Perikles

27 avr. 2014 | par polybe

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
6
Date
27 avr. 2014

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 5 joueurs
Âge
à partir de 13 ans
Durée
2 minutes
Mécanismes
Hasard, Placement, Affrontement, Majorité
Thèmes
Antiquité
Date de sortie
1 janv. 2006
Auteur(s)
Martin Wallace
Illustrateur(s)
Peter Dennis
Editeur(s)
Warfrog

Scores

# Nom Score
1 Julien 38
2 Stéphane 38
3 polybe 49
4 stephane 38
5 Deadplayer 35
6 Mikael 49

Photos

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Il y a 3 commentaires

polybe
By polybe | 27 avr. 2014 à 23:17

« Un jeu pas trop compliqué et en deux temps », c'est comme ça que j'ai décrit le jeu Perikles à mes quatre complices lors du dernier – et très wallacien - week end jeux .

Dans la première décade de cette partie, nous avons observé un début de guerre du Péloponnèse très éloigné du récit de Thucydide. A l'issue d'élections peu assurées, c'étaient les premières pour 4 des 5 postulants, Mikaelos l'emporte dans trois cités, la petite Mégare mais surtout les antagonistes, Sparte et Athènes ! Comment les quatre autres concurrents– trois novices et moi – avons réussi cette performance, je me le demande encore. Pas grave, me dis-je en préparant mes hoplites thébains, l'ami Mikael ne pourra être partout et il va se faire écraser sur tous les fronts !

Or, point du tout. Horreur bis : Julianos et Deadplayer, respectivement archontes de Corinthe et d'Argos, dirigent leurs flottes et leurs phalanges l'un contre l'autre ! Il ne reste plus que le satrape achéménide Stephanos comme allié de Thèbes contre la ligue sparto-athénienne !

Un peu dépité, je concentre alors toutes les forces thébaines dans une expédition contre les cités de Sicile qui sont de bonnes copines de Sparte et d'Athènes. (7 PV, la plus grosse tuile de guerre du jeu). Hélas, avec l'aide combinée des égaux spartiates et des marins athéniens à Syracuse, l'expédition de Sicile fut un désastre lamentable pour l'agresseur, ce qui resta la seule chose historique de cette première décade.

Les deux décades suivantes seront un peu moins consternantes et quand Mikael l'emporte au final, nous le talonnons de très près. Mais ce n'est pas pour cela que je voulais rédiger un petit compte rendu de cette partie.

Non, je voulais en fait surtout parler de la petite variante que j'ai choisi d'appliquer au jeu. Périkles a été décrié pour son système de combat nécessitant une table de rapport de force et surtout d'innombrables jeux de dés. « Lourd, ennuyeux, aléatoire... » ont dit les uns. « Libératoire et plein de suspense » ont répliqué les autres.

La variante est la suivante :

Quand il y a un double combat naval et terrestre (ou l'inverse), on ne lance pas de dés lors du premier combat, l'avantage est tout simplement donné au camp qui a la plus grande force. Le second combat, qui s'achève quand un protagoniste obtient deux avantages, est joué selon la règle.

Quand il y a un seul combat sur la tuile, un premier avantage est donné au camp majoritaire et la suite du combat se fait selon la règle.

Il faut adapter deux tuiles spéciales, la flotte perse et la cavalerie thessalienne, considérant que jouées au début d'une bataille, elles donnent un avantage gratuit (mais non final).

Cela fonctionne et on gagne du temps sans supprimer tout à fait le système de jeu d'origine qui donne de bons moments quand de temps en temps les statistiques sont bouleversées.

Au bout du compte, en tout cas, les cinq joueurs ont été ravis de leur partie de Périkles.

PS: oui, je sais, dans la photo de partie, les positions des attaquants et des défenseurs sont inversées. Bon sang, c'est sûrement ça qui a semé la confusion dans mon bataillon sacré thébain!

polybe
By Le Zeptien | 28 avr. 2014 à 21:13

Je cite : "Quand il y a un double combat naval et terrestre (ou l'inverse), on ne lance pas de dés lors du premier combat, l'avantage est tout simplement donné au camp qui a la plus grande force. Le second combat, qui s'achève quand un protagoniste obtient deux avantages, est joué selon la règle.

Quand il y a un seul combat sur la tuile, un premier avantage est donné au camp majoritaire et la suite du combat se fait selon la règle".

Oui, pourquoi pas...

Et quand il y égalité des forces, on applique la règle normale ?

polybe
By polybe | 29 avr. 2014 à 08:09

Je n'y ai pas songé (mais sur 21 batailles, aucun cas d'égalité de force ce week end!) mais oui, je suppose que la règle normale s'impose en cas d'égalité.

Après, il y a mille façons de changer cette règle de résolution de combat qui ne participe pas massivement au charme du jeu. Ma petite proposition vise surtout à limiter la quantité de jets de dé (divisée par deux) tout en gardant le mode de calcul de l'auteur.

A noter que mes 4 camarades, tous novices, ont apprécié le jeu mais certains ont trouvé le système de combat avec sa table de rapport, trop lourd, même avec ma variante. Je précise que mes compagnons sont avant tout des rôlistes et non des wargamers. Ceci explique peut être cela.

Moi ce que j'aime dans Périkles, outre ce thème évocateur, ce sont les savants calculs pour prendre le pouvoir dans telle ou telle cité grecque (ou pour ne pas prendre le pouvoir d'ailleurs!) puis le dosage de l'effort militaire au regard de l'enjeu de la bataille et de l'intérêt de rabattre le prestige de telle cité. On retrouve bien sûr des considérations présentes dans Princes of the Renaissance quand les joueurs ont des intérêts dans plusieurs cités en guerre.