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Description

(règle pour 4 joueurs. A 3, ça varie un peu)

Chaque joueur débute avec 4 personnages de son choix provenant de son paquet (chacun ayant le même paquet)

Puis on mélange les cartes non choisies entre elles (tous les paquets).

Chaque personnage possède 2 couleurs sur les 3 possibles + un petit pouvoir sauf l'esclave qui n'a pas de pouvoir mais qui possède les trois couleurs et qui peut rapporter des PV en fin de partie.

Ensuite on joue aux enchères en un tour avec son argent pour obtenir la place de sénateur qui commence en premier et tranche les égalités pour ce tour.

Un type de personnage permet d'aider dans cette phase, en l'inclinant façon "Magic" (il ne sert alors plus pendant les prochaines phases du tour)

Puis on pioche 6 cartes personnages et chacun en prend une, en commençant par le sénateur.

Les joueurs prennent ensuite 3 pièces (+ celles que leur fournissent d'éventuels bâtiments préalablement obtenus)

Vient ensuite une phase d'enchère pour l'acquisition de bâtiments : 6 proposés, 5 d'achetés.

Le premier joueur en choisi un et la personne à sa gauche commence une enchère (en un tour là encore)

Chaque bâtiment a été posé en face d'une des trois couleurs (deux bâtiments par couleur donc) et on ne peut enchérir qu'avec des personnages ayant ces couleurs et n'étant pas encore inclinés.

Le vainqueur incline les personnages de son choix ayant cette couleur puis désigne un nouveau bâtiment...

Phase suivante :

On crée ensemble un projet en mettant de l'argent face cachée dans sa main puis en dévoilant (une sorte d'enchère à poing fermé).

On gagne des PV alors en fonction de ce que dit la tuile (tous ensemble, si on a participé, celui qui a gagné le + en gagne tant,le second tant... bref, ça varie...)

Ensuite on essaie de gérer les 4 catastrophes proposées (et visibles par tous) à l'aide de 2 types de personnages et si on ne les a pas encore utilisés à ce tour.

Ces personnages peuvent aider contre certains des 4 évènements, tous ou aucun ("certains" arrivera plus souvent, "aucun" surement jamais)

On les incline et on met un marqueur sur une des catastrophes (tout ça à tour de rôle)

Au final, les deux évènements ayant le plus de marqueurs sont ignorés, les deux autres entrent en action.

Celle ayant le plus de marqueurs est détruite et remplacée par une nouvelle (Une d'entre elles ne pouvant pas être détruite...)

En cas d'égalité pendant cette phase, le sénateur choisi.

Chaque joueur étant majoritaire dans un de ces évènements prend une perle de la couleur associée.

On active les méchants pouvoirs (perte de bâtiment tant que la carte n'est pas détruite, de personnages chrétiens -certains ont ce symbole-, dépréciation de certaines couleurs : les perles gagnées donnent des PV en fin de partie...) et la famine.

Puis un nouveau tour a lieu, ces derniers étant au nombre de cinq.

Le joueur ayant le plus de Pv en fin de partie est déclaré vainqueur.

Spécifications


Nombre de joueurs
3 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
90 minutes
Mécanismes
Enchères, Programmation, Majorité
Thèmes
Antiquité
Date de sortie
1 janv. 2008
Auteur(s)
Dominique Ehrhard
Illustrateur(s)
Arnaud Demaegd
Editeur(s)
Ystari Games

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Le grand absent...

