Porto Carthago
29 nov. 2010 | par Le Zeptien
Spécifications de la partie
- Nombre de joueurs
- 5
- Date
- 29 nov. 2010
Spécifications du jeu
- Nombre de joueurs
-
3 à 5 joueurs
- Âge
-
à partir de 12 ans
- Durée
- 90
minutes
- Mécanismes
- Pose d'ouvriers
- Date de sortie
-
1 janv. 2010
- Auteur(s)
- Bernd Eisenstein
- Illustrateur(s)
- Oliver Schlemmer
- Editeur(s)
- IronGames
Il y a 1 commentaire
Une partie de Porto Carthago, config 5, Bloodyraoul se chargeant de l’explication des règles.
N’ayant pas joué à Péloponnèse du même auteur, je n’abordais pas le jeu avec une impatience particulière, mais j’espérais quand même passé un bon moment ludique, ce qui fut le cas…mais Porto Carthago en était-il vraiment la cause ?
Porto Carthago propose quelques originalités. Certes, une nouvelle fois, nous avons là un jeu de pose d’ouvriers – en l’occurrence ici de serviteurs – mais on ne les récupère pas comme on veut, et il faut même faire des placements valables pratiquement toutes la partie, ce qui impacte sur le nombre de serviteurs dont vous disposez au tour suivant. Car il en faut de ces braves gens, pour aller au temple, dans le phare, au palais (ce qui rapporte des points de victoire en fin de partie) dans les docks, pour activer des actions, pour les navires…
Des navires viennent accoster dans le port de Carthage, et il faut être placé sur le bon dock et disposer des bonnes marchandises pour gagner talents (la monnaie du jeu) et réputation. Tout cela est assez astucieux, car si on peut prévoir sur le long terme, un petit malin peut vous jouer des tours de bien des manières (en agissant notamment sur l’arrivée des navires)…on a donc une bonne interaction, suffisante pour se faire des petites crasses très sympathiques. Les points de victoire du Palais s’achètent, et plus on attend, plus ils coutent cher, sauf si on est parvenu à se placer assez souvent sur une « route » dont j’ai oublié le nom, et qui permet de rajouter des serviteurs au palais avant le décompte final.
Je me souviens plus exactement du classement, mais Bloodyraoul et moi étions à égalité (8 serviteurs au palais), et c'est l'argent restant qui fera la différence : Je gagne la partie grâce à 5 petits talents supplémentaires.
La partie a connu parfois des péripéties amusantes, comme par exemple avec Etienne qui a manqué de réussite sur les renouvellements du marché (que de sous dépensés pour…rien). J’aime bien la répartition renouvelée à chaque tour des actions possibles, ce qui fait varier leurs coûts. Pour le reste, j’ai trouvé le jeu « sympa » mais de là à avoir envie d’y revenir régulièrement…
Porto Carthago est vraisemblablement un jeu intéressant, mais par rapport aux nouveautés auxquelles j’ai joué récemment, je le trouve un ton en dessous d’un Troyes, d’un Inca empire, ou d’un Poséidon, ce qui m’empêche peut-être de l’apprécier à sa juste valeur. Aussi, je conseille quand même de l’essayer.