Olympos

18 juin 2011 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
0
Date
18 juin 2011

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 5 joueurs
Âge
à partir de 10 ans
Durée
75 minutes
Mécanismes
Conquêtes, Placement, Majorité
Thèmes
Antiquité
Date de sortie
10 juin 2011
Auteur(s)
Philippe Keyaerts
Illustrateur(s)
Arnaud Demaegd
Editeur(s)
Ystari Games

Photos

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Le Zeptien
By Le Zeptien | 18 juin 2011 à 00:53

Ah ! Enfin ! Partons donc à la découverte de Olympos...enfin, quand je dis « on », cela concernait surtout Bart et moi-même, car les trois autres joueurs y avaient déjà joué une fois.

Et c’est monsieur Cormyr qui va se coller aux explications des règles. Bon...moi, je les connaissais pour les avoir lues et fait quelques tours à vide, et pour une fois, j’ai réalisé que j’avais rien compris de travers.

Cette partie s’est jouée config 5, mais dans le fond, nous avons joué config 4, sachant que Thomas allait gagner (oui, c'est comme ça des fois chez nous ;) ). Ensuite, l’enjeu était de savoir qui allait finir second entre Cormyr et Bart, tandis que Melias et moi, comme souvent quand nous sommes à la même table, allions tout faire pour laisser l’autre dernier.

Cette partie a été bien plus plaisante que me laissaient présager des commentaires lus ça et là sur la config 5. Ah c’est certain, ça se bouscule sans doute plus que dans les autres configurations, mais cela ne m’a pas dérangé plus que ça. J’ai pas été épargné par les combats, loin de là, mais j’ai pas été tendre non plus.

J’ai eu l’honneur de poser les jetons « croix » sur le plateau. J’ai alors choisi de ne pas recouvrir un seul territoire de l’Atlantide, pensant inviter ainsi les joueurs à faire un rush au sud de la carte. J’ai condamné un seul territoire « à étoile ».

Thomas s’est emparé rapidement de la tuile découverte cavalerie, ce que je fis moi aussi peut de temps après. Les autres joueurs vont se mettre également aux tuiles découvertes, avec des options vraiment variées. Les premières conquetes de territoire furent émaillées de combats (Bart avec Melias par exemple). Je vais moi-même provoquer quelques malheureux incidents frontaliers, que je regrettent bien d’ailleurs, vu que je vais finir avec 3 (!) jetons de populations recouverts. Je vais surtout voir un de mes plans s’écrouler suite à une attaque de Cormyr, perdant ainsi bois et une étoile...je ne savais pas encore que ce combat allait me priver d’une découverte puis d’une merveille que je visais particulièrement.

Les Dieux vont bien nous casser les pieds...j’ai quand même trouvé le moyen de perdre une carte destin suite à l’arrivée de Nemesis en...seconde position ( :roll: ). Plus tard, je vais me préserver des courroux divins, mais pas au point de bénéficier d’éventuels avantages dont profitaient souvent Cormyr et Thomas.

Durant cette partie, j’ai également pu réaliser à quel point certaines découvertes pouvaient s’avérer puissantes dans certaines occasions. La démocratie, la cavalerie, la medecine, l’agriculture, etc...Olympos est vraiment un jeu de développement, mais évidemment, on ne peut pas tout faire.

Les pions "sablier" sont bien plus importants que je le pensais, mais j’ai eu la confirmation de ce que je savais déjà : l’une des clefs de la réussite à Olympos, c’est d’abord essayer de faire un maximum d’actions en un minimum de temps, et je n’ai sans doute pas été très efficace sur ce plan. Pourtant, je connais déjà bien ce mécanisme "d’actions qui coutent du temps", l’ayant rencontré déjà dans des jeux comme Jenseits von Theben ou Tinners' trail.

Cormyr, de son coté, va regretter un tirage malheureux de cartes "Destin" pour lui-même. Il est vrai que sur ce plan, un peu de réussite est nécessaire, mais ce n’est pas décisif non plus je pense.

La fin de partie fut l’occasion d’une petite passe d’arme amusante entre Melias et moi. Craignant de finir dernier, Melias voulu jouer le classement, en pensant à juste titre que si il pouvait finir devant quelqu’un, c’était moi. Il me priva alors de mon seul territoire en Atlantide…Je vais alors me venger en le récupérant, alors que je pouvais attaquer Bart et même prendre un territoire qui était vide juste à coté, le tout se jouant au poil de points près car j’étais justement sur la piste des points. Et au final...

hé! hé! hé!... ;)

Je pense que tous les joueurs ont apprécié la partie et le jeu, sauf peut-être Melias qui admet que Olympos, bien qu’il le trouve intéressant, n’est peut-être pas tout a fait un jeu pour lui.

Pour moi, ce fut une partie découverte très agréable, et une nouvelle fois, Philippe Kayaerts nous propose ici un jeu élégant, très bien édité par Ystari, qui possède selon moi la plus belle gamme de jeu pour gamers parmi tous les éditeurs français.

Et maintenant, la config 3 ou 4...