Je n’avais pas joué à la Citta depuis…des années ! Je viens de réaliser que j'avais déjà référencé une partie sur le site en 2008...qui était jusqu'à hier soir ma dernière partie ! Impensable !

J’étais donc très heureux de ressortir ma boîte , et de faire découvrir ce (beau) jeu à monsieur Cormyr et monsieur Paul. Notre captain Cavern connaît très bien La Citta, et en a de nombreuses parties au compteur, bien plus que moi, et pour cause : ce fut l’un des premiers jeu sa ludo ! Pas mal pour commencer hein ?

Je ne me lasse pas de regarder ce jeu en détail, la finesse des illustrations, la beauté des cartes…mais bon, je vais pas trop m’attarder dans ce CR à vous donner plus de détail sur l’univers Citta (non, ce n’est pas un jeu de mot) car je pense vous en parler bientôt plus longuement.

La partie d’hier à surtout démontrée aux découvreurs que La Citta est avant tout un jeu de conquête territoriale et d’influence. Nous avons joué sans la variante avancée, c’est-à-dire que nous avons adopté la mise en place conseillée pour 4 joueurs.

Et comme je m’y attendais, le captain cavern s’en est bien sorti, et même très bien sorti, alors que monsieur paul, malgré un départ prometteur, a subit les pompes aspirantes de citoyens des cités limitophes, au point de voir disparaître un de ses châteaux. Monsieur Cormyr semblait aussi pas mal placé pour faire une bonne perf, mais là encore, entre le captain cavern et moi, il a été contraint de céder trop de citoyens. Cela dit, il est parvenu à m’en reprendre quelques-uns, et le résultat est là, il fini devant moi. Je pense qu’il a bien saisi certaines choses importantes, comme la subtilités des placements, le bon timing par rapport aux cartes politiques et à la construction de certains bâtiments, etc…

Mais bon, le résultat est impitoyable : Capt’ain Caverne remporte facilement cette partie avec 42 points (36 pour les citoyens, 6 pour les cités), monsieur Cormyr arrive derrière avec 34 points (25 de citoyens, 9 de cités), enore plus loin, il y a votre serviteur avec 27 points (21 de citoyens, 6 de cités) et monsieur Paul termine à 25 points (22 de citoyens, 3 de cités).

Très agréable de replonger dans les problématiques de La Citta, j’en avais besoin pour me remettre en tête certains aspects que j’avais oublié. Merci messieurs.

Quelle classe ce jeu!

Pour ma part, la Renaissance italienne m'inspire beaucoup. Cela est sans doute lié à mes origines!

La Città est assez exigeant et terriblement frustrant car le nombre d'actions est toujours le même (5 par tour) avec 2 (voire 1!), 3 ou 4 cités à gérer... Du coup en cherchant à s'implanter un peu partout, on se retrouve avec moins d'actions à allouer à chaque cité! Vu le nombre de constructions "obligatoires" - le marché pour pouvoir dépaser les 5 citoyens, la fontaine ou les thermes pour dépasser les 8 - les fermes, les fermes et encore les fermes pour donner à manger à tout le monde - un peu de carrières pour gagner quelques pièces... - on se retrouve avec une marge d'erreur assez réduite lorsque vient le choix de s'orienter vers la santé, l'éducation ou la culture...

Et si nous rajoutons à toutes ces figures imposées la tentation (grande... n'est-ce pas Monsieur Le Zeptien?) de sonder le bon peuple, alors là, on se retrouve en cruel déficit d'actions!

J'ai été tenté de fonder une troisième cité sur cette partie, mais l'emplacement le plus viable a été pris d'assault rapidement par Cormyr... J'ai donc fait mon fainéant en gérant mes 2 cités en bon père de famille que je suis!

Merci pour ce commentaire et cette partie Messieurs. La revanche, c'est quand vous voulez!

Très belle partie pour un jeu mêlant placement, majorité, et une sorte de conquête par influence entre ville.

C'est d'ailleurs cet aspect que n'ai négligé et qui m'a fait prendre un retard considérable au 3ème tour, tour où justement Captain Carvern à creusé le premier écart grâce en partie à un petit coup de pouce du destin. En revanche au 4ème tour, Captain Cavern va très bien joué le coup en vérifiant pour la seule fois de la partie la tendance sur l'influence et frapper un deuxième grand coup. L'affaire était close.

Vue fois compris mon erreur, j'ai ramé tout le reste de la partie tentant un coup de poker (de l'ordre du 50/50) sur l'influence du moment pour tenter un retour sur Captain. Raté ! Dommage, vu l'écart final, j'aurais sans doute pu mettre en danger Captain qui l'aurait obligé à jouer de manière moins tranquille son dernier tour où il s'est contenté de construire des fermes pour s'assurer de bien nourrir sa population.

Très bon jeux, vicieux et tendu comme on les aime. S'agrandir trop vite, comme je l'ai fait n'est pas un passage obligé, loin de là car contrairement à ce qu'on pourra croire de prime abord, les points viennent surtout des citoyens que l'on va attirer par l'influence. Il faut donc s'assurer de ses majorités dans les différents domaines avant d'agrandir trop sa ville. Mais ne pas trop traîner pour ne pas se voir complètement enfermé et ne plus pouvoir s'étendre par la suite. Un subtil équilibre à trouver avec un nombre fixe et très limité d'action.

Un seul regret : le design un peu désuet qui marque son âge. En tout cas, à rejouer pour affronter le terrible Captain Cavern qui maitrise parfaitement la bête.