Um Ru(h)m und Ehre

Um Ru(h)m und Ehre

7.3/10

  • 2 à 5 joueurs
  • à partir de 8 ans
  • 60 minutes
  • Sortie : 1 janv. 2006
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| 18 mai 2017 | Dash911
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Chance et stratégie sont dans un bateau...

| 18 mai 2017 | Chabousse
UM RU(H)M UND EHRE est un jeu édité en 2006 dont l’auteur est Stefan FELD, qui s’est fait un nom récemment après les sorties remarquées des CHATEAUX DE BOURGOGNE, STRASBOURG ou encore TRAJAN. Il est édité par ALEA qui a pour spécialité les jeux plutôt costauds. Le jeu se déroule en 5 tours lors desquels, chaque joueur à tour de rôle dispose de sa troupe de pirates qu’il va envoyer dans les ruelles de la ville pour effectuer des actions et in fine ramasser des tuiles PV. A son tour de jeu le joueur actif remplit une ruelle avec ses pirates (1 à 3) et déplace le capitaine (pion rouge) et effectue l’action de la case d’arrivée. Le joueur peut rejouer en payant 1 pièce. Chaque action se révèle plus intéressante à différents moments du jeu : Au début ou en fin de tour, au début ou en fin de partie, en fonction des tuiles acquises, des tuiles ou pièces acquises par les adversaires (tonneaux). Certaines actions se jouent aux dés (trésor, tripots), ce qui renforce l’ambiance et diminue la stratégie. Il y a toujours la possibilité d’acquérir des tonneaux de rhum qui permettent chacun 1 relance de dé. A la fin de chaque tour, une rixe a lieu entre les pirates que les joueurs auront embarqués à la fin de leurs tours respectifs. Tout se joue par une succession de duels aux dés et l’avantage est donné au dernier arrivé qui remporte le duel en cas d’égalité. Le vainqueur de la rixe prend la tuile PV « couchette » de valeur la plus élevée etc. UM RU(H)M UND EHRE se révèle distrayant. C’est un mélange de stratégie et de chance dans un jeu plutôt fluide et rapide. L’ambiance est bien rendue et on perçoit la parenté de certaines de ses mécaniques avec certaines des CHATEAUX DE BOURGOGNE. Petit bémol : on ramasse beaucoup trop de tuiles, ce qui devient répétitif, et le fait de cacher ses gains rend la partie moins intéressante. Les allergiques aux lancers de dés qui ruinent la stratégie peuvent passer leur chemin.
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Quand on boit, pour pas se perdre, on marche en file indienne

| 18 mai 2017 | limp
Oui, il y a du hasard, mais pas seulement. Et puis, dans ce jeu, il est bien imbriqué. Le jeu se laisse jouer et reste sympathique. On essaie de gérer au mieux sans offrir d'opportunités aux adversaires. Et puis, pour ne rien gâcher, à deux, ça tourne...
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Un excellent jeu d’aléa

