Aguila Roja, vous en pensez quoi ?

Aguila Roja, vous ne connaissez peut être pas mais pourtant, il s'agit d'une série télévisée très prisée en Espagne.

Alors forcément, du coup, des auteurs espagnols se sont penchés dessus pour voir s'ils ne pouvaient pas en faire un bon jeu de plateau.

Nous ne nous étendrons pas sur le jeu de cartes à collectionner, qui existe depuis peu lui aussi, mais sur le jeu de plateau.

Et si vous lâchez trop vite cette news en vous disant qu'il va s'agir d'un jeu de licence de piètre qualité, c'est bien dommage, car Les règles du jeu (en espagnol) semblent bien prometteuse. En même temps, l'éditeur (Devir) nous avait déjà concocté España 1936, qui avait été salué par les joueurs connaisseurs...

L'histoire est simple : un joueur joue le rôle du méchant commissaire aux sombres desseins tandis que les autres joueurs vont tenter de contrer ses plans diaboliques (oui, on pense aux Hero Quest et consors, ou au récent Les Mousquetaires du Roy, mais ici la mécanique sort un peu plus de l'ordinaire).

Le joueur qui joue le méchant commissaire débute la partie. Il pioche et ajoute au jeu une carte "scène" au début de son tour s'il n'en reste plus en jeu.

Puis il va déplacer des personnages, automatiquement selon leur place (cas de figure précis et rare), ou en jouant une carte personnage précise pour déplacer un personnage précis.

Comme il ne peut jouer qu'une carte, il peut soit la jouer pour sa capacité de déplacement, soit pour l'action spéciale qui est inscrite dessus. Il peut aussi préférer défausser une carte pour en piocher une (à la fin du tour, il ne devra avoir que trois cartes maximum).

Certaines cartes permettent de déplacer deux gardes et les actions sont variées.

Si le personnage déplacé termine sur un lieu sur lequel figure une carte de scène, le joueur la résout aussitôt. Le commissaire peut tenter de voler un objet ou un personnage...

Durant leur tour, les autres joueurs peuvent aussi jouer une carte pour son action spéciale ou son action de déplacement. Si un personnage déplacé termine sur un lieu sur lequel figure une scène, celle-ci est directement activée. Tout comme le commissaire, ils peuvent aussi défausser une carte pour en piocher une autre (ils ont la même contrainte de trois cartes). Ils peuvent jouer une carte "Aguila Roja" pour déplacer (ou placer) le pion associé. Ils peuvent également, s'ils le désirent, jouer une carte évènement.

La partie s'arrête quand les 9 cartes scènes du commissaire ont été résolues et le joueur "commissaire" l'emporte s'il est parvenu à voler l'"aguila Roja" ou capturer/tuer le roi ou réussi 4 de ses neuf scènes.

Si aucune de ces conditions n'est atteinte, ce sont les autres joueurs qui remportent la partie.

Bon, là, c'est bien synthétiser quand même, mais vous avez le gros de l'idée.

Et si tout ça fleure bon l'Espagne, on reste dans l'idée de notre tour d'horizon des jeux et éditeurs d'Amérique Latine à ne pas rater que nous avons commencé ici, continué sur cette news et celle-ci : en effet, à la base, Devir est une compagnie brésilienne fondée en 1987.

Forcément, vous vous doutez que trouver ce jeu dans nos contrées, même s'il est sorti en Décembre dernier, ne sera pas de tout repos. De plus, il faudra faire attention à ne pas vous tromper et prendre la version Junior (photo ci-contre), qui est un tout autre jeu, à partir de six ans, composé essentiellement de cartes (une sorte de jeu de plis où vous essayez de remporter le plus d'argent...).

Mais si vous craquez dessus (vous maitrisez bien la langue espagnole ?), vous pouvez toujours l'acheter directement sur le site de l'éditeur...

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