Critique de Sixth!

Un habillage sobre, cachant un simple plateau et des jetons en bois, voilà ce que propose de prime abord Sixth! pourtant en dessous de ce matériel simple se cache un remix, un upgrade, que dis-je un renouveau d'un grand jeu classique. Vous avez envie de deviner lequel ?

C'est simple il vous suffit de lire la suite et découvrir le deuxième jeu édité de József Dorsonczky déjà auteur du petit Hack Trick qui a fait parler de lui à Essen il y a 2 ans.

Matériel

Un grand plateau noir en bois fendu de lignes qui simulent toutes ensemble un quadrillage. Voici pour la zone de jeu. Pour les pions vous trouverez simplement des jetons de bois, de couleur argentée et d'autres de couleur brune. Enfin pour les plus aguerris, les joueurs devenus des experts, vous trouverez dans un sac à part des jetons plus épais et d'autres avec une bosse ainsi qu'un pion blanc. Que dire vraiment de ce matériel si ce n'est qu'il va au plus simple, sobre, et efficace. Le bois reste un matériel chaleureux pour les jeux, et pour les autres qui resteraient de marbre devant ce matériel naturel d'où aucun thème ne ressort, ne partez pas encore le meilleur reste à venir.

Règles

Si vous êtes déjà un féru du jeu d'échecs sachez que vous avez toutes les bases pour jouer à Sixth!, il ne vous restera qu'une petite mise à jour à faire. Le but va être de parvenir à créer une pile de 6 pions, soit un roi avec à son sommet l'un de ses pions à sa couleur. À votre tour de jeu vous pourrez :

- Introduire un nouveau pion sur n'importe quelle case libre du plateau.

- Déplacer toute ou partie d'une pile, en la coupant en deux et en déplaçant la partie haute.

C'est simple ! Bien entendu vous pourrez empiler les pions les uns sur les autres, même s'ils ne vous appartiennent pas. Pour cela vous devrez juste respecter les déplacements de chaque pile qui suivent les mouvements des pièces d'échec. La couleur qui est au dessus de la pile n'indique pas la couleur de la pile, un joueur peut jouer avec une pile qui ne lui appartient pas. Voici les dites pièces :

- Le pion qui ne fait qu'un jeton de hauteur se déplace orthogonalement d'une case.

- La tour qui fait 2 jetons de hauteur se déplace orthogonalement d'autant de cases qu'elle le souhaite.

- Le cavalier qui fait 3 jetons de hauteur se déplace en L.

- Le fou qui fait 4 jetons de hauteur se déplace en diagonale.

- La reine qui fait 5 jetons se déplace dans toutes les directions.

Une fois le jeu bien maitrisé il existe des règles bonus avec les pièces spécifiques en plus : Milady qui est le pion blanc qui devra être recouvert lorsqu'il sera en jeu, Le bossu qui empêche tout pion d'être posé au-dessus de lui et enfin le géant qui se déplace comme une tour et compte pour 2 jetons.

Durée de vie

Autant le dire d'entrée de jeu, Sixth! plait ou ne plait pas, il n'y a pas vraiment de demi-mesures. Si les échecs vous rebutent, il y a fort à parier que Sixth! ne vous charmera pas. Par contre si c'est l‘inverse, le jeu a toutes les chances de vous plaire, car il renouvèle très bien les règles des échecs tout en se les appropriant pour proposer un nouveau challenge, plus rapide et tout aussi corsé. De plus avec les règles bonus il vous faudra un certain temps pour vous lasser du jeu. C'est un jeu fin qui s'apprécie sur la longueur, une fois les règles bien acquises et quelques parties au compteur.

Le conseil de Jedisjeux

Prenez véritablement le temps de faire plusieurs parties avant d'introduire les pièces bonus. Quitte à ne les jouer qu'une par une étant donné qu'il en existe 3 et que des règles séparées sont écrites pour chacune.

Avis de la rédaction

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Comme je le disais avant Sixth! plaira ou non, si vous aimez les jeux de stratégie totalement abstrait il devrait vous ravir sinon vous risquez d’avoir un peu de mal, surtout que le déplacement des piles est plus complexe à retenir à et à voir que les pièces d’Échec classique. Sixth est un jeu original et cela fait du bien de voir de temps à autre un jeu abstrait sortir sur nos étals alors que ce style à quasiment disparu.
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