Raub Ritter

Raub Ritter

4/10

Parmi les seigneurs féodaux, des luttes intestines se préparent : bientôt les...

  • 2 à 4 joueurs
  • à partir de 8 ans
  • Sortie : 1 janv. 2005
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| 18 mai 2017 | terrystad
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Des chevaliers qui vont tout droit

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Qui tend à prétendre que les chevaliers du temps jadis ne faisaient pas dans la finesse : « Nous, mon colonel, on va tout droit et puis c’est tout ». Nombre de parties jouées : 2 Avis compendieux : Un bon petit jeu bien malin, où on sent vite que les stratégies sont assez nombreuses, idéal pour finir une soirée jeux (il ne faut pas trop avoir sommeil quand même) ou la commencer, là, vite fait, sur le coin de la table. Ce n’est pas le type de jeu après lequel je cours, mais la mécanique fonctionne très bien et je ne refuserais pas une partie. Clarté des règles (5) : Petites règles sympathiques et bien claires, pas confuses pour un sous. Qualité du matériel (3) : C’est très partagé comme le montrent les autres avis. Personnellement, euh, j’ai pas bon goût on va dire. Les pions ressemblent diablement à ceux de Vinci. J’ai un peu de mal à distinguer les villes et les châteaux lorsqu’il y a un pion dessus. En tout cas, je ne lis pas tout d’un coup d’œil, il me faut regarder un peu attentivement, mais ça ne nuit pas vraiment. Reflet du thème (2) : Oh, ben, on n’y croit pas trop, à ces châteaux forts qui poussent comme des champignons et qui déversent des hordes de chevaliers en furie qui, tellement content de pouvoir se dégourdir les jambes, foncent tout droit. Chef, on a une montagne en face. Tant pis, on fonce. Chef, on va y rester. Tant pis, je te dis, on est des chevaliers, oui ou non ? Mais bon, on peut y voir là un reflet des luttes intestines et des intrigues des différents seigneurs. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Lors de ma première partie, une joueuse, qui avait fait mine de ne rien avoir saisi, a eu l’astuce de temporiser au début, posant très peu de pions, très peu de tuile, alors que les deux autres (dont moi, donc), assez clouillons, se lançaient dans de grandes cavalcades meurtrières. Puis, vers la fin de la partie, elle a pu placer ses pions et remporter pas mal de points tranquillement, sans risquer de beaucoup se faire contester. Alors du coup, lors de la seconde partie, j’ai essayé de me modérer pour faire pareil, sauf que je n’y suis pas vraiment arrivé, m’enfin quand même on avait tendance à tous utiliser nos pions à une vitesse identique. Et ce coup-ci, j’ai surtout essayé de placer mes tuiles pour protéger mes acquisitions, de telle sorte qu’avec le minimum de pions, je puisse avoir le maximum de possession. Parce qu’à ce jeu, se pose un peu le même problème qu’à Seeräuber (encore une histoire de voleurs, tiens) : si je pose un second pion sur cette tuile, ça va être trop facile de compléter à 4, et mon pion ne me servira à rien. D’un autre côté, 3 pions, ça fait beaucoup… Le mieux est donc, quand on peut, d’habilement protéger ses possessions avec des tuiles, de façon à les éloigner de points d’apparition potentiels de châteaux. Ce n’est bien sûr pas évident à faire, surtout en début de partie où on peut souvent « attaquer » de pas mal de côtés en même temps. Bref, il y a pas mal de choses à faire, et après deux parties, je suis certainement très loin d’avoir fait le tour de ce bon petit jeu.