Les Piliers de la Terre

Les Piliers de la Terre

6.8/10

  • 2 à 4 joueurs
  • à partir de 12 ans
  • Sortie : 1 janv. 2007
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| 18 mai 2017 | EliXiR
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vive les cathedrales

| 18 mai 2017 | K 7.4
le principe est le meme de l'age de pierre. la strategie est differente la boite et son contenu sont magnefiques meme si la cathedrale ne sert a rien. une fois les regles assimilees le jeu est rapide et fluide. il faut tout te fois connaitre les cartes et leur arrivees. les sstrategies sont modifiees avec vos adversaire . jeu tres sympa et avec l'arrivée de l'extension de nouvelles combinaisons vous permettront de vaincre. j'adore
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Le Tsar de Serpillière

| 18 mai 2017 | Monsieur Bilbo
En reprenant à son compte des mécaniques largement éprouvées, Les Piliers de la Terre revendique un glorieux héritage. Une bonne louche de Caylus et de Leonardo da Vinci pour le placement et la construction, un zeste de Sankt Petersburg pour le recrutement d'artisans, un peu de Funkenschlag pour la production, secouez bien fort et vous obtenez un jeu qu'on semble connaître avant même d'y avoir joué. Que du gros jeu, certes. Pourtant, les auteurs ont commis un véritable blasphème pour un jeu de gestion: intégrer une assez forte dose d'inconnu, pire encore, d'aléatoire. Le tirage des bâtisseurs dans un sac pour le placement est en effet la véritable originalité du jeu: c'est à la fois ce qui lui donne son identité, et qui le maintient dans l'antichambre du jeu pour gros joueur. Car j'entends ceux qui disent "ce jeu est une passerelle entre les Colons et Caylus", et je réponds "c'est pas faux". J'entends aussi ceux qui parlent de "génération T&T des jeux taillés pour une spieldesjahrisation", et je réponds "c'est pas faux non plus". Mais pour moi, et c'est l'important, le plaisir de jouer est là, d'autant que les choix sont nombreux et l'interaction plutôt forte. Ce qui frappe de prime abord, c'est évidemment le matériel, d'une qualité et d'un esthétisme remarquables. Le rendu graphique du plateau et des cartes est somptueux, loin de l'habituelle austérité allemande; la cathédrale compte-tour, complètement superflue donc indispensable, est un vrai plaisir pour les yeux. Du coup le thème est totalement crédible, d'autant plus que de nombreux mécanismes s'y intègrent parfaitement (paiement des impôts, recrutement d'artisans, protection du clergé..). Au rayon des défauts, on peut regretter toutefois de nombreuses manipulations qui cassent un peu un rythme pourtant très fluide, m'enfin bon c'est pas bien grave tout ça. Les Piliers de la Terre n'est donc pas un jeu stratégique. On est à des années-lumières de la profondeur d'un Caylus. Avec la contrainte de 5 cubes, il est presque impossible d'avoir une vision de long terme: On jouera donc de manière tactique et opportuniste, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose en soi. Mon seul vrai regret concerne en revanche la linéarité des parties, et une sensation de manque de renouvellement. Du coup il est presque certain qu'après une dizaine de parties, ce jeu ne sortira plus de mes étagères que très occasionnellement. Mais d'ici là, je vais continuer à me faire plaisir, parce qu'il le vaut vraiment bien !
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Un jeu de Ken Follett d’après un roman de Rieneck et Stadler

