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Description

Chaque joueur débute la partie avec 3 cartes Matière Première, 3 bateaux "Marchands du Nil", 5 Talents d'or, 2 statues d'Anubis et bien sûr une Pyramide.

Lors de chaque tour de jeu, les joueurs ont le choix entre deux actions :

- Aller au Marché pour piocher une série de cartes Matière première

ou

- Aller sur le Chantier pour construire une ou plusieurs pièces du palais. Chaque construction rapportera plus ou moins d'or selon le moment où elle est construite. Mais attention, l'utilisation de matériaux volés permet de construire plus vite mais attribue également prendre des points de corruption !

Pour terminer un tour de construction, on lance les dés du grand prêtre. Quand les 5 dés sont sur la face Grand Prêtre, on organise une offrande pour bénir la construction du palais.

Le joueur qui sera le plus généreux pourra rendre des points de corruption tandis que tous les autres joueurs devront en prendre.

Il est également possible de construire des sanctuaires en aménageant des Jardins dans le palais, ce qui permet de se débarrasser de quelques points de corruption.

Quand Cléopâtre arrive au bout de son parcours (épuisement de 5 chantiers sur 6), la partie est terminée. Le joueur le plus corrompu est jeté aux crocodiles... (qu'importe sa richesse). Parmi les joueurs plus honnêtes, le plus riche remporte la partie.

Descriptif issu des descriptions des mécanismes par les auteurs (sur la brève et sur leur site).

Spécifications


Nombre de joueurs
3 à 5 joueurs
Âge
à partir de 10 ans
Durée
60 minutes
Mécanismes
Combinaisons, Construction
Thèmes
Egypte antique
Date de sortie
1 janv. 2006
Auteur(s)
Bruno Cathala, Ludovic Maublanc
Illustrateur(s)
Julien Delval
Editeur(s)
Days Of Wonder

Contenu de la boite



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Très agréable

| 18 mai 2017 | Flemeth
Comme tous les jeux de Bruno Cathala, le principe est simple mais la réflexion est bien présente ! Ici le matériel est particulièrement soigné, il s'articule astucieusement autour de la boîte de jeu, et il est très plaisant de voir se construire petit à petit le palais, avec ses obélisques, sphynx, piédestal, trône, montants de portes, murs et mosaïques. Les cartes personnages apportent leur lot de chaos, les parties ne sont ni trop longues ni trop courtes. Un très bon jeu familial !
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"NIL : Attention, baignade réservée aux architectes"

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Ah oui, c'était le bon temps ! Enfin si on en croit nos amis Goscinny et Uderzo...vous imaginez un peu si aujourd'hui on pouvait donner en pature aux crocodiles tous les architectes (enfin, les mauvais évidemment) qui nous ont logés dans des cabanes tout juste assez grandes pour des lapins, ou utilisé des matériaux peu solides ou dangereux pour la santé ? Hmmm ? Et bien finalement, nous aurions sans doute des ennuis avec la SPA parce que les crocos en deviendraient obèses. Chez Days of Wonder, le matériel de jeu, c'est sacré, ça doit être beau et solide. Avec "Cléopatre et la société des architectes", nous sommes une nouvelle fois gâtés ! Certes, on a bien du mal à tout ranger dans la boîte ensuite, mais peu importe, sur ce plan là en tout cas, on en a pour notre argent. J'ai vu sur le net des photos d'une partie du matériel (figurines d'obélisques et de sphynx notamment) peinte par un amateur soigneux et franchement, ça l'faisait comme on dit. Alors donc, la môme Cléo à convié les meilleurs (?) architectes (les joueurs) du royaume pour qu'ils lui construisent un beau palais digne de la grandeur de son règne et de son pays (et sans doute aussi, pour en mettre plein la vue aux souverains des pays voisins). Nous avons de l'argent à nous faire sur ce coup là (et le plus riche à la fin l'emporte, sauf si...voir plus loin), à condition d'être plus rapide que les autres, et de lui faire un palais de qualité, beau, solide, avec les meilleurs matériaux. Seulement voilà, nous sommes en concurence, et la tentation est grande d'accélerer le mouvement en utilisant du matériel de récup ou de moindre qualité, de mobiliser des ouvriers par forcemment qualifier ou d'avoir recours à des personnages aux "compétences" particulières. Bref, on va dans certains cas être amené parfois à truander un peu. Le jeu est simple, en particulier le tour d'un joueur (qui a le choix entre piocher des cartes ou construire). Le jeu contient aussi des petits mécanismes (cartes personnages, tuiles jokers, mise en place des jardins et des statuts d'Anubis, offrande possible à Sobek) qui le rendent un peu plus complexe que "Les aventuriers du rail" par exemple, mais qui est parfait pour le public visé : la famille et les joueurs occasionnels. Ok, certains joueurs plus aguéris risquent de ne pas y trouver leur compte, mais ça, c'est leur problème, le jeu n'a de toute manière pas été conçu pour eux. En ce qui me concerne, j'en suis à 6 parties, et j'en referai encore avec plaisir. Clairement, l'aspect le plus rigolo du jeu, c'est cette histoire d'architectes corrompus, qui fait que vous prenez de temps à autres des jetons de corruption pour marquer votre infamie (que vous placez alors dans une jolie pyramide tirelire) à chaque fois que vous utilisez des matériaux de mauvaise qualité ou mobilisez des gens peu fréquentables, et à la fin de la partie, que vous soyez le plus riche ou non, vous êtes jeté aux crocodiles du Nil si vous êtes celui qui a accumulé le plus des susdits jetons. J'aime bien cet humour "mordant", et le jeu s'avère beaucoup plus subtil qu'il en a l'air, dont la fin de la partie dépend de la vitesse à laquelle le palais se construit. De plus, les blagues ne manquent pas, quand il s'agit pour un architecte d'utiliser un mauvais marbre, du bois vermoulu ou un faux lapis lazzuli. Un bon jeu DoW, parfait pour l'initiation aux jeux de plateau modernes.
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Un jeu qui ne manque pas de mordant.

