De Vulgari Eloquentia

8 déc. 2010 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
5
Date
8 déc. 2010

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 5 joueurs
Âge
à partir de 14 ans
Durée
120 minutes
Thèmes
Médiéval
Date de sortie
1 janv. 2010
Auteur(s)
Mario Papini
Editeur(s)
Giochix.it

Scores

# Nom Score
1 bloodyraoul 1
2 Le Zeptien 3
3 Christian 5
4 Thierry 4
5 Tyrion 3

Photos

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Le Zeptien
By Le Zeptien | 8 déc. 2010 à 00:00

C’est avec beaucoup de curiosité que je me suis assis à la table de De vulgari eloquantia, tant ce jeu exerçait sur moi une attirance quasi magnétique, en raison de son thème -original- et de son auteur Mario Papini, créateur du déjà surprenant Siena.

Les illustrations font d’ailleurs penser à Siena, mais le plateau de De vulgari eloquantia est nettement plus ergonomique, et les règles m’ont semblé bien plus claires.

Comment, à partir de divers dialectes, peut-on mettre tout le monde d’accord pour s’exprimer dans une seule langue ? Ah je vous avais prévenu hein, le thème est original et un jeu où l’on parle de Dante et de Saint François d’ Assise, ça ne court pas les rues…

En fait, les joueurs sont invités à participer à l’élaboration de la Volgare, langue qui sera parlée partout dans le pays, ce qui sera bien utile pour le commerce, mais aussi la politique et la religion, en parcourant toute l’Italie à la recherche de manuscrits. Le but du jeu étant pour les joueurs d’être non seulement considéré comme le plus fin lettré, enrichissant ses connaissances par ses pérégrinations pleines de découvertes livresques, mais aussi d’évoluer socialement, en devenant un riche banquier...ou un cardinal (voire même le pape) ; Noter que l’un exclu pas forcément l’autre...enfin, moi ce que j’en dis...

La partie, jouée config 5, fut à suspense, car il est bien difficile de savoir qui est en tête pendant le cours du jeu. Après Thierry, je fus le second à choisir d’entrer dans les Ordres, me débarrassant ainsi de la moitié de ma fortune de marchand, et me transformant en Fra Stefano (si mes souvenirs sont bons) puis je parvins le premier à devenir Cardinal (je ne sais plus le quel), visant à présent une seule chose : Devenir PAPE !

Mon parcours a consisté à partir du nord de l’Italie pour arriver jusque dans le talon de la botte. Je suis passé notamment par Bologne, ou grâce à de belles études, je suis monté rapidement sur l’échelle de la connaissance, seule Thierry parvenait à rivaliser avec moi. Cette stratégie de carrière implique néanmoins quelques inconvénients trop longs à détailler ici, mais disons simplement que je me suis retrouvé souvent à jouer en dernier, ce qui m’empêcha surtout de « récupérer » beaucoup d’abbesses et autres amis influents qui auraient pu m’apporter leurs soutiens pour l’élection du pape.

Pour ma plus grande déception, et notre frayeur à tous, c’est Bloodyraoul, qui arborait un magnifique T-shirt Iron maiden (avec la célèbre bête), qui fut élu…pape (et empocher 22 points de victoire rien que sur cela) ! Un metaleux sur le trône de Saint-Pierre ! Le hard-rock en guise de cantiques au Vatican !...Hmmm...à la réflexion, ça pourrait être rigolo finalement. Mais cela ne va pas lui épargner, à ma grande surprise d’ailleurs, la dernière place. Seul Tyrion va rester marchand jusqu’au bout

J’ai beaucoup aimé cette partie…et le jeu. Thème original et très présent, moult choix à faire, système d’actions simples et malins, pleins de petits évènements et de possibilités ça et là qui rajoutent des données intéressantes au jeu, j'allais dire, qui vous le font vivre, et j’en passe. Le jeu n’est pas simple et l’explication des règles est un peu longue (il faut s'accrocher au début, c'est pour gamers avertis quoi...), mais quel plaisir quand on commence à s’immerger dans De vulgari eloquantia. Voilà un jeu dont je vais faire rapidement l’acquisition tant il m’a séduit.