Dreadfleet, un super jeu Games Workshop!
Matos à couper le souffle, une boîte bien remplie. Un point que j'ai trouvé primordial et qui a motivé mon achat : la présente d'un tapis de jeu représentant les mers du vieux monde, chose qui manquait à Man'o'war, si on peut dire l'ancêtre de Dreadfleet.
Chaque joueur incarne soit les gentils soit les méchants, une figurine de navire et une carte à chaque fois, voire plus selon les scénars. Chaque bateau à ses petites capacités spéciales et même si les fiches sont figées, le jeu permet des variations grâce au système et de petites originalités comme le vent qui souffle dans les voiles et intervient sur la distance de mouvement des navires.
Gros point sympa : les cartes événement tombent à chaque tours et bouleversent la partie. Alors les gros joueurs râlent mais je trouve que ça permet de nous échapper un peu des phases "je bouge, je tire, je charge"
Les bateaux ont des points de structure qui permet de les rendre plus ou moins résistants, même si tel ou tel dégât peu influencer les stats de la figurine, c'est sûr que sans gouvernail...
Enfin, le bouquin est bourré de fluff et de background qui nourrit bien le tout, en bref un jeu sympa, bien fournit en règles et en péripéties!
A l'abordaaage!
<>
Sensations fortes sont au rendez-vous dans Blood Bowl!
Jeux de foot américain baigné dans l'univers de warhammer, Blood Bowl vous permet de monter une équipe de footballeurs avec une des races du vieux monde. L'objectif du jeu : marquer le plus de buts!
Ce qui frappe d'entrée dans un jeu de figurines, parce qu'à la base un jeu Games Workshop s'inscrit d'emblée dans cette catégorie, c'est le peu de figurines nécessaire pour jouer à Blood Bowl. Minimum 11 joueurs et jusqu'à 16 au max.
Le jeu se déroule en deux mi-temps de 8 tours de jeux, chose originale : une action provoquant un "turnover" généralement la perte de la balle, met immédiatement fin au tour. Puisque tout se joue aux dès il semble donc important de limiter ses jets de dès à des actions "réalisables" plutôt que de tenter des jets audacieux trop tôt.
On pourrait se demander si le jeu ne va pas vite devenir frustrant à cause de tous ces jets mais non, puisque tous les jets ne sont pas identiques et subissent les modificateurs des événements du jeu. Un placement ou une action pourra influencer un jet de dès en le boostant, par exemple.
Il y a un côté jeux d'échecs dans la règle qui stipule que toute figurine touchée doit réaliser toutes ses actions, on ne peut pas la lâcher après une action puis revenir vers elle au cours du même tour.
Idem, il faut penser à l'avance aux coups qu'on va réaliser avant de bouger ses figouses car après, c'est trop tard!
Parfois il faudra réfléchir à "qui fait quoi?" avec qui piquer la balle, avec qui faire un soutien offensif, avec qui tabasser les méchants pour faire passer le porteur de balle.
Les règles sont à ce niveau un peu lourdes à encaisser. Le jeu propose une version light, mais je trouve qu'elle présente peu d'intérêt. Les joueurs devront également s'approprier leurs équipes, différentes au niveau des caractéristiques selon les races.
Autre point : il n'y a pas d'équipe prédéfinie dans les règles mais à la place chaque joueur possède 1000.000 de PO (pièces d'or) pour recruter ses joueurs. Au début on pioche un peu de ci de là et l'équipe est un pot pourris de tout à la fois mais après quelques parties les rôles deviennent évidents et on sais comment monter une équipe qui tient la route.
Autre point proposé par une version plus poussée : les équipes évolutives. Vous pouvez conserver votre équipe d'un match à l'autre. Les joueurs gagnent de l'expérience et peuvent monter en niveau et ainsi acquérir de nouvelles compétences!
Chaque évolution augmente le coût du joueur et donc de l'équipe, chose pratique : les concepteurs ont prévu cette éventualité et un système de "primes de match" permet de rééquilibrer l'équipe la moins "chère".
Ainsi vous pourrez jouer contre n'importe qui en gardant votre équipe, ce que je trouve très réaliste.
