London 1888

London 1888

3.6/10

« Un jour, avec le recul, les hommes diront que j'ai donné naissance au XXeme siècle » Jack...

  • 4 à 8 joueurs
  • à partir de 13 ans
  • 90 minutes
  • Sortie : 1 janv. 2005
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| 17 déc. 2017 | jaylabah
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| 18 mai 2017 | Ryleh
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| 18 mai 2017 | Medouneter
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| 18 mai 2017 | ludo.brequigny
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Courses poursuites à la Derrick

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Qui aurait dû/pu être bien mieux Nombre de parties jouées : 3 Avis compendieux : C’est typiquement le genre de jeu pour lequel on trouve deux publics : celui qui aime beaucoup et celui qui n’aime pas du tout (il n’y a qu’à lire les avis). Typiquement le genre de jeu où il vaut mieux apprendre à jouer avec des gens qui ont aimé (faut en connaître). Typiquement le genre de jeu également où, selon les événements qui arrivent, la partie peut être enthousiasmante (pour peu qu’on y mette de la bonne volonté) ou parfaitement rébarbative (ce qui a plutôt été mon cas, notamment une partie à 8 avec que des néophytes). Exemple simple : si Jack et découvert au premier interrogatoire, la partie peut être gâchée. Enfin, ce jeu peut souffrir du fait qu’il fait appel à ce que l’on nomme le roleplay (ie il faut interpréter son rôle, un peu comme aux Loups-Garrous par exemple), alors que son format, son type, ne le laisse pas forcément présager (alors qu’avec les Loups, c’est clairement annoncé). Clarté des règles (3) : Elles sont inutilement confuses, pour un jeu assez simple. La règle sur les alliances par exemple, laisse dubitatif : il est dit à un endroit qu’on peut s’allier librement ; or, la capacité spéciale du cocher est de choisir son camp. Donc si je suis bien, la liberté des alliances concernerait le jeu avant l’identification de Jack. Bon, très bien. Et ??? Ah, le roleplay. Il est partout, lui. Qualité du matériel (3) : Et bien non, je ne suis pas entièrement satisfait du matériel (on devient exigeant avec l’âge). Le plateau d’abord : les noms de lieu auraient pu être en Anglais, tant qu’à faire et surtout les cases sont trop petites, ce qui nuit à la jouabilité. Les pions : ils se distinguent assez mal puisque tous de la même couleur (des couleurs criardes pour aider à bien les distinguer auraient certes juré sur le plateau mais auraient amélioré la jouabilité, toujours elle) et en plus le nom des personnages est écrit en bas, très précisément sur la partie qu’on enfonce dans le socle : il aurait été plus simple de mettre le nom en haut, saperliploplette. Pour les pions en général, ils se détachent assez mal, et il faut faire attention pour ne pas les abîmer. Les cartes, bon, rien à dire, si : je veux bien qu’on déforme (destroye) la tête des personnages, pourquoi pas, on peut trouver ça dans le style d’avoir des têtes bizarres : mais alors autant bien le faire, là, on dirait pratiquement que la déformation a été opérée aux ciseaux à bouts ronds, je pense que déformer une image correctement ne devrait pas trop poser de problèmes à un infographiste de nos jours. Enfin, je chipote je chipote. Oui, et alors ? 45 €, que diable. Reflet du thème (4) : C’est très certainement le point fort du jeu, à condition que les joueurs y mettent du leur, donc. Cela dit, il y a des détails bizarres : alors qu’on a du mal à se déplacer, une carte, et hop, on peut se retrouver à l’autre bout du plateau chez les fous. Bon, ce n’est pas le seul jeu comme ça. La méthode d’interrogation surprend également, on peut rester plusieurs tours plusieurs personnages à s’interroger les uns les autres, dans la rue, « alors, t’es coupable, toi ? », « non, et toi ? » une fois, « alors, t’es coupable, toi ? », « non, et toi ? » deux fois, … Ca se fait au bistrot, ce genre de choses, pas dans la rue. C’est ça, il manque le pub. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : On peut dire que ce jeu aura défrayé (effrayé ?) la chronique et soulevé les passions, comme l’affaire en question à l’époque (pas pour les mêmes raisons). Un jeu très annoncé, donc très attendu, un jeu sur lequel on fonde beaucoup d’espoir du coup et pour lequel plusieurs variantes officielles sortent peu de jours après la sortie, forcément, ça ne plait pas à tout le monde. L’auteur s’en est justifié, disant que le public visé n’était pas celui typique de Tric-Trac (pour l’histoire du déplacement avec le dé). Bien, pourquoi pas. Mais je me souviens que lors de la promotion il prenait argument du fait qu’il était peu joueur pour justifier que cela l’aiderait à faire un jeu original (si si, j’ai lu un truc dans ce genre) : quand on veut innover dans un domaine, il vaut mieux au contraire bien le connaître, sinon on risque de réinventer la roue et c’est peut-être ce dont souffre ce jeu, avec un manque de tests sur un public varié (même si les auteurs ont beaucoup travaillé dessus, un an disent-ils je crois… il y a des jeux qui sortent plusieurs années après avoir été conçus). C’est un jeu que j’ai acheté dès sa sortie sans lire les règles, parce que d’après les descriptions qui en avait été faites, il était tout public (je le voyais un peu comme les Chevaliers de la Table Ronde, parfait pour faire du prosélytisme) et que je partais vers une contrée où je connaissais des gens tout public que je comptais prosélyter. Je l’ai donc acheté et suis monté dans mon avion (oui, je ne suis pas fier pour le bilan carbone). Après avoir lu les règles, j’ai eu peur de faire un bide, et j’ai préféré les Chevaliers… Donc, je ne rachèterai pas de jeu dont les règles ne sont pas en lignes je pense, parce que c’est louche ou alors, bon (il ne faut jamais dire jamais). Bon, je critique et tout, or, des gens aiment beaucoup. Donc, ça me fait penser qu’il vaut mieux, comme susditement compendieusement dit, jouer avec des gens qui ont aimé pour voir pourquoi ils aiment et si la qualité du jeu n’est pas faite essentiellement par les joueurs par le plus grand des hasards, c’est-à-dire , comme susditement compendieusement dit, le roleplay. Il faut peut-être boire des bières et du whiskey ? Donc, si je trouve des gens qui ont aimé, j’y rejouerai sans doute et reverrai peut-être tout le fatras qui précède. En tout cas, je préconise (non, encore une fois, pas les bains de siège) de l’essayer avant de l’acheter.