Princes of the Renaissance

22 févr. 2013 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
0
Date
22 févr. 2013

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 6 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
150 minutes
Mécanismes
Enchères, Négociation
Thèmes
Historique, Renaissance, Politique
Date de sortie
2015
Auteur(s)
Martin Wallace
Illustrateur(s)
Peter Dennis
Editeur(s)
Mercury Games

Photos

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Le Zeptien
By Le Zeptien | 22 févr. 2013 à 12:06

L’un des jeux les plus vicieux de la dernière décennie était de sortie hier soir. Oui, le rare (et cher), le tortueux, le fourbe, le terrible Princes of the Renaissance.

Nous étions cinq condottières à la table, dont un seul était débutant sur ce jeu du Maestro, à savoir monsieur Thieumm.

Monsieur Zhor s’est chargé de lui expliquer les règles, et nous sommes donc repartis une nouvelle fois dans cette Italie si agitée à cette époque pour serrer la pince de Leonard, Boticelli, Lorenzo de Medici ou Machiavel, et faire un bisou à Lucrèce Borgia.

J'ai opté pour Rimini, monsieur Thieumm pour d'Este, monsieur Briac pour Montefeltro, monsieur Zhor pour Bentivogli, et monsieur Nicolas pour Perugia.

Et ben ! Vous savez, il y a des jeux que vous aimez, mais qui eux par contre ne vous aiment pas. Une nouvelle fois, je vais connaître une épouvantable déroute à Princes of the Renaissance, voyant tout mes beaux plans tombés par terre. Je suis parvenu à m’octroyer le pape à la première décade, ainsi que le Doge de Venise. Lorenzo Medici et Fedrigo Borgia viendront rejoindre ma tuile vénitienne plus tard, mais... c’est tout ! Oui, régulièrement à court d’argent, souvent battu sur les enchères, je vais manquer en plus d’un poil de réussite sur les guerres malgré mon armée axée « condottière défensif », en accumulant enchère perdue, défaite ou résultat nul. Un seul petit laurier allait me revenir, et encore, de justesse (merci au pape Thieumm). ;)

Question famille, 3 joueurs se sont partagés les tuiles de Milan de valeur 10, et on retrouve ces trois joueurs là sur le podium. Rien d’étonnant donc à ce que je termine loin des premiers, surtout que je vais marquer que 12 points (!) sur les tuiles familles…j’en ai encore les larmes qui me montent aux yeux. Faut dire aussi que j’ai commis mon erreur habituelle qui consiste à avoir trop tôt dans le partie 3 tuiles de familles différentes, si bien que j’ai eu souvent l’arrière-train entre deux chaises au moment des guerres. Quand Rome attaquait Venise par exemple, je faisais comment moi ? J’ai levé au total 3 vetos pour éviter de voir une de mes cités dégringoler de 2 rangs, mais naturellement, cela n’a pas suffit. Certes, pour Venise, j’avais le soutien théorique de monsieur Briac, comme de monsieur Nicolas pour Rome, mais ce fut parfois plus de circonstance...et surtout pas régulier.

Beaucoup de calculs, d’évènements fourbes et de franches rigolades pendant cette partie, comme à chaque fois à POTR. On notera que monsieur Thieumm fut un pape vénal, ayant été contraint de le soudoyer financièrement pour qu’il n’intervienne pas avec sa sainte ligue et en ma défaveur dans un conflit. On a pu aussi constater que monsieur Zhor avait l'art de dégainer les freeze bid en rafale.

Pour avoir une idée de la répartition des résultats, je vous invite à regarder la feuille des scores. Malgré ses 15 points de lauriers et 43 points de cités, monsieur Nicolas l’emporte de 2 points seulement sur monsieur Briac qui prend 17 points notamment grâce aux commerçants. Il lui manque 2 petites pièces d’or pour être le plus riche, ce qui lui aurait donné la victoire.

Une belle partie qui a fait dire aux participants qu’on amenait pas assez souvent Princes of the Renaissance.