« L’important, ce sont les blasons ! »

Oui, d’accord, j’en avais pas beaucoup, si bien que je termine dans les choux, mais j’ai eu au moins le plaisir de découvrir ce Norenberc de Andreas Steding, un auteur que je connais depuis un moment, notamment grace à Italia, Heart of Africa, Macht und onhe macht ou Kogge, des jeux tellement différents qu‘on a du mal à croire qu‘ils sont de la même personne (Oui, je connais aussi Hansa teutonica, mais bon…). Je surveille ce qu’il produit, mais je reconnais avoir fait l’impasse sur Norenberc…sans doute parce que j’étais dans une autre phase.

On m’avait prévenu : « Achtung ! Norenberc peut provoquer des maux de tête tant il est exigeant en matière de reflexion ». C’est pas faux. Mais acheter ou vendre de la bière, des chaussures, du papiers ou du pain, c’est quand même un peu divertissant, surtout avec un matériel aussi soigné. La mécanique d’ensemble est bien conçu, en proposant une réflexion subtile sur les flux économiques entre les joueurs et les guildes. On rencontre toutefois des problématiques pas faciles à résoudre et je pense qu’il faut bien 2 ou 3 parties pour commencer à se sentir à l’aise. Il faut également surveiller en permanence ce que font vos adversaires et avoir un certain sens du timing.

Norenberc est très intéressant…Certes, il y a une rigueur très « teutonne spiel » (réflexion, réflexion et seulement réflexion + gestion), et je n’y jouerais pas tous les jours parce que j‘ai pas l‘encéphale pour ça, mais j’aime bien quand même.

Mention spéciale pour le matériel : merci au gobelin blanc.

J'ai beaucoup aimé cette partie. Je n'avais joué pratiquement qu'à deux à ce jeux. Et à deux, c'est un brise-neurones. À 3, il est plus difficile de tout contrôler (à moins d'être un super calculateur de à NASA) et j'ai donc jouer un peu plus à l'instinct et du coup j'y ai pris plus de plaisir.

Un peu très intéressant mêlant timing avec flux économique, où il est important de surveiller ses adversaire afin d'anticiper et de contrôler ses majorités.

Sur cette partie, Le Zeptien maîtrise assez bien son influence et son économie mais oublie complètement d'essayer d'obtenir des blasons. Or les blasons sont une source majeure de points. Papi l'aura bien compris et c'est lui qui en aura le plus. 20 points rien que pour les blasons alors que j'en marque 14 et le Zeptien 4 ! Je fais la différence sur la diversité, les majorités dans dans les guildes et la richesse.

Une belle partie à refaire. J'insisterai plus sur l'importance des blasons dans le décompte final la prochaine fois que j'expliquerai les règles.

Et la prochaine fois, je penserai à prendre avec moi un tube d'aspyrium... :P