A few acres of snow

12 sept. 2011 | par fdubois

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
2
Date
12 sept. 2011

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
à 2 joueurs exclusivement
Âge
à partir de ans
Durée
75 minutes
Mécanismes
Deckbuilding
Date de sortie
mars 2011
Auteur(s)
Martin Wallace
Illustrateur(s)
Peter Dennis
Editeur(s)
Treefrog Games

Scores

# Nom Score
1 deepdelver 65
2 fdubois 56

Photos

Réagir à cette partie de jeu

Il y a 3 commentaires

fdubois
By fdubois | 12 sept. 2011 à 12:01

A few acres of snow était de sortie ce vendredi soir. Loic souhaitait découvrir ce jeu avant un achat éventuel.

Il jouera les français.

Après un rappel des règles faciles à oublier, nous commençons la partie.

Acte 1 : pression Anglaise

Voulant essayer une autre ouvertue que lors de mes autres parties, je décide de m'étendre rapidement vers Kennebec et Fort Duquesne dans le but de menacer Québec par des raids et de faire main basse sur les points de la région des grands lacs. Avec ma main de départ et le draft du Bateau, j'ai les moyens de mes ambitions. Je m'empare de Kennebec au tour 3 puis de Cumberland au tour 4. Pour lancer des raids, je drafte le Rangers. Pour m'étendre plus vite, j'achète le Home Support. Au tour 7, je m'empare de Fort Duquesne. Le français est déjà sous pression.

Pendant ce temps, Loic prends Fort St John, Halifax puis Ticonderonga. Il engrange de l'argent principalement en vendant des peaux. J'ai bien noté qu'il a drafté une carte colon neutre ainsi que l'intendant : il souhaite clairement développer ses villages.

Je lance un raid sur Québec non fortifié. Malheureusement, Loic bloque le raid. Je m'empare d'Albany au tour 9 et la fortifie au tour 12 afin de me protéger des raids français.

J'effectue du commerce et commence à acheter du militaire puisque les lignes de fronts se rapprochent.

Pendant ce temps là, Loic developpe Montréal et Trois Rivières, fortifie Québec, s'empare de Fort Beauséjour et Fort Frontenac.

Acte 2 : le siège de Pemaquid

Pemaquid est assiégée par les français ! Je ne peux la défendre qu'un seul tour puisque Loic utilise sa réserve ainsi que son intendant pour faire remonter des cartes militaires dans sa main. A mon grand désespoir, il fortifiera Pemaquid un peu plus tard, isolant ainsi Kennebec et faisant planer une grande menace sur Boston.

Ne pouvant pas contre-attaquer ni fortifier Boston, je m'enfonce toujours plus loin dans la région des grands lacs (Fort Venengo, Fort Presqu'ile). Loic prends Fort W Henry, Fort Niagara et, grâce à l'intendant, fortifie Pemaquid.

A ce stade de la partie, je commence à ressentir la forte inertie de mon deck étant donné le nombre important de localisations en ma possession.

Acte 3 : la course au développement

Je fortifie enfin Boston et lance un raid sur Fort Niagara afin de bloquer l'avancée française vers Detroit...en vain. Estimant que la fin de partie sera déclenchée par le français suite à la pose de ses 9 villes, j'accélère mon expansion (Detroit, Baltimore, Fort Niagara, Michilimakinac) et prends quelques points français à l'aide de raids. j'achète le gourverneur pour lutter contre l'inertie de mon deck.

Loic lance un raid victorieux sur Fort Presqu'ile (que je reprendrai juste après) et fortifie Port Royal. Son deck lui permet de développer assez rapidement ses villages (Pemaquid, Port Royal, Louisbourg, Oswego).

Afin de retarder la fin de partie, je lance un siège kamikaze sur Pemaquid qui sera un échec cuisant.

A cet instant de la partie, Loic possède 57 points et moi 55.

La tension est plus que palpable :

- si le français sort une bonne combo, il mettra fin à la partie (il ne lui reste qu'une seule ville)

- j'ai plus de points en réserve (développement de Detroit et de quelques autres villes de la cote est)

Acte 4 : le dénouement

Loic lance un raid sur Kennebec...que j'arrive à bloquer grâce à la pioche d'une carte Fortification via le Home Support !

En réponse, je développe Fort Presqu'ile mais Loic développe Halifax et met fin à la partie

Temps de jeu : 02:15

Score final :

Loic (french) = 65 (59 + 6 points français)

Me (english) 56 (54 + 2 points anglais)

Conclusion

Une bien belle partie, assez pacifique dans l'ensemble.

Ma main de départ m'a permis d'essayer l'ouverture "expansion vers les grands lacs et raids sur Québec depuis Kennebec". C'est une bonne manoeuvre de diversion qui focalise un temps le français sur la défense de Québec. Néanmoins, la colonisation à outrance fait que le deck anglais devient vite lourd et compliqué à gérer du fait des très nombreuses cartes localisation.

Avec le recul, j'ai drafté trop tard la carte Gournerveur : son achat plus précoce m'aurait sans doute permis de me débarrasser des localisations qui ont pertubé la rotation efficace de mon deck (Fort Halifax, Kennebec, Norfolk, Cumberland, New York, New Haven et Boston). Ainsi, j'aurais sans doute eu plus de latitude pour développer mes villages.

fdubois
By Cormyr | 12 sept. 2011 à 13:47

En effet l'achat du gouverneur est quasi-indispensable pour un anglais expansionniste comme tu l'as été. La grande force de l'anglais c'est la rotation rapide de son deck. Si son deck prend l'apparence de celui du français, vu son déficit de 12 points au départ, il aura toute les peines du monde à revenir. Donc expansion=gouverneur pour l'anglais.

fdubois
By fdubois | 12 sept. 2011 à 14:03

Merci de confirmer mes impressions.

J'aurais peut être du développer St Mary, Baltimore et Philadelphie plus rapidement au lieu de pousser plus loin après Fort Duquesne. Je pense que j'avais le temps de prendre Fort Venengo et Fort Presqu'ile.

Mais le siège de Pemaquid m'a clairement perturbé et retardé.