Cela faisait un moment (au moins 2 mois) que j’apportais Fresco au club sans jamais avoir la possibilité de l’installer sur une table. Et puis hier soir, miracle ! Captain Cavern et monsieur Franz se sont assis sagement à une de nos tables, puis ils m’ont regardé installer le (beau) matériel de Fresco. Evidemment, étant déjà des joueurs relativement expérimentés, je leur ai proposer de jouer avec les 3 premiers modules présent avec le jeu de base, à savoir "Les portraits" , "Les commandes de l‘évêque" et "Les mélanges de couleur spéciaux", en leur précisant que Fresco possède aujourd’hui 10 modules qui permettent de varier plaisir et stratégies.

Bon, j’y avais rejouer par 2 fois il y a quelques semaines (en famille), toujours avec les mêmes modules, mais la prochaine fois, je vais changer. Y jouer avec 3 modules, je trouve que c’est déjà bien, mais rien empêche d’en ajouter plus.

…et bien la malédiction de la tuile 24 dans le module « Mélanges de couleurs spéciaux » », malédiction qu’il me semblait avoir déjà bien identifier auparavant, s’est une nouvelle fois vérifier. Captain Cavern s’en est emparé, et il termine…dernier. De très peu, c’est certain, mais bon. Il a pourtant mené un moment, avec une avance qui commençait à inquiéter monsieur Franz et moi-même.

Fresco est clairement un jeu de gestion à « l’allemande » comme on dit maintenant, mais il a un charme qui manque à beaucoup. Ici aussi, on troque des cubes pour en avoir d’autres, mais c’est cohérent : les cubes représentant des pots de peinture, vous devez donner un jaune et un rouge pour obtenir un orange…c’est quand même autre chose que « 2 bois pour une pierre », ou « 2 poissons pour un jambon »….enfin la question de l’équivalence ne se pose pas quoi….c’est co-hé-rent. Suffit de connaître les mélanges des couleurs…rassurez-vous, il y a une aide de jeu. Bon, il n’y a pas que cela. Il faut gérer divers éléments comme l’argent et l’ordre de tour, il faut savoir bien anticiper, ne pas laisser passer de bonnes occasions, se montrer opportuniste, sans exclure une indéniable dimension stratégique.

Monsieur Franz parvient à réussir deux beaux derniers tours et remporte cette partie, alors qu’il était quand même un brin largué à un moment donné. Il a trouvé le moyen d’accumuler une quantité de Thaler assez impressionnante et il marque beaucoup de point à la fin de cette manière. On a pu alors constater que les joueurs, malgré des stratégies différentes, sont obtenu chacun à un résultat satisfaisant, alors que j’ai déjà vu des écarts bien plus importants.

Un vrai plaisir de rejouer à Fresco (dont j'avais joué 2 ou 3 parties lors de sa sortie), un jeu qui a encore beaucoup de choses à montrer….