Brass

23 avr. 2008 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
3
Date
23 avr. 2008

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 13 ans
Durée
Mécanismes
Parcours, Hasard, Construction, Tuiles
Thèmes
Ville, Commerce, Transport, Transport ferrovière, Bourse & finances, Prospection minière
Date de sortie
1 janv. 2010
Auteur(s)
Martin Wallace
Editeur(s)
Iello, White Goblin Games

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien 180
2 mademoiselle A 149
3 palferso 141
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Il y a 1 commentaire

Le Zeptien
By Le Zeptien | 23 avr. 2008 à 00:00

Voilà une partie qui a eu un déroulement très interessant. Tout d'abord, deux joueurs (Palferso et Mademoiselle A) décident de partir sur les filatures, le troisiéme attaque avec du charbon. La période canal ne va pas être marquée par un évènement notable, sauf que les joueurs vont une fois de plus s'apercevoir que pour gérer sa main de carte, il faut faire preuve d'une adaptation perpetuelle, et être près à changer d'optique si necessaire. En ce qui me concerne, mon idée restait la même que pour une partie précédente : commencer charbon, finir filature.

La première partie du plan fut assez aisée. Puis, arriver en fin canal, je posais ma première filature (niveau 2), des ports, alors que le commerce extérieur était rapidement rendu non rentable par Palferso. Les scores fin canal : Palferso 43, Le Zeptien 36, Mademoiselle A 33.

Et on attaque le rail. On en pose d'ailleurs, puis je poursuis ma politique filature, nous sans avoir rajouter des sidérurgies. Et là, coup de théatre : alors que nous en étions à la moitié de la période rail, nous nous sommes aperçus que pour les filatures, c'était cuit ! En effet, le commerce extérieur étant de nouveau rapidement épuisé, ce qui'il fallait maintenant pour continuer sur les filatures, c'étaient des ports. Or, des ports, beaucoup étaient restés (et retournés) de la période canal, et pendant la période rail...tout les emplacements portuaire furent occupés. Il devenait mainteant évident que liaisons juteuses, chantiers navals et sidérurgies devenaient des objectifs prioritaires pour faire du point. Je parvins à poser (et retourner) toutes mes sidérurgies, et question charbon, j'ai même fait sauter une mine de Palferso et une mine de mademoiselle A. Mes deux adversaires parvenaient chacun à poser un chantier naval...et naturellement, nous avons bataillé sur les dernières liaisons les plus lucratives en points.

Au décompte, je marque 144 points durant la période rail (53 rail, 87 bâtiment, 4 sous). Mademoiselle A marque 106 points (42 rail, 74 bâtiment), Palferso marque 98 points (46 rail, 52 bâtiment).

Je l'emporte donc un peu détaché par rapport à mes deux adversaires, mais je suis conforté dans l'idée que le jeu propose plus des approches tactiques que stratégiques, en raison de l'inconnu qui réside dans l'évolution de votre main de cartes. J'ai eu un jeu assez souple en raison des cartes localisation qui furent largement majoritaires de mon coté. Pour mes adversaires, ce fut un peu moins le cas. Ainsi, palferso eu à un moment donné une main de cartes composée de 6 cartes industries pour deux cartes localisations...toutes complêtes ! Heureusement, Les cartes apportent un élément aléatoire indispensable pour ne pas faire de Brass un jeu trop "prise de tête", ou l'analysis paralysis serait fréquente. Les joueurs sont donc contraints de s'adapter, de se renouveler, et de sentir le vent tourner. Sans cette petite inconnue, je dirais presque cette fantaisie, Brass ne serait pas le grand jeu qu'il est.