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Où l’on construit une cathédrale qui se construit toute seule (pourtant dans le livre, ça ne va pas tout seul). Nombre de parties jouées : 5 Avis compendieux : Il s’agit d’un très bon jeu qui ne brille pas par son originalité, tant il est vrai qu’il reprend des mécanismes ici ou là. Mais l’amalgame a été suffisamment bien réalisé pour que la sauce prenne bien ; le mortier, plutôt. On a un système de double pose, d’abord d’ouvriers puis de bâtisseurs, avec un système assez original pour le coup concernant les bâtisseurs, système qui pourrait être dit du « tiré du sac », comme pour les pique-niques, oui, qui introduit une dose de hasard non négligeable qui ne plaira peut-être pas aux ultra de Caylus mais qui rend le jeu plus grand public (tout comme semble l’être le livre dont il est tiré, du moins en Allemagne). Bref, un jeu agréable et assez léger (parfois, quand je me vois écrire ce genre de petites phrases idiotes et passe-partout, du genre journalistiques pressées, je m’inquiète fort à mon sujet), où l’on obtient des trucs pour en faire des choses pour gagner des points de victoire, comme dirait quelqu’un qui se reconnaîtra sans doute. Clarté des règles (5) : Je ne les ai pas lues, mais elles sont fluides, grâce au système éprouvé du « chemin d’actions ». Pour expliquer les règles, il suffit de se raccrocher à ce chemin pour expliquer les actions, même si par rapport à Caylus qui est peut-être à l’origine de ce genre de jeux, on a deux types de pions qu’on pose sur les actions : les ouvriers et les bâtisseurs. Mais il suffit de bien expliquer les deux phases de pose et voilà. Bref, pas très compliquées, les règles, non. Qualité du matériel (5) : Pour le coup, le plateau est très joliment illustré, avec une forêt qui ressemble à une forêt, un château, un évêché pour ceux qui ont besoin urgent d’aller à l’évêché, bref, tout ça dans le style moyenâgeux de roman. Ensuite, le reste du matériel est de facture très classique et de la qualité standard des jeux allemands : du robuste, de l’éprouvé, du fiable, avec un thermoformage bien psychorigide avec un trou pour tout, notamment pour la cathédrale compte-tour. A noter la présence d’un dé. Etrange objet s’il en est. On le lance, il roule, et il indique un chiffre qu’on ne peut pas vraiment prévoir et la valeur de ce chiffre influence le jeu. Etrange. Une équipe étudie cet étrange phénomène. Reflet du thème (3) : Il semblerait que le roman de Ken Follett ait rencontré un vaste succès Outre-Rhin, suffisamment pour qu’un jeu en soit tiré. Mais les éléments du roman sont plus un prétexte ; oui, parce que comme je suis vachement sérieux, j’ai lu le roman, en VO et tout, oui, plus de mille pages, si si (bon, si vous voulez de la grande littérature, il faut aller voir ailleurs, mais ça se lie bien, ce qui est d’ailleurs peut-être une preuve que ce n’est pas de la grande littérature). Bon, déjà, Aliena est brune et non blonde. C’est fou, ça, pour une fois que dans une histoire anglo-saxonne l’auteur a le bon goût de faire une héroïne belle (comme il se doit) qui soit brune et non blonde, il faut que là, ils nous la teignent en blond. Enfin passons. En plus elle a fait fortune dans le commerce de la laine, rien à voir avec le bois. Richard, son frère, n’a pas non plus grand-chose à voir avec le sable ; du reste, les approvisionnements en sable n’est pas du tout traité dans le roman. Mais il en faut bien, c’est vrai. Que Tom le Bâtisseur soit rattaché à la carrière est compréhensible, quoiqu’il n’est guère été impliqué dans la lutte épique pour l’exploitation de cette carrière par le prieuré de Kingsbridge. Bref, les différents personnages du roman sont plus saupoudrés de-ci de-là en étant rattachés à des événements qui n’ont pas forcément grand-chose à voir avec eux (tiens, d’ailleurs, à propos d’événements, l’incendie de la ville lors de la foire de la laine n’est pas traité, pourtant c’est un événement clef). Les luttes liées à la guerre civile ne sont guère apparentes et Otton le Noir, qui meurt très rapidement dans le livre (quelle surprise n’ai-je pas eu en lisant qu’il était mort, je n’y croyais pas, je pensais que l’auteur s’était trompé, mais non) reste en jeu pour toute la partie. Bref, on se retrouve donc avec un jeu où l’on construit une cathédrale et où l’on cherche à gagner du prestige. Pour ce faire, il faut du bois, du sable, de la pierre, et des gens pour convertir tout ça en points de victoire. Evidemment, si on avait voulu tenir compte de toutes les péripéties d’un roman de plus d’un millier de pages, il aurait fallu un fourmillement de règles assez peu compatible avec le standard de simplicité des jeux de ces dernières années. Alors, las. Par contre, et c’est sans doute ce que je retiendrai de la lecture de ce livre, je me suis rendu compte à quel point, en réalité, un aspect de la construction médiévale était bien traité dans Caylus : les villes ou villages où un grand chantier était conduit s’accroissaient rapidement et prospéraient. Cet aspect des choses n’est pas traité ici (mais si ça avait été le cas, il y aurait peut-être eu plagiat avec Caylus). Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Je suis en grève de la ratiocination en ce moment.
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Au turbin les gars, on a une cathédrale à finir !

