Fifty Fifty est bien un jeu de Reiner Knizia. Ne reste alors plus qu'à déterminer de la réédition de quel jeu il s'agit. Zen, ne pas fermer mes chakras... Pas de surprise: le jeu a effectivement existé chez divers éditeurs, sous divers noms, et comme je suis limité en caractères et le mien est bipolaire, je ne vais pas vous les énumérer... Zen, ne pas fermer mes chakras...
Chaque joueur va avoir en main 9 cartes. On révèle une carte humeur, qui avertie combien de demi-masques jaunes de bonne humeur on risque d'avoir si on est le joueur à poser la carte de plus faible valeur et combien de demi-masques bleus de colère on pourrait bien acquérir si on venait à jouer la carte de plus forte valeur. Le but du jeu étant de ne pas posséder de masques, vous imagninez bien que, jouant à tour de rôle, les joueurs vont essayer de se refiler le bébé. Zen, ne pas fermer mes chakras... Et puisqu'on parle de chakras (le corps humain est sensé en avoir sept), on pourra ainsi acquérir jusqu'à sept demi-masques d'un coup !
Deux demi-masques de couleurs différentes se complètent pour former un visage complet, qu'on peut alors défausser, ouf, chakra un peu mieux là. Il faudra donc essayer de trouver l'équilibre tout en embêtant les autres et en gérant au mieux les valeurs des cartes qu'on a en main, car les neuf seront jouées. Tout ça vous fait un peu penser au Yin et au Yang, non ? Vous me direz, ce fut le titre d'une précédente version (Je ne devais pas les citer: me reste encore combien de caractères là ? Zen, ne pas fermer mes chakras...). La partie se joue en autant de manches qu'il y a de joueurs, histoire de se rappeler au bon souvenir des coups bas adverses et de jouer en tenant compte du score actuel. C'est simple, efficace, et ça met une ambiance d'enfer. Comme les chakra quoi: l'harmonie par un compensement mutuel...
Restez zen !