Signorie

2 juin 2016 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
3
Date
2 juin 2016

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 4 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
120 minutes
Mécanismes
Combinaisons, Dés, Pose d'ouvriers
Thèmes
Renaissance
Date de sortie
2015
Auteur(s)
Andrea Chiarvesio, Pierluca Zizzi
Illustrateur(s)
Mariano Iannelli
Editeur(s)
What's Your Game?

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien 171
2 Captain Cavern 170
3 Monsieur Fred 114
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Le Zeptien
By Le Zeptien | 2 juin 2016 à 19:27

C’est en compagnie de notre Cap’tain Cavern et de monsieur Fred que j’ai passé cette soirée ludique du mardi, avec en vedette Signorie.

Signorie, cela faisait un moment que je devais l’amener au club, mais j’arrivais pas à me décider… et puis hier soir, je l’ai glissé dans un sac avec Reef encounter (clin d'oeil aux connaisseurs de la guerre dans les reefs) et cette fois, j’ai pu étaler le plateau tout en longueur de Signorie sur une table de Terraludis.

La Renaissance Italienne vue avec Dédé....

Des cités-états, des mariages, des ambassades, des guerres, des alliances, des trahisons, des intrigues pour élever sa famille dans la société de l‘époque, le commerce, mais aussi les inventions, les œuvres d’art, etc…L’Italie de la Renaissance est un très beau thème pour un jeu de plateau et il a été souvent à l’honneur : pensez par exemple à Princes of the Renaissance, Les princes de Florence, La Citta, Léonardo da Vinci, Medici, Magnifico, Condottières, etc… Personnellement, ce thème m’attire irrésistiblement, un peu comme les français de l’époque qui étaient fascinés par l’Italie. Je ne pouvais donc pas passer à coté de ce Signorie (pour "Signoria", une nouvelle forme de gouvernement nous dit-on) mais je dois avouer que si le thème avait été différent, je me serais peut-être pas arrêté sur cette boîte… oui, les jeux avec mécanisme de choix de dés pour activer des actions m’ont parfois un brin refroidi. Par exemple, j’ai été assez peu convaincu par Roll for The Galaxy, Euphoria, Hyperborea (de A. Chiarvasio et P. Zizzi, comme Signorie) ou encore Discovery… par contre, j’avais bien aimé Bora-Bora ou tout simplement Kingsburg (où nous retrouvons d'ailleurs

A. Chiarvasio). Après explications des règles par votre serviteur, nous nous somme lancés tout trois dans cette lutte de 7 manches pour devenir une des familles les plus renommées d’Italie.

Quelques considérations générales....

A Signorie, l’interaction est indirecte et pourtant vos adversaires peuvent quand même vous mettre la pression et de différentes manières. Chaque choix de dés (4 maximum par manche) devient difficile au fur et à mesure que la partie avance, et ce n’est pas le Cap’tain Cavern qui me contredira : il va commettre une petite imprécision en fin de partie qui lui sera fatal.

Le jeu propose de nombreux défis et regorge de petits mécanismes très sympa. Il vous faudra apprendre à disposer en permanence d’assez de monde pour les envoyer sur le plateau central, ou pour vous en servir comme monnaie d’échange contre une action assignement. Vous devrez aussi former les membres de votre famille, en envoyant les hommes étudier la religion, la politique ou l’art militaire. Quand au femmes, et bien heu…comment dire… elles sont là surtout pour se marier quoi, ce qui vous fera gagner quelques blasons de plus.

Les assistants sont fort utiles, et je vous recommande de ne surtout pas les négliger. Certes, ils demandent un certain investissements au début, mais comme ils s’activent ensuite automatiquement lorsque vous sélectionnez un dé de la couleur de leur colonne, vous allez être ravi de certains avantages qu’ils procurent. La perspective des récompenses de fin de tour sera pour vous toujours un vrai casse-tête : je prendrais bien ce dé de valeur 6 là, mais je dépasserais largement les 13 points de dé et donc adieu la mariée et la tuile récompense qui va avec… Vous verrez que pour cette raison, vous serez parfois tenté de joueur que 3 dés au lieu de 4...

Le système de collection des blasons crée à lui seul une tension un peu particulière et l’opportunité de poser avant les autres sur une cité vous oblige à anticiper vos actions et même à vous battre pour la première place dans le tour.

Conclusion temporaire...

Il y a beaucoup de coups subtils à jouer dans Signorie, mais l’esprit fourbesque qui devrait émaner du thème ne ressort pas complètement. Il y a bien quelques coups vachards à jouer sur les blasons ou les dés, mais nous sommes loin quand même des coups-bas fréquent d’un Princes of the Renaisssance. Néanmoins, j’aime beaucoup ce Signorie dont les deux auteurs ont maintenant une solide réputation dans le monde du jeu de plateau…. Ça me fait penser qu’il va vraiment falloir que je m’attaque à l’intrigant Asgard de P. Zizzi.

Un (faux) Mea culpa : Enfin bref, une belle soirée, et je demande encore pardon au Cap’tain de lui avoir grillé la victoire d’un tout petit point après le décompte final. Quand je pense qu’il a été en tête durant les deux tiers de la partie… ça doit être rageant non ? :roll: :P :twisted:

Quant à monsieur Fred, ah ben zut alors : je réalise seulement maintenant que durant les explications des règles, j'ai oublié de lui dire qu'il fallait marquer des points... toutes mes confuses... :twisted: :P