Hier soir, première partie pour les 4 joueurs de Princes of the Renaissance, une rareté wallacienne . J’explique les règles (qui ne sont pas très longues ni complexes d’ailleurs) puis je me suis attardé sur les différentes tuiles du jeu, qui en font toute la richesse.

Et bien non cher Palferso, je n’ai pas mis de scores ! Et vous savez pourquoi ? Vous aviez en fin de partie 8 lauriers, Bloodyraoul 2, Tyrion 1 et moi 1…ce qui fait 12 lauriers. Rien d’anormal si dans les trois décades, toutes les guerres (4 par décade dans le cadre de notre config) on été jouées et si les guerres se sont toutes soldées par une victoire d’une cité ayant un codottière ; Sauf que, en jouant Lorenzo de Medici, Bloodyraoul à mis son veto à une guerre et qu’en plus, la tuile trahison qui donne une guerre supplémentaire n’pas été jouée ! Donc…on a fait une guerre de plus ! Qui en a profité ? Mystère, mais ça fausse un peu tout en ce qui concerne les points victoires non seulement des lauriers, mais aussi des PVs de l’argent et sans doute aussi des points d’influence ! Très certainement, nous avons fait une erreur de débutant à un moment donné en oubliant d’avancer le marqueur des guerres. Un oubli dommageable dont il faudra se méfier la prochaine fois.

Malgré notre bévue d’hier soir (et de toute manière, je pense que Palf était très bien placé pour l’emporter…victoire morale incontestable donc), une première partie sur un tel jeu (qui se révèle riche et intense…en fourberie notamment) est toujours très instructive. Tout d’abord, nous avons réalisé que laissé un joueur seul en position d’acheter les tuiles d’une cité au statut élevé (ce qui fut le cas de Bloodyraoul avec Florence….en effet nous avions tous déjà des tuiles de 3 cités différentes) est une chose à surveiller de très près, surtout si il a les fonds pour le faire. Il faut réagir pour faire tomber le plus bas possible le statut de la cité, ce qui nécessite de « consommer » des guerres, …dont le succès n’est pas une certitude. Bon, sur ce point là, nous avons réagit comme il convenais je pense...un peu trop peut-être aussi en ce qui me concerne, car j'ai mal mesuré le danger de l'accumulation des lauriers de Palf, et je suis resté obnubilé par Florence et mon avis de faire passer Milan devant.

Ensuite, mais là nous avons été pris de court, et sûrement pas joué comme il fallait, il faut faire très attention à quelqu’un qui a de quoi être Condottière (du militaire costaud en attaque ou défense), qui a de quoi devenir souvent condottière (les points d’influences…en particulier si il peut en faucher régulièrement aux autres grâce à des tuiles trahison ou politiques), et qui gagne son 5 ième ou 6 ième combat (ce qui lui rapporte déjà 15 ou 21 points). Or, sur ce dernier point, nous avons été un peu amorphe, ne sachant pas en fait comment nous y prendre pour empècher Palf d’être dans tous les coups durs. .

Après réflexion, il aurait fallu :

- Tirer beaucoup plus de tuiles trahison (pour bloquer par exemple Palferso dans ses enchères, où lui corrompre plus souvent des troupes). Or Si j’en ai pris quelques-unes (mais pas toujours bien utilisées) Bloodyraoul en pris peu, et Tyrion pas du tout.

- Accélerer le jeu à la fin en mettant aux enchères des tuiles évènements. En effet, mettre fin subitement à une décade avant que toutes les possibilités de guerre (4 par décade) ne soient épuisées eut été une bonne idée. Pour mémoire, Palf prend quand même 8 ( !!) Lauriers (36 points en fin de partie !! rien que sur cela)

- Se montrer moins radin sur les enchères pour être Condottière, afin d’empècher un joueur aux nombreux Lauriers (à partir de 5, faut tirer la sonnette d’alarme je crois) d'avoir l'opportunité de combattre (et surtout gagner) à nouveau.

De plus, il faut pas sous-estimer les échanges argent-points d’influence entre les joueurs. En effet, cela peut-être important de faire momentanément alliance de cette manière. Bon, hier soir…heu…il y a eu comme une « erreur d’appréciation » de mon cher Tyrion qui as eu le tort de ….ben de me confiance au moment d’une enchère sur Condottière….si il m’avait obligé à réaliser un echange immédiat « argent contre point d’influence » avant d’enchérir, j’aurais été contraint d’accepter vu la situation. Mais la, ça reposait sur une vague promesse, et le maestro l’a écrit noir sur blanc : les promesses peuvent ne pas être tenue ! C’est la règle, j’y peux rien…pardon, monsieur Tyrion, mais c’est la faute de Wallace et blablabla….en tout cas, nous en avons rit de bon cœur et je sens que sa vengeance sera terrible ! Brrrrrrr !!!

Bon, il y aurait encore plein de choses à dire sur les tuiles politiques et leur répartition entre les joueurs, ce qui est aussi très important, mais j'abrège.

Enfin, une bien belle découverte pour moi de ce Wallace que je ne connaissais que de réputation, mais pour les autres participants aussi je pense, ce fut très interessant...on remet ça quand vous voulez messieurs.