pas fan globalement dans un jeu, de ce genre de condition de fin de partie, mais là, en ce qui me concerne, ça passe. Le sprint final est donc important, et comme dans une vraie course, il faut "sentir" ce sprint arriver, c'est à dire que l'on est en train de jouer le dernier tour. Cela rajoute incontestablement une certaine tension au jeu. Au final, un jeu sympathique et beau (mais quel regret que les figurines ministres ne soient que de simples marqueurs de points !) pas dénué de quelques malices, et agréable à jouer. On peut le sortir pour des joueurs occasionnels, l'explication des règles ne posant pas de difficulté majeure, il faut juste insister sur l'utilisation des cartes et des possibilités qu'elles offrent. Cela dit, une partie de temps à autres me suffit, et je n'éprouve pas le besoin d'y revenir rapidement.

Khronos

A la recherche du temps perdu

| 18 mai 2017 | Monsieur Bilbo
Ce qu'il y a de triste avec les jeux typés "allemands", c'est qu'on a souvent l'impression qu'ils ont collé un thème sur une belle mécanique. Un thème comme ça, presque au hasard, pourquoi pas lui plutôt qu'un autre, puisqu'après tout là n'est pas l'important. Mais Khronos, heureusement, évite gaiement cet écueil. Voyages dans le temps ou sur les plateaux, paradoxes temporels, ici, le thème et la mécanique fusionnent, s'amalgament, et se confondent parfaitement, comme si l'un et l'autre étaient parfaitement indissociables. Alors lorsqu'en plus le thème est aussi bon, ça fait doublement plaisir. Cependant, Khronos est loin d'être un jeu tout public. Si l'explication des règles est un premier cap difficile à passer, de par sa longueur et sa multitude de cas particuliers et d'interdictions, la première partie en est également un, puisqu'il faut quelques tours avant de bien comprendre l'imbrication des mécanismes; d'autant que les répercussions de chaque coup joué sont nombreuses, et que des coups joués, il y en aura peu. Il faut aussi aimer se dégourdir les neurones, prendre le temps de réfléchir, et jouer dans un esprit de calcul et d'optimisation. Ce qui personnellement me va à ravir. Alors évidemment, ce genre de système axée sur la pose des tuiles, le développement de domaines, la résolution de conflits, fait immédiatement penser à Tigre & Euphrat. Et j'en vois déjà qui salivent. Pourtant, malgré leurs similitudes, les deux jeux diffèrent sur un point majeur: là où T&E est un vrai jeu de stratégie, Khronos est un jeu essentiellement tactique, opportuniste, d'optimisation au tour par tour. Je rejoins sur ce point l'avis de cleck, qui souligne qu'"Il ne s'agit pas de tenir sur le long terme, simplement d'être à un instant donné le plus riche. En ce sens, on peut rapprocher "Khronos" de "Vinci" : savoir gérer son déclin est la clef du succès". Du coup, il peut parfois être frustrant de devoir composer avec une main imposée de quatre cartes. D'autant que si toutes les mains ont effectivement un intérêt, elles ne se valent pas toutes. Il faut donc en être bien conscient, mais en même temps, cette dimension tactique est toute l'essence du jeu. Côté matériel, malgré de superbes graphismes de Monsieur Métamorph, on pourra regretter quelques légers défauts: une boîte inutilement volumineuse, un nombre de cartes à peine suffisant, une ergonomie des règles en trois langues un peu douteuse. Mais rien que de très pardonnable pour un éditeur de cette jeunesse, d'autant que ça ne nuit en rien à la jouabilité. Khronos est donc un jeu captivant et original, même s'il est exigeant et demande du temps avant de pouvoir être apprivoisé. En tout cas ce fut pour moi une très belle découverte, et un jeu auquel je joue avec plaisir.

Khronos

Un jeu qui présente... mais à l'avenir je m'en passerais.

| 18 mai 2017 | limp
Le jeu est beau de par les illustrations de la boite et celles du plateau, celles des cartes étant anodines. Le petit montage permettant de ranger le matos dans la boite sans avoir un affreux thermo est de bon gout. L'éditeur avait déjà proposé un truc similaire avec le génialissime "Tomahawk" : on voit qu'ils font attention à l'esthétisme de leur produit. Le seul reproche de fabrication (je n'ai pas eu droit aux fameux cubes "non-carrés") que je ferais au jeu est les parties "pliées" de plateau qui semblent "cassées" : rien n'a été mis pour cacher ce carton coupé et ça fait très "auto édition", quoi que les auto éditions ont rarement ce mauvais détail de présent. Pour ce qui est du jeu en lui même, les règles de pose, si elles peuvent effrayer, sont assez simples à mettre en tête. Le seul soucis restant que c'est froid à souhait et bien prise de tête pour un jeu où l'on pioche des cartes en hasard complet (la seule façon d'en changer vous coutant presque la partie; et j'exagère à peine) et doit optimiser avec. Pas de stratégie à long terme donc, d'autant plus qu'on peut démolir les constructions adverses avec les siennes sous certaines conditions: quand le jeu revient vers vous, pas mal de choses ont changé. De l'interaction, donc, mais aussi une perte de stratégie, juste des maths : quel est mon meilleur coup possible sur le moment avec les cartes que j'ai pioché ? Trop pour moi, qui aime bien les jeux d'optimisation quand ils sont légers et les gros jeux quand la réflexion peut se faire sur plusieurs tour et non pas sur une optimisation de possibilités dues à un hasard total. Bref, Khronos, bien que primé, n'est pas fait pour moi... M'en vais faire un "Tomahawk" moi. Ce gros jeux lui a fait de l'ombre ;)