En revanche, vos joueurs se blessent parfois pendant les matchs. Certaines blessures persistantes ne guériront peut-être jamais, vous obligeant à vous séparer d'eux.
Blood Bowl offre un vrai challenge stratégique, offre une part de hasard qui peut être influencée mais aussi une vraie prise de risque dans l'entreprises d'actions désespérées pour revenir au score!
Quoi de mieux que de lancer sa balle sur un joueur dans la zone d'enbuts pour renverser le cours du jeu, voire gagner le but décisif!
<
Dreadfleet, c'est le débarquement des Pirates des Caraïbes dans l'univers de Warhammer ! Il est clair qu'une fois encore Games Workshop s'est inspiré de ce qui l'entoure pour nous pondre ce jeu.
Le matériel est somptueux et je pèse mes mots. L'ensemble du matériel est d'une très grande qualité et surtout il est complet : avec une boite de jeu on peut non seulement constituer les deux flottes en jeu (10 navires en tout) mais aussi le champ de bataille (nappe de jeu, îles et épaves).
Au niveau des règles, on est sur quelque chose de relativement classique même si l'auteur y a ajouté quelques idées plutôt originales et clairement importées du monde du jeu de plateau. Attention, certaines règles privilégient la jouabilité au réalisme. Par exemple la gestion du vent peut en choquer certain. Au final on a quelque chose de simple et efficace.
Où est le piège ? Il y en a deux.
Tout d'abord le hasard est très présent. Certes c'est un jeu avec des dés mais il faut aussi y ajouter des cartes de destin et des dégâts tirés aléatoirement. Ce hasard peut clairement parfois empêcher les stratégies de se mettre en place. Mais c'est paradoxalement aussi ce qui fait le sel du jeu : il arrive toujours quelque chose et cela donne un petit grain de folie au jeu. Bref, c'est aléatoire mais c'est fun !
Le deuxième point est la multitude de petites règles spéciales : chaque navire en possède deux et au fur et à mesure de l'avancement d'une partie plein d'autres viennent s'y ajouter (cartes de destin, dégâts spéciaux, etc.). Difficile de ne pas en oublier.
Mon conseil, jouer à Dreadfleet en équipe où chaque navire est commandé par un joueur. On supprime ici totalement le problème de la multiplication des règles spéciales (plusieurs cerveaux c'est toujours mieux qu'un ) et surtout l'ambiance est survoltée !
Et surtout, jouez 100% peint ! Même avec une peinture basique, le matériel est magnifique. Ne vous en privez surtout pas...
Dreadfleet est clairement un bon jeu, servi par un matériel fabuleux. Malheureusement plus édité, il vaut cependant le coup si vous avez l'occasion de mettre la main sur une boite au fin fond d'un magasin.
Space Hulk fait partie de ces jeux rentrés dans la légende ludique. Lorsque Games Workshop a annoncé vouloir en faire une v3 en 2009, on pouvait craindre le pire...
Du point de vue du matériel, c'est un sans faute ou presque. Des dalles de jeu superbes (peut-être un poil trop brillant) et des figurines à tomber par terre (que de détails et quel dynamisme). C'est bien simple, c'est du jamais vu pour un jeu de plateau même aujourd'hui.
Du point de vue du système de jeu, GW a su garder mettre à jour les règles sans les dénaturer. C'est dans les détails que que l'éditeur a amélioré son jeu, des détails qui changent beaucoup de choses sans pour autant modifier le plaisir de jeu : un overwatch de corps à corps, une limitation de l'efficacité du tir rapide, etc.
Et GW a eu la bonne idée d'importer des idées des extensions de la version précédente : on trouve ainsi du matériel très varié (griffes de combat, armes lourdes, etc.) ou encore un Psyker et un Genestealer Alpha. Le tout sans alourdir le jeu.
Au final le seul défaut de cette v3 est d'avoir été une édition limitée. Il n'y en a pas eu pour tout le monde...
Dreadfleet
Hissez la grand voile!
Blood Bowl 3ème Edition
Un des meilleurs jeux de tous les temps!
Dreadfleet
Pirates du Vieux Monde
Space Hulk : 3ieme édition
Une v3 bien dosée