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Pourquoi avoir appelé ce jeu Sylla ? Oui, je sais, Ystari a une petite coquetterie, celle de placer un Y et un S dans le titre de ses jeux...mais après, rien (hormis le titre) ne fait vraiment référence à ce personnage durant une partie, et sans être un historien spécialisé, on se rend bien compte que la Rome que l’on est sensé revivre ici est finalement assez librement inscrite dans le temps. Dois-je rappeler que Sylla n’a jamais pu croiser un seul chrétien de toute sa vie, pas plus que Napoléon aurait pu roucouler avec Marylin Monroe ? Non ? Je m’en doutais...Sylla sert juste de prête-nom pour l‘Y et le S quoi... L’éditeur Ystari a visé juste (comme souvent) avec cette création de monsieur Dominique Erhardt, car Sylla s’avère être un jeu très intéressant. Pour commencer, Sylla est un semi-coopératif...enfin, très semi quand même, car il n’y a que 2 phases, sur les 7 que comprend un tour de jeu, où les joueurs peuvent essayer de négocier et coopérer pour s’éviter quelques désagréments. Chaque joueur doit s’appuyer sur des figures idéales-typiques de l’Histoire romaine (Vestales, Sénateurs, Esclaves, Légionnaires, Marchands, auxquels une extension ajoute les inévitables gladiateurs et des philosophes) pour acquérir divers bâtiments avec en point de mire la participation (ou pas) à la construction de certains monuments ; Il faut aussi essayer d’éviter quelques menus problèmes comme la famine, les épidémies, des révoltes, ou des invasions forcément barbares. Ah, naturellement, qui dit Rome dit…décadence (bonne réponse du wisigoths au fond à droite) et vous verrez qu’elle est persistante la bougresse. Tout cela peu paraitre un peu cliché, mais donne un jeu aux mécanismes plaisants et même captivants : A chaque tour, vous avez une élection consulaire (en fait, par des enchères), des cartes personnages à choisir, des bâtiments à acquérir et des fléaux à combattre. Vaste programme comme dirait l’autre, mais l’ensemble est d’une grande fluidité, avec des règles pas très complexes et sans temps mort. Il y a une phase que j’aime particulièrement, c’est celle de la construction du monument : Une mise à poings fermés, en révélant en simultanée si oui ou non on coopère à l’élévation du monument susdit, et cela se fait en tendant un pouce vers le haut (« Je participe ») ou vers le bas (« Débrouillez-vous sans moi »). Aha ! ça réveille le romain qui sommeillait en vous ça hein ? Cliché là encore, mais rigolo et plein de surprises. La famine est une sorte de fil rouge qui peut se transformer en cauchemar dans certains cas, mais c’est très variable selon les parties. Parmi les personnages à recruter, certains ont une étrange particularité : figurez-vous qu’ils sont persuadés qu’il n’y a pas plus d’Olympe que de lion végétarien, et que tout l’univers est sous la direction d’une seul dieu...non mais on aura tout entendu. Cela dit, nous avons les idées larges et faut pas les contrarier...on va donc leur montrer qu’en effet, les lions du cirque sont vraiment des viandards. Ces gens là sont appelés des chrétiens mais protégez les quand même, car à la fin de la partie, si vous en avez dans votre camp, les chrétiens peuvent rapporter beaucoup de points, ainsi que l’affranchissement de vos esclaves (si vos moyens financiers le permettent). Bref, voilà un bon jeu Ystari (qui a connu quelques polémiques ridicules), digne de figurer dans votre ludothèque. A noter qu'il est aussi bien à 3 (avec ajustements prévus dans les règles) qu’à 4 joueurs. Sylla n'est pas là, mais le plaisir de jouer à ce jeu est bien présent.
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Je ne parie pas suis cui-là...

| 18 mai 2017 | limp
Sylla est à mon avis, très personnel, le plus mauvais jeu paru chez Ystari. A cela, il faut relativiser : Ystari n'a produit que des bons jeux. Sylla est donc in bon jeu, qui trouvera son public et qui sera généralement apprécié, à juste titre, j'en conviens. Car la mécanique tourne. Oui, mais... Voilà, ça tourne, c'est tout. Pour ma part, pas de plaisir ludique, pas de choix cornélien, pas de couinement ou pas assez de possibilité d'embêter le voisin. Bon, là encore, tout ça est relatif car c'est présent dans le jeu, mais pas à ma convenance. Froid, tout comme me l'avait semblé être Mykérinos (auquel j'appréciais au moins la phase de pose), Sylla me laisse une impression de (ok, c'est bon, ça tourne, mais alors ?) En même temps, j'ai du mal a apprécié les jeux d'enchères à poing fermé : même si ça n'explique pas tout, ça permet d'avoir déjà une réponse. Certains parfois n'arrivent pas à capter le côté ludique d'un jeu. C'est ce qu'il m'est arrivé avec Sylla. Nota : la note que j'aurais voulu mettre est de 6,5/10 mais jusqu'à maintenant, ce n'est pas possible et il m'a fallu trancher.
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