The city : la règle du jeu

Comme vous le savez puisque nous avons régulièrement parlé du jeu, annonçant sa sortie Vf sur notre Facebook, dans The City, nouveauté de l'éditeur Gigamic, les joueurs essaient de construire différentes infrastructures que l'on trouve en ville: stade, hôpital, maisons luxueuses, appartements, écoles, parcs, aéroports, métro...

Tout comme dans San Juan 'dont vous pouvez lire notre Jedistest), ou même Race For The Galaxy (qui a lui aussi eu droit à notre Jedistest), du même auteur, les cartes que les joueurs poseront auront un coût qui se payera par la défausse d'autres cartes de leurs main.

Ici, les joueurs choisiront simultanément la carte qu'ils souhaitent jouer et la poseront après avoir payé son cout et ajouteront les poins de victoire ainsi obtenus. Les cartes posées donnent ainsi des points de victoire mais font également piocher des cartes à chaque tour. Aux joueurs de trouver le bon timing pour avoir le revenu et les points de victoire qu'il leur faut pour remporter au plus vite la victoire.

Les bonus accordés par certaines cartes varient selon celles que vous posséderez en jeu et peuvent vous donner des ristournes pour vous faciliter vos poses suivantes.

A la place de jouer une carte, les joueurs peuvent décider d'en piocher 5 et de conserver l'une de celles-ci. Les cartes en jeux apporteront bien leur revenu juste après.

De même, les joueurs peuvent jouer deux cartes au lieu d'une, si ces deux cartes ont un cout de 4 ou moins. Cela permet différentes tactiques, car la plupart des cartes à faible valeur deviennent plus intéressantes quand elles sont nombreuses en jeu.

Une partie se joue en général entre 7 et 9 tours de jeu. Au début de la partie, chacun pioche 7 cartes et en conserve 5 d'entre elles. Ils ne pourront jamais en avoir plus de 12 en main...

Vous allez pouvoir enfin trouver sur la fiche du jeu, outre le goodies made in Steph de Neuch, le lien vers les règles du jeu en français...

Avis de la rédaction

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Sans être le jeu du siècle, The City est très plaisant à jouer. Moins lourd que Race for the Galaxy, il plaira aux fans de ce jeu en fin de soirée, lorsqu'on n'a plus l'énergie de sortir un gros jeu, mais qu'on ne veut pas se quitter. Il sert aussi quand on attend des joueurs, en effet, il ne dure que 15 minutes, ce qui est parfait pour ce genre de situation. On entend souvent à propos de ce jeu que les fontaines "sont trop fortes" (d'abord, ça se dit pas pour une fontaine). Il est vrai qu'elles sont plus faciles (oui, je sais, on ne dit pas ça non plus) à jouer au début, mais on comprend vite que les autres stratégies sont viables. Comme à Race for the galaxy, il faut choisir au mieux en fonction de ses cartes. C'est celui qui gérera le mieux sa pose qui gagnera la partie, bien que le hasard reste très présent.
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La première partie de The city est grisante, les combos sont assez évidentes. Passé cela, la seconde partie est quasi identique à la précédente... et le peu d’interaction m'a laissé de marbre... Dommage pour moi, il ne restera pas dans les annales...
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Les plus grincheux diront que le jeu ne propose que du déjà vu, qu'il est trop rapide (8 tours de jeu normalement et puis s'en va), que la pioche décide de tout, qu'on joue quand même pas mal dans son coin et que quand on doit savoir que telle carte doit être en jeu, surtout chez un autre joueur, bah ça manque de lisibilité. Bon, tout ça est un peu vrai, mais le jeu est plaisant et se joue si rapidement qu'on en oublie ces légères faiblesses. Aucune carte ne semble inutile et on se plait à optimiser au mieux ses chances. Pourquoi bouder son plaisir pour un prix et un encombrement si abordables ? Moi, je ne me refuse pas ce plaisir, même si, évidemment, le jeu ne parvient pas à déboulonner "San Juan", le maitre du genre...
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Il y avait les fast food. Maintenant il y a les fast games. Avec The city, moi j'ai l'impression de jouer toute seule vite fait-bien fait à un jeu de combo, histoire de dire "tiens j'ai deux minutes à remplir allez zou hop hop je construis une city". Pas vraiment de sensations, on subit le hasard de la pioche un peu abruptement (et pourtant j'aime bien le hasard d'habitude), on subit les choix qui s'imposent un peu trop évidemment (et pourtant j'aime bien les choses évidentes d'habitude), on subit les graphismes un peu froids (et pourtant j'aime bien aimer les graphismes d'habitude), voilà... et c'est une fan de sim city qui vous parle. On me dira que c'est un jeu qu'il est top pour apprendre à jouer à d'autres jeux. Mouais! Là c'est vraiment un argument de vente. Non perso, bof, je passe.
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