Alors, alors, quelle saveur a-t-il ce nouvel opus d'Ystari ?

Pour le savoir, et après avoir simulé en solo une partie à 4 histoire de bien prendre en main des règles pas très compliquées il est vrai, je me suis lancé dans une véritable partie avec Mademoiselle A.

J'explique, et nous voilà partis tout deux en amoureux dans cette belle Mésopotamie qui inspire souvent nos amis auteurs de jeux.

Pour commencer, une petite critique de rien du tout mais bon...j'ai un mal fou à distinguer la limite sur le plateau à pas franchir quand on joue à 2...résultat : trop concentré sur les bons hexagones où poser mes huttes (i.e ceux qui avaient des denrées que je pouvais fournir ensuite pour conserver les huttes), j'ai trouvé le moyen de poser une hutte où il fallait pas. Peut-être aurait-il fallu rendre cette limite plus distincte, comme celle pour 3 joueurs qui est un trait noir épais. Sinon, pas de soucis particulier avec le matériel.

La partie fut interessante et fut pour moi une course poursuite derrière Mademoiselle A qui m'a planté 2 puits pour commencer ! J'ai alors axé mon jeu sur les personnages influents de Assur. Nous n'avons par contre pas construit d'autres ziggourats, nous nous sommes contentés de les élever...une erreur peut-être, je sais pas. Faut dire qu'à 2, la différence dans la répartition des points sur Assur en fin de règne peut être assez importante. Donc nous intriguions sec, si bien que les chameaux partaient surtout pour cela, et l'ordre de tour à montré toute son importance.

Le jeu s'est révelé fluide, et par moment rigolo : à la fin du second règne, je n'avais plus une seule hutte sur le plateau.

Mademoiselle A l'emporte après avoir eu quand même quelques inquiètudes car à 2 tours de la fin, j'étais revenu à sa hauteur sur la piste des scores.

Bon, c'est un peu abstrait quand même, mais nous retrouvons sous la houlette d'E. Ornella des mécanismes qui ont fait le succès des jeux Ystari. Sur une seule partie, et surtout dans cette config, je peux évidemment pas encore me prononcer vraiment sur le jeu...il me faudra y jouer à 3 et à 4.

Pour le moment, je dirais que Assyria n'est peut-être pas aussi "intense" qu'un Caylus, un Amyitis ou un Sylla, mais assez interessant pour donner envie d'y revenir prochainement. Il y a du potentiel pour des parties animées je pense. Par contre, je crois que certains joueurs ont évoqué le risque de voir certains passer des plombes à jouer leur phase d'expansion...c'est une risque à forte probabilité en effet.

ah ben celui aussi je voudrais bien l'essayer , même s'il me tente beaucoup moins que "Naissance et apogée des empires"