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Dont on se dit qu’il manque quand même de vrais crocodiles dans la boîte (même si elle fait un beau bruit de barrissement d’hippopotame) et dans lequel il faut avoir la dent dure envers ses adversaires. Nombre de parties jouées : 5 Avis compendieux : Un bon petit jeu, assez rapide à jouer, tout public, auquel il est tout de même bon de réfléchir pas mal, comportant un bon niveau d’interaction (si si), qui n’est certes qu’un jeu de cartes déguisés sous un matériel luxueux (aux mosaïques près), avec le fameux mécanisme d’élimination directe en fin de partie succulent (pas que pour les crocodiles) : il est bon de suivre le niveau de corruption des autres, de façon à l’être le plus possible (gagner sans être corrompu, ce serait avoir de la chance, ce qui est une forme de corruption en soit), sans l’être le plus. Mais un certain nombre de petites choses me gênent, comme le fait que c’est essentiellement un jeu de carte (ce qui n’est pas une tare en soit, bien sûr, mais bon, que voulez-vous, ça me fait ça), le fait que je ne sache pas trop comment placer les cartes (bon, je n’ai qu’à apprendre à jouer), la dépendance qu’on a à sa main (pas de bras, pas de monuments, et les ouvriers sont rares), tout de même… Mais un bon 3.5 (bon, arrondi, ça fait 4, je sais). Clarté des règles (5) : Bon alors là, rien à redire, mémé elle-même pourrait vous les expliquer, je les ai apprises le temps d’une partie de Himalaya à trois, c’est dire. Très claires, pédagogiques et tout, explicables en oh, 15-20 minutes ? Qualité du matériel (5) : Rien à redire, sur ce plan-là non plus ; évidemment, si on n’aime pas le plastique et qu’on préfère le bois, on devra repasser, mais ils ont fait un gros effort sur ce plan-là. Certaines mauvaises langues diront que c’est pour habiller un jeu de cartes. Mais les mauvaises langues, hein, tss tss… Les cartes par exemple, sont de très bonne qualité et se mélangent très bien, c’est important, ça, et leur format standard, ni trop grandes pour les gens qui ont de petites mains (y a des enfants qui jouent), ni trop petites pour les gens qui ont de grandes mains (y a des adultes avec du poil aux pattes qui jouent) est le choix le plus judicieux (comme quoi, le classique reste une valeur sûre). Reflet du thème (3) : J’ai été un peu choqué de ne voir aucune allusion à l’œuvre de Goscinny et Uderzo dont est évidemment assez largement inspiré le thème de ce jeu, ni dans la bande annonce, ni dans les règles. Certes, le clin d’œil est si évident qu’il eût sans doute été superfétatoire de le souligner. Mais rendons à César ce qui appartient à César. Ce qui par ailleurs trouble un peu à ce jeu, c’est que lorsque l’on passe au marché, on a rien à débourser : on passe, tranquille, pouf pouf, et on prend des choses, ce qu’on veut, aucune avance à faire, rien. C’est bien pratique, ce genre de marché, j’aimerai bien savoir s’il s’en trouve encore des comme ça. On n’a donc pas ici affaire à un jeu de gestion (du style j’investis là pour récolter là, mais attention à ce que j’investis). Mais la tension liée au souffle du crocodile qu’on sent dans sa nuque, le claquement de mâchoire prémonitoire que l’on croit entendre à chaque fois qu’on dépose une nouvelle amulette dans sa tirelire spéciale ou que l’on pioche des cartes corrompues (attention aux pioches en fin de partie, alors qu’elle peut se terminer à tout moment), font perler quelques gouttes de sueurs froides sur le front des architectes improvisés ; de vrais crocodiles dans la boîte, et on y serait parfaitement. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Que dire d’autre qui n’ait déjà été dit ? C’est assurément un jeu malin, auquel on peut jouer de façon beaucoup plus cérébrale qu’il peut sembler de prime abord, mais dans lequel on peut tout aussi bien adopter un style de jeu plus léger, un jeu conçu pour tous donc, mais qui ne satisfera sans doute pas certains aficionados des jeux de gestion plus ardus qui ne jurent que par le bouillonnement cérébral porté à son plus haut degré (il y en a des gens comme ça). C’est le genre de jeu que j’aime bien, auquel je suis content de m’être frotté, mais que je n’irai pas pour autant acheter parce que, parce que, bon, il ne me paraît pas indispensable. Mais je le conseillerai volontiers à des gens dont au sujet desquels je me dirai que peut-être bien que ce jeu qu’il est fait pour eux. Que oui.
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Critique de Cléopâtre et la Société des Architectes

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13 sept. 2007 52 Critiques

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