Nouvelle partie de ce jeu atypique qu'est Confucius hier soir. Mademoiselle A, qui joue trop rarement maintenant, va assimiler assez rapidement les règles pourtant assez denses de Confucius, expliquées par "l'honorable palfersing" et nous voilà repartis en Chine pour tenter de grandir "à l'ombre de l'empereur" comme on dirait dans une autre jeu fameux.

Cette fois, je décide de partir sur une option militaire dés le début de la partie en raison de territoires à envahir un peu plus "accessibles" que dans la partie précédente. Hélas, ce qui est souvent pénible dans un jeu, c'est que les autres ont la facheuse tendance d'avoir la même idée que vous si ils pensent que cela peut être juteux en points. Résultat : ben il y avait foule pour se jeter sur les terre à conquérir, au point même que je vais me faire un peu griller...je vais réussir à placer une armée quand même (qui me donnera 4 points)...et une autre va rester désespérement dans sa caserne. La lutte pour être chef des armées sera chaude, mais je ne vais pas y participer.

Question expédition maritime, je m'en sors mieux (je vais même finir amiral) avec deux expéditions réussies...mademoiselle A me fit une belle concurence sur ce terrain là, et je suis amiral de justesse (j'aurais tendance à dire de justice, mais bon...).

Sur les ministères...aïe ! Je vais pas être à la fête. Les présents de "l'honorable palfersing" vont beaucoup me géner (a noter que je vais offrir une magnifique tapisserie représentant un cheval ailé, brodée par tata Huguette à Mademoiselle A. Celle-ci a répondu qu'elle en avait "r... à f....." de mon cadeau "pourri" ! J'en suis encore mortifié...).

En fait, je vais bien devenir ministre des finances, mais je vais être contraint de voter pour "l'honorable palfersing" dans les deux autres ministères (mais on va commettre un oubli de règle à ce moment précis) qui encaisse ainsi moult point. A la fin de la partie, me reste donc sur les bras une armée inutile et une faveur de l'empereur que je ne pouvais utiliser (mais qui n'aurait pas été d'une grande utilité de toute manière).

Les résultats sont sévères pour Mademoiselle A (indigne de la belle tapisserie de tata Huguette) qui ne s'est pas assez servie des cadeaux (elle m'a dit avoir hésité à en offrir un somptueux à "l'honorable palfersing", puis s'est ravisé pour eventuellement en faire un à moi afin de se débarasser de son obligation à mon égard...puis finalement, elle est passée à autre chose sans plus se soucier des présents encombrants), mais aussi sévères pour moi, car je pensais faire beaucoup mieux, seuls les deux derniers tours m'ont fait comprendre que j'allais prendre cher.

"L'honorable Palfersing" (m'ouai...enfin honorable est peut-être un bien grand mot...tu peux te l'garder ton vase ébréché !) l'emporte largement. A noter qu'il me semble bien que nous n'avons jamais dépassé les 4 actions chacun, preuve que question cadeau, on a été timide. Nous avons commis une erreur de règles assez importante si la partie avait eu un autre déroulement, mais je crois que dans le cas présent, elle n'a rien changé au classement final, les scores auraient été juste un peu plus serrés entre le premier et le second.

En tout cas, confirmation de la très grande qualité, mais aussi de la complexité de ce jeu, et évidemment l'épreuve de la config 4 devrait être interessante pour voir ce que cela donne avec des obligations "croisées" et les résolutions des ministères.

Ben oui... On a encore commis une petite erreur de règle: celui qui "aide" un joueur au cours de la résolution d'un ministère perd le cadeau qui le liait au joueur qui a bénéficié de ses influences. Ce qui veut dire que dans le cas de la résolution de plusieurs ministères à la suite, on ne peut bénéficier des bienfaits d'un présent qu'une seule fois, d'autres avec des cadeaux moins jolis pouvant alors espérer tirer profit de leur "générosité". Hier soir, cela ne changeait pas grand chose mais je sens que ce point de règle peut s'avérer très important et incite évidemment à être plus généreux en cadeaux même peu onéreux... :)