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Dans la série "Je pose des trucs pour obtenir des machins qui me permettront de construire un bidule", je vous présente "Les Piliers de la Terre"... Oui, il y a une impression de déjà vu, sauf qu'en fait, c'est en faisant travailler les gens, et en leur fournissant ce qu'il faut pour ça que l'on marque des points, et que l'on peut gagner la partie, le jeu est donc plus subtil que ça...non ? Ah bon... C'est un jeu intéressant à l'esthétique agréable... le matériel est parfait, sauf peut-être le plateau que je trouve un petit peu sombre, mais je chipotte là...je trouve légèrement dommage que la cathédrale que nous montons progressivement soit un simple compte-tour, mais bon, là encore, je chipotte...en tout cas, c'est une façon élégante de compter les tours. On peut établir de véritables choix stratégiques, tout en embétant les joueurs rivaux sur le choix des cartes. La gestion de votre bourse est fondamentale (si elle est bien garnie, cela vous donnera plus de choix, et la possibilité de prendre certaines cartes avant les autres, même pour un prix élevé). Le systéme de tirage au sort dans le sac est amusant, tout comme le système de fixation des prix pour se positionner sur le plateau. On a évidemment des choix cornéliens à faire et ça comme souvent dans les jeux dits de "l'Ecole allemande", c'est bon. Les 5 parties à mon actif ne me permettent pas en revanche d'emettre la moindre opinion sur la "durée de vie" du jeu. Cela dit, si j'aime bien le jeu, je n'y suis pas attaché plus que ça. Je n'ai curieusement pas cette envie d'y revenir souvent. Je ne sais pas encore très bien pourquoi, je dois bien l'avouer....ou alors une nouvelle fois à cause de ce sentiment de déjà vu...peut-être aussi parce que je me comporterais comme "un sale gosse trop gâté" comme l'a dit quelqu'un au sujet d'autres personnes sur un autre site. Néanmoins, je ne refuserais pas une partie. Le jeu vient d'obtenir le prestigieux DSP 2007, devançant des jeux déjà très réputés. Il a donc des qualités indéniables ; De là à le rendre inoubliable, je sais pas...j'hésite encore à me prononcer.
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Un pilier de ma ludo

| 18 mai 2017 | oscardejarjayes
J'ai attendu un bon moment avant de me lancer dans ce jeu, craignant des règles trop lourdes et un temps de jeu trop grand. Loin s'en faut, les parties sont dynamiques, les règles fluides et très logiques. Le matériel est magnifique et l'impression de liberté rarement atteinte. Seul le renouvellement des parties (peu de cartes) m'inquiète un peu, mais pour le moment je ne m'en lasse pas.
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pas convaincu

| 18 mai 2017 | loic_425
C'est un bon jeu sans nul doute. L'avis général est qu'il est bon, ce n'est pas faux. Il me manque personnellement un sentiment de renouvellement à chaque tour de jeu mais surtout d'évolution. Pourtant il y en a dans les cartes mais ce ne sont qu'après tout que les points de victoire qui vont en s'amplifiant, pas le plaisir du jeu. Pour moi, ça n'a pas la trempe d'un Puerto Rico et même de Leonardo da Vinci qui ne fait pas l'unanimité (Mais quel jeu fait l'unanimité ?!).
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Bêh j'aurais pas crû !

| 18 mai 2017 | limp
Les piliers de la terre est un jeu tout simplement fabuleux ! Le matériel est magnifique: plateau, pions (là quand on a des ouvriers, les pions ressemblent à des ouvriers, pas des cubes ou autres...), cartes et compte tour ! etc etc... Le thème est on ne peut mieux rendu : on s'y croit vraiment: des ouvriers dans les carrières, forêts, sablières et lainerie, des artisans à embaucher, un marché, des personnages et des lieux, trop nombreux à énumérés, issus du livre et une cathédrale à construire en 3D ! (même si elle ne sert que de compte tour, elle aide à la beauté de celui ci et à l'immersion au thème. Elle a donc à mes yeux toute sa place et reste une très bonne idée) Le jeu en lui même maintenant : Il est excellent ! Simple à comprendre et assimiler et pourtant bien riche. Un peu de hasard pour pimenter la partie et pour que le jeu se renouvèle d'un côté et pas mal de choses récurrentes que l'on peut prévoir et qui rendent le jeu tactique au fil des parties. De l'interaction, de l'opportuniste, des choix de partout, un peu de "je ne pourrais pas faire tout ce que je veux" et voilà un jeu parfait ! ... ou presque, car je trouve tout de même le menuisier transformant le bois en or très fort et le marché assez faible... Reste à confirmer ça ou infirmer quand j'aurais plus de parties à mon actif. Mais il n'y pas mort d'hommes, car l'interaction peut contrer la force de cet artisan et le marché peut bien servir. Bref, la construction de "notre dame" m'avait fait connaitre mon jeu de l'année à moi... Finalement, je crois que celle de Kingsburry me botte encore plus...