C'est le premier jeu que j'ai offert à mon fis, c'est peut être pour cela qu'il me parle autant et que je l'aime toujours. C'est un coopératif : on joue tous ensemble contre le jeu, les méchantes fourmis qui veulent s'inviter à la fête et tout manger. Les coccinelles doivent donc se faire des bisous pour s'échanger leurs couleurs et être la plus belle pour aller danser. L'astuce sont des aimants placés dans leurs têtes : quatre sont positifs, quatre négatifs, et donc les petits devront mémoriser les bonnes paires pour permettre cet échange de parure et les envoyer au bal le plus vite possible. Un peu de chance, un peu de déduction, de mémoire et vous voilà partie pour 10 minutes de jeu maximum, pour le plus grand bonheur des tout petits. Et comme c'est un coopératif, pas de bouderie : on gagne ou on perd tous.

Une vingtaine de parties jouées. Marche très bien avec les pré-ados. Matériel sympathique : 4/5 J'adore.

VIVA TOPO est un jeu de parcours pour les petits qui va les initier à la pride de risque. Le matériel et le thème sont très réussis. Les enfants adorent les souris colorées qui courent devant le chat. La mécanique est très classique. A son tour de jeu, on lance le dé et on exécute l'action correspondante : avancer une de ses souris ou le chat. Le sel du jeu vient du choix de ramasser ou pas un fromage au passsage. Le joueur peut prendre le risque de ne pas s'arréter ramasser un fromage pour tenter de s'arréter plus loin et prendre un plus gros fromage. Dilemme. A consommer autour de 7 ans pour s'initier aux plaisirs du jeu moderne.

Les jeux de mademoiselle Juliette. Chapitre 1] : [b:3dudbt4m]Nino Conillo[/b:3dudbt4m] Cela fait plusieurs heures que la pluie tombe sans discontinuer. Le sol commence à avoir quelques difficultés à absorber l’eau, si bien que des petits ruisseaux commencent à se former ça et là. Pas loin, une rivière habituellement paisible se transforme peu à peu en un torrent qui risque de tout dévaster s’il venait à sortir de son lit. Et tout près, il y a un terrier... Nino Conillo, c’est une histoire de sauvetage : Des petits lapins sont menacés par la noyade dans leur doux repère. Bon, on peut déjà se demander « Mais que font les parents ? ». Visiblement, ils ne sont pas là, sans doute à l’abris mais rongés d’inquiétude car coupés de leur progéniture par le début d’inondation. Ce sont donc les joueurs, qui tels des pompiers spécialisés dans le sauvetage des cunicultures, vont se charger de sauver les petits lapins terrifiés qui se serrent les uns contre les autres. Le terrier est déjà tout humide et des rigoles de pluie parviennent maintenant jusqu’à leurs petites pattes transies par le froid. Heureusement, monsieur et madame Lapin ont prévu plusieurs sorties, avec un code couleur sans doute pour éviter des bousculades en cas de panique. Avaient-ils dans l’idée de jeter un dé pour désigner une couleur de sortie et lui assigner un lapereau après chaque lancé ? Nul ne le sait, mais les joueurs vont aider toute la marmaille à sortir de là en bon ordre. Il faut coopérer évidemment, mais les sauveteurs peuvent se dire aussi que sauver un maximum de petits lapins pourrait valoir une médaille super-top qui permettrait de se la péter auprès des copains…sans parler de compétition, disons qu’on peut instaurer une gentille rivalité après quelques parties. Les petits lapins sont tellement paralysés par la peur que si vous en placer un sur la première marche d’une sortie, il faut gentiment le pousser une seconde fois pour qu’il sorte complètement. Mais parfois, ils prennent l’ascenseur quand un joueur sort avec le dé une « Tête de Lapin ». ça c'est du thème ma bonne dame (Monsieur R. Knizia a fait ici un gros effort ), et c'est fondamental pour un jeu s'adressant aux plus jeunes d'entre nous. Mademoiselle Juliette, 3 ans et demie, mon plus redoutable adversaire à ce jeu, adore dire fièrement « Tête de lapin ! » quand elle en fait une au dé...et aussitôt, elle prend un petit lapin par les oreilles pour le placer dans sa réserve. Parfois, elle aide son malheureux père en lui confiant quelques lapins qu’elle avait sorti avec fermeté certes, mais pour vite les placer au chaud sur son doudou. - « Tiens papa, t’en as pas assez ». - « Oh merci. On m’a jamais aussi bien dit que question sauvetage de lapin, j’ai encore bien des progrès à faire ». Nino Conillo est un jeu très simple et idéal pour initier les touts petits à leurs premiers jeux de plateau. C’est un jeu coopératif (ou pas, c’est comme on veut), dans lequel il n’y a pas vraiment besoin de savoir compter, il faut juste reconnaître les couleurs. Bon, ma fille sait déjà compter jusqu’à 19 (en français, mais en oubliant le 18...je ne sais pas pourquoi) et jusqu’à 10 en anglais. L’entendre dire « For petits lapins, five petits lapins...ouaiéééé ! », heureuse du travail réalisé, est le genre de moment que je souhaite à tout le monde...