Bruxelles 1893

23 nov. 2013 | par Ed_

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
4
Date
23 nov. 2013

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 5 joueurs
Âge
à partir de 13 ans
Durée
125 minutes
Mécanismes
Enchères, Majorité, Pose d'ouvriers
Date de sortie
oct. 2013
Auteur(s)
Etienne Espreman
Illustrateur(s)
Alexandre Roche
Editeur(s)
Pearl Games

Scores

# Nom Score
1 Ed 137
2 Jacques 131
3 Caro 101
4 Théo 65
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Ed_
By Ed_ | 23 nov. 2013 à 12:52

Ce soir, découverte du fameux Bruxelles qui a l'air d'être en vogue en ce moment. Nous sommes 4 et seul notre ami Jacques connaît déjà la bête.

L'explication n'est pas des plus simple et on se rend vite compte qu'on a affaire à un jeu plutôt complexe où on ne sait pas trop quoi faire au début. Ce n'est clairement pas un jeu "Gateway" selon l'expression que j'ai découverte cette semaine sur ce site ^^.

Allez c'est parti pour le jeu. Lors du 1er tour, ça patauge sévèrement, sauf Jacques qui a l'air de savoir ce qu'il fait. Il commence par construire un morceau de sa maison et place sa tuile sur la case centrale du jeu, celle qui sera en jeu à chaque tour quel que soit le placement de l'équerre. Du coup, je fais à peu près pareil, mais en moins bien évidemment. Théo a l'air de s'intéresser aux personnages et annonce même clairement la couleur, il veut voir ce qu'ils ont dans le ventre ! Caro est un peu perdue et préfère aller à Bruxelles chercher de l'argent (c'est toujours un bon coup de chercher de l'argent dans les jeux 8) ).

Mes adversaires ont l'air de se désintéresser des oeuvres d'art, je commence donc à lorgner un peu là-dessus. Je suis le 1er à passer au 1er tour ce qui me donne une tuile exposition qui me permettra d'avoir du choix lorsque je chercherai de nouvelles oeuvres d'art. Cela me conforte dans cette voie. Lors du décompte du 1er tour, je remarque que je suis souvent présent sur le plateau des actions (je ne vais pas à Bruxelles à outrance) et que je remporte pas mal de majorités au niveau des blasons. Du coup, mon second objectif est de monter sur l'échelle de réputation pour optimiser les PV gagnés de cette façon. J'ai beaucoup marqué 3 PV par majorité puis 4 au dernier tour.

La partie se poursuit et mes plans se passent plutôt bien. Mes adversaires ne m'embêtent pas trop sur les oeuvrent d'art, et s'ils le font, j'ai souvent une porte de sortie comme chercher des notables que j'utilise à chaque fois en les défaussant immédiatement. D'ailleurs je n'aurai gardé que le seul Brugman jusqu'à la fin. J'ai passé toute la partie en tête du score et assez riche avec mes ventes d'oeuvres d'art et les majorités des blasons. Cependant, la fin de la partie était dure car je n'ai pas construit grand chose (2 morceaux de maison me rapportant 5 points chacune) et je ne scorerai pas énormément au décompte final. Je comptais garder plein d'argent mais finalement j'ai cédé à la dépense et je ne conserverai que 12 francs malgré mon multiplicateur de 5.

La stratégie de Théo avec les notables ne paye pas car il ne génère pas vraiment de PV avec ça. Probablement qu'il y a des situations où ça fonctionne bien mais je pense que ces notables sont surtout un appoint à utiliser au moment opportun plutôt qu'à outrance. La piste d'influence semble chouette au début mais là comme ça, elle me semble moins simple à utiliser que la piste de réputation.

Caro a finalement opté pour une stratégie de construction intensive. Elle a placé ses 6 morceaux qui lui rapporteront chacun 8 PV. Malheureusement, elle n'a pas pu monter sur l'échelle de réputation alors qu'elle marquait régulièrement sur les majorités des blasons. Elle a souvent été en manque de liquidité et même de bonhommes vu qu'elle magouillait un peu à Bruxelles.

Jacques a joué de façon assez mixte. Il a bien construit (4 morceaux) et a été au max du niveau d'architecture (10 PV par morceau). Il a remporté pas mal de cartes bonus pour améliorer son décompte final. Il a acquis quelques oeuvres d'art qu'il a gardées pour le décompte. Il a scoré sur les majorités des blasons moins souvent que Caro, mais il est monté sur l'échelle de réputation et il a certainement gagné plus de PV qu'elle sur ce point au final. Du coup, il me rattrape quasiment et je ne dois mon salut que parce que je n'ai pas été très gêné dans mes projets. Ma stratégie (plutôt spécialisée) était beaucoup plus contrable que la sienne (plutôt mixte).

En tous les cas, ce Bruxelles tient toutes ses promesses et tout le monde a apprécié la partie. Pas mal de liberté, de choses à gérer, d'opportunités à saisir et d'interactions.