Princes of the Renaissance

5 juin 2009 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
4
Date
5 juin 2009

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 6 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
150 minutes
Mécanismes
Enchères, Négociation
Thèmes
Historique, Renaissance, Politique
Date de sortie
2015
Auteur(s)
Martin Wallace
Illustrateur(s)
Peter Dennis
Editeur(s)
Mercury Games

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien 29
2 Zhor 30
3 Mr Lau 42
4 Tyrion 37
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Le Zeptien
By Le Zeptien | 5 juin 2009 à 00:00

Hier soir, Mr Lau, Zhor, Tyrion et moi-même avons décidé de nous replonger dans l’atmosphère sulfureuse de l’Italie de la fin du XV ième siècle.

J’explique les règles pour Mr Lau qui n’avait pas encore joué à ce jeu (Zhor non plus mais il connaissait les règles), un jeu qui exalte la confiance, l’esprit de bon voisinage, les sentiments les plus nobles et surtout l’amour de la paix dans le soucis du bien des peuples.

Et avant de commencer la partie, j’ai entamé un discours très flower-power, façon « Vous êtes mes amis et je vous aime tous ».

Ben je suis au regret de dire qu’ils n’ont rien compris à l’esprit du jeu ! La partie fut une suite de combats, de trahisons, de fourberies honteuses, de manœuvres mesquines, d’odieux complots ! Si, si, si, parfaitement. Et moi, pauvre chevalier sans peur et surtout sans reproche, je me suis retrouvé perdu dans cette univers où Machiavel rime avec comportement naturel. Heu...bon, il est possible que n’y étais pas complètement perdu, mais en tout cas, mes compagnons de jeu, que dis-je, mes adversaires...non, la bande de fourbes qui m’entourait, ben ils se sont montrés pire que moi...scandaleux non ?

Une nouvelle fois, cette partie de PotR allait offrir au joueur une histoire riche en rebondissements.

Tyrion choisit Baglioni, Zhor s’empare Bentovogli, moi de D’Este et Mr Lau de Maletesta (enfin sauf erreur de ma part, car j’ai brusquement un petit trou de mémoire là).

Les joueurs vont commencer par s’intéresser aux tuiles militaires, si bien que rapidement, chacun des joueurs avait de quoi prétendre devenir condottiere. Cela eu pour effet de répartir les jetons lauriers de victoire, si bien que la partie ne s’est pas jouée sur le militaire. Comme souvent, les villes vont voir leur prestige évoluer au gré des évènements, mais Naples sera la plus régulière en atteignant le plus haut niveau en milieu de partie…et y restera. Derrière en revanche, la lutte fut rude.

J’avais pris fait et cause pour Florence, dont je possédais 2 tuiles politiques (Une tuile « Banking » et celle de Lorenzo de Medicis qui allait me servir par 3 fois)…plus tard, ce fut une tuile Naples et une Milan (toutes 2 « merchant ») qui vinrent rejoindre ma panoplie. Zhor a un peu tardé à prendre des tuiles cités, avec pour conséquence des hésitations sur les guerres à mener, mais il termine la partie avec une tuile Milan, une Venise et 2 Rome (cité illustre qui n’a pas été plébiscité durant toute la partie). Mr lau avait du Milan, Venise et une Naples, alors que Tyrion semblait plutôt à l’aise avec 2 Naples, une Venise et une Milan.

De nombreuses tuiles « trahison » furent jouées (mais le tas ne fut pas complètement épuisé).

La fin de partie est tout a fait révélatrice des possibilités que PotR offre en terme d’astuce et de ruse...pour ne pas dire de fourberie par crainte de me répéter.

Suivez bien le truc...

Tyrion provoque une guerre entre Milan (en attaque) et Florence (en défense) grace à une tuile trahison (guerre supplémentaire). J’étais un brin décontenancé, car j’espérais faire monter Florence grâce à des tuiles artistes…la seconde place était en effet jouable pour cette cité. De plus, après avoir utilisé le pouvoir de Lorenzo de Midici (véto sur une guerre), je pensais être tranquille car les guerres de la troisième décade étaient terminées.

Il me vient alors l’idée de devenir le Condottière de Milan (j’avais une capacité en attaque franchement pas terrible)...pour perdre contre Florence ! Je balance ainsi mes derniers points d’influence...et j’emporte l’enchère.

Arrive alors la plus monstrueuse arnaque de la partie : mr Lau, qui avait le pape (et donc la sainte ligue) décide malicieusement d’appuyer mes troupes ! Et c’est donc avec un profond désespoir que je gagne ensuite le combat, gagné si largement qu’en plus, Florence va descendre de 2 crans sur l’échelle des statuts (Bouhou ! Snif...)

Au final, les tuiles Naples vont rapporter 10 pts, Milan 7 points et les trois autres cités seulement 2 points par tuiles, car toutes dans une égalité parfaite !

Belle victoire de l’ignoble mr Lau (le coup du pape…grrrrr !!!) qui marque notamment 10 points en étant le plus riche en or et en point d’influence au moment du décompte. Zhor sera celui qui aura le plus grand nombre de lauriers (4, soit 10 points). Tyrion est celui qui va prendre le plus de points grace au tuiles politiques (29) . Je prends 7 points grâce aux tuiles « évènements », Zhor également.

Une bien belle partie sur un jeu prenant et drôle, riche en rebondissements et filouteries possibles, avec un thème en plus très présent...Je crois que tous ont aimé ce jeu du maestro Wallace.