Bushido: Der Weg des Kriegers

6 août 2010 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
5
Date
6 août 2010

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 5 joueurs
Âge
à partir de ans
Durée
90 minutes
Mécanismes
Bluff, Simultané
Thèmes
Asie, Médiéval
Date de sortie
1 janv. 2008
Auteur(s)
Michael Menzel, Oliver Wolf
Illustrateur(s)
Hans-Jörg Brehm
Editeur(s)
Gameheads

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien
2 Olivier
3 Thomas
4 Brougnouf
5 Tyrion

Photos

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Le Zeptien
By Le Zeptien | 6 août 2010 à 00:00

Hier soir, nous avons joué à Bushido, configuration 5 joueurs.

Comment ? Vous connaissez pas Bushido, de messieurs Michael Nitzer et Oliver Wolf sorti en 2008 chez Gameshead ?? Purée, mais vous venez de Zepta vous aussi ou quoi ?

Bon, ok, je connaissais pas non plus, jusqu’à ce que monsieur Brougnouf, le trictracien à casque vadorien (oui, comme Blue sur jedisjeux, mais avec juste le casque) vienne à en parler dans un topic réçent.

Et bien figurez-vous que nous évoquions Bushido hier dans notre bon local associatif, quand soudain, hop ! tel le génie de la lampe, monsieur Brougnouf himself est apparu devant nous pour nous expliquer les règles de ce jeu ! Oui mesdames messieurs, j’ai enfin pu faire la connaissance du sympathique et enthousiaste joueur qu’est monsieur Brougnouf, qui a pour seuls défauts de pas habiter par chez nous, de taquiner monsieur Logan sur Conquest, et de ne pas apprécier particulièrement AOS.

Nous avons donc écouté avec attention ses explications. A la table, étaient présents messieurs Tyrion, Olivier, Thomas et moi-même.

Les règles sont un peu longues (disons que c’est un jeu « moyen +  », voire « gros jeu » diraient certains) et il faut un peu s’accrocher, car le déroulement d’un tour de jeu passe par de nombreuses petites étapes à ne pas louper. Plutôt original, nous avons rapidement compris que le thème allait être très présent. On retrouve des rôles « comme à Puerto », sauf que là, le premier joueur, appelé le Daymio (pardon d’avance pour l’orthographe) va attribuer lui-même les rôles à chacun des joueurs pour le tour. On a un plateau composé de larges tuiles hexagonales que l’on met en place un peu comme dans les Colons de Catane. Apparaissent alors rizières, villes, villages, temples, montagnes, plus une forteresse pour chaque joueur, refuge inexpugnable.

On dispose des armées sur le plateau, et on tire des tuiles « Politiques » ou « Katanas » de deux sacs différents. Les politiques donnent la possibilité aux joueurs d’effectuer certaines actions, les tuiles Katanas sont destinées à cueillir des framboises...

Mais non ! A faire la guerre, évidemment ! Suivez un peu...

But du jeu : finir à 50 points de victoire, que l’on obtient notamment en transformant peu à peu les points d’Honneur que l’on gagne pour faits d’armes ou autres moyens plus subtils…

J‘ai été séduit par la présence du thème : L’Honneur du Japon médiéval et ce qu’il implique est bien présent dans le jeu, ce qui m’a fait penser aussi à Confucius et le jeu des cadeaux. J’ai trouvé original le mécanisme de distribution des rôles (Sensei, Bushi, etc...) et surtout la formation du couple Daymio-Samuraï : en effet, c’est le joueur désigné Samuraï par le Daymio qui va devoir mener les armées de ce dernier au combat durant le tour...et celui qui reçoit le Bushi sait alors qu’il sera la victime de l’attaque ! Il y a aussi le Sensei, le Bozu, etc…

En cas de défaite du Samuraï, les joueurs doivent décider si il doit se faire Sepuku ! Si c’est oui, le joueur perd tous ces points d’Honneur, mais c’est pas gravissime, car on peut en regagner assez rapidement (par exemple avec la cérémonie du thé, qui permet à l'un de prendre des PV et à l'autre des PH), et j’aime bien cette idée qui colle parfaitement au thème.

Par contre, Bushido n’est pas vraiment un jeu de conquête : durant la partie, peu de territoires vont changer de propriétaire, et bien qu’en ayant le plus grand nombre en fin de partie, je termine troisième.

Bon, il faut dire que certaines batailles furent limite pathétiques (qualifiées de « combats de vieilles ») , d’autres furent en fait de simples annexions. Malgré cela, j’aime bien le système des affrontements armées : il y en a eu 2 ou 3 de bien serrés, à base de bluf, une part d’incertitude fort intéressante, et un déroulement original encore une fois.

J’ai pas trop aimé en revanche les tuiles Geisha, au nombre de 4 : bien trop violentes, elles vous empêchent tout simplement de jouer une partie importante de votre tour de Daymio ! Or, quand on sait que vous l’aurez 2 voire 3 fois dans toute la partie, et qu’avoir le Daymio permet quand même de réaliser pas mal d’actions...ben, c'est douloureux. Certes, vous pourrez distribuer les rôles, et tirez de nouvelles tuiles, mais vous pensiez dévorer un nouveau territoire ? Ben non, pas l'temps...ou trop fatigué, car vous avez préféré d'autres plaisirs que ceux de la guerre...

Cependant, et au risque de contredire un peu ce que je viens d’écrire, celui qui va finir par remporter la partie, monsieur Olivier, va pourtant se faire "geisher" 2 tours Daymio, parvenant seulement à jouer entièrement le 3ième...oui, c’est troublant.

La tuile « traitre » fait gagner automatiquement un combat, et comme la Geisha, elle fait pas partie de mes tuiles favorites. Certes, il y en a qu’une, mais là aussi, c’est assez dur à encaisser quand elle vous tombe dessus.

Monsieur Brougnouf et monsieur Olivier aiment bien ce jeu. En ce qui me concerne, Bushido me laisse une bonne impression, hormis les quelques réserves sur certaines tuiles. Par contre, messieurs Thomas et Tyrion reprochent quand même à Bushido un certain manque de contrôle : un peu trop de chaos quoi. Je suis pas entièrement en désaccord avec eux sur ce point, mais le jeu possède des qualités qui m’ont fait en partie oublier cette aspect.

Bon ben, la prochaine fois monsieur Brougnouf, vous savez déjà qu’un terrible défi vous attend : Une partie de Byzantium ! (Oui, oui, j‘y tiens )...Et à ce jeu, il y a quelques clients sérieux par ici...

En tout cas, merci Philippe d'être venu nous voir.