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Allemand avec un dé dedans : hérésie, folie ou sagesse ? Nombre de parties jouées : J’avoue avoir perdu le compte lors d’une folle semaine durant laquelle ce jeu remporta un vif succès auprès de mes nièces, mais dans les huit ou neuf, facilement, si ce n’est plus. Avis compendieux : Lorsque j’ai découvert ce jeu, fort propice à générer une humeur bon enfant autour de la table, je me suis dit, « Mais bon sang, toi qui cherches une alternative pour éviter d’avoir à jouer au Monopoly avec tes nièces, c’est là le jeu qu’il te faut ». Evidemment, j’ai l’espace d’un moment craint les remontrances que pourrait me faire ma sœur (leur mère donc) en me voyant les inviter dans des tavernes, les inciter à faire le coup de poing avec la maréchaussée, à se rendre à des rendez-vous galants dans des bouges infâmes, à se battre pour obtenir les meilleures couches, mais je me suis dit que je me placerai sous la caution du père, qui se plierait sans doute volontiers au jeu, bien que plus amateurs de gros jeux costauds. Ainsi fut fait, et l’expérience a réussi au-delà des mes plus folles espérances : pensez donc, l’aîné de dix ans me forçait presque à me lever aux aurores pendant la semaine de vacances commune afin d’y jouer, j’étais épuisé à la fin et presque rasséréné de reprendre le travail. La cadette, de deux ans sa puînée (huit ans, donc) a un peu moins accroché, et sa grande ambition en jouant était surtout de récolter des tonneaux de rhum et de connaître le grand frisson de l’amour avec un grand A. Comme quoi, l’âge de neuf ans est plutôt bien trouvé. Mais elle s’est quand même bien amusée je pense. Bref, je le prendrai donc dès à présent lorsque j’irai voir mes nièces, sous peine de risquer de me faire arracher les yeux. Ah oui, au fait, ce jeu plaît aussi aux adultes (la preuve), pour peu qu’ils le prennent pour ce qu’il est, c’est-à-dire un jeu de divertissement léger et non un jeu de gestion de gros calibre. Clarté des règles (5) : Les règles sont fort claires et la traduction française tout à fait satisfaisante, pour ne pas dire impeccable. Pour les expliquer cependant, il faut savoir faire preuve d’un minimum de doigté et ne pas brûler les étapes, au risque d’oublier des détails ou de perdre le public jeune ou moins attentif. J’aime bien faire des phrases qui ne veulent rien dire, oui, vous avez remarqué, non ? Qualité du matériel (5) : Que demande le peuple ? Rien à redire, si ce n’est que les tuiles sont un peu fines (comme souvent dans la gamme Aléa, tiens, au fait) et que les chiffres sous les pièces d’or sont désespérément petits. Ah si, certains pirates ont des couleurs un peu proches et l’association couleur du drapeau – couleurs des pirates n’est pas des plus aisée à réaliser. On notera l’absence de bois, si ce n’est un étrange cube aux coins arrondis et présentant sur ces faces des points. Un échantillon a été envoyé dans un excellent laboratoire d’investigation américain, les analyses sont en cours pour déterminer ce dont il s’agit. Reflet du thème (4) : Arf, oui, bon, d’un côté on voit mal des équipes d’un équipage de pirates faire la haie d’honneur à son capitaine et lancer des pétales de roses sur son passage lorsque celui-ci se promène dans une ville portuaire. Mais bon, toutes les petites activités qu’on nous propose dans ce jeu font bien partie de la fantasmagorie populaire sur la vie des pirates et comme le thème de ce jeu est largement humoristique (on n’a qu’à voir le bateau pour s’en convaincre), les spécialistes de l’histoire des boucaniers voudront bien je l’espère ne pas le mettre à l’index et se dérider en se rendant à la taverne puisque l’objectif est largement atteint. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Grâce à ce jeu, jamais plus de ma vie je ne jouerai au Monopoly sans doute, et, maintenant que je le dis, cela me fait froid dans le dos, puisque ce genre de sentences sent le souffle glacé de la mort prochaine et inéluctable. M’enfin, il ne faut jamais dire jamais, après tout. Rhum et Honneur est surtout un jeu d’opportuniste, où il faut savoir récolter les points lorsqu’ils se présentent à soi, tout en tâchant de mettre le joueur suivant dans une situation délicate, tant qu’à faire. Evidemment, on n’aura que peu de moyens d’influer sur le jeu des joueurs plus éloignés dans le tour, si ce n’est en veillant à toujours garder de quoi payer un coup à des personnes se rendant dans les tavernes, de façon à ne pas les laisser boire seul, parce que cela ne se fait pas, un peu de savoir vivre, que diable. La gestion de son viatique est primordiale, et il s’agit de veiller à ne pas être trop prodigue en la matière (et dans les premières parties, la tentation est souvent forte). Voilà, en un mot comme en cent, un très bon jeu pour s’amuser, en famille mais pas seulement.
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Les pirates au clair de lune

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
"Ohé frêre de la côte ! Si tu aimes l'aventure, la vraie, avec des cartes aux trésors, des coffres remplis de doublons, les bonnes bagarres, les beuveries dans les endroits louches, vider des tonneaux de rhum, mais aussi avoir des rendez-vous galants (quel coquin ce capitaine !), alors Um R(h)um & Ehre est pour fait pour toi !" Voilà un jeu surprenant, en tout cas dans cette gamme Alea qui contient des poids lourds "sérieux", comme Puerto Rico ou les Princes de Florence. C'est peut-être la raison pour laquelle ce jeu est un peu délaissé. Son auteur, Stefan Feld (Roma, Notre dame, L'année du dragon...) nous offre ici un véritable jeu d'ambiance, avec des petits mécanismes simples et rigolos (mention spécial aux scorpions des coffres et à l'organisation des beuveries) qui vont amener les joueurs à s'affronter souvent à coups de dé (oui, oui, il y a un dé 6 !), mais toujours dans la bonne humeur, et avec néanmoins la possibilité de corriger le hasard avec du rhum ! C'est un jeu d'ambiance je vous dis, et on ne s'ennuie pas. En plus, le thème est finalement très présent. Les rixes sur le navires sont parfois un peu longuettes, mais quel suspense ! Et d'ailleurs, personne ne veut rien lacher ! pensez-donc : entre dormir dans une couchette douillette, un hamac (bon, ça reste sympa aussi, mais ça rapporte moins de point) ou allongé dans un rouleau de corde, ben y'a pas à dire, ça fait une différence, et il faut se battre pour avoir les meilleures places. En y regardant de plus près, il est peut-être même possible d'y trouver un soupçon de ligne stratégique, car à mon avis, il faut se fixer des objectifs dans les choix des tuiles "Points d'Honneurs" à acquérir. Il faut également veiller à ne pas manquer d'or afin de faire le plus d'action possible. Un jeu qui m'a enchanté par sa légèreté et l'ambiance qu'il procure. Dans son genre, "Rhum et Honneur" est très bon. Vous savez quoi ? j'en referai bien une : "Allez, souquez ferme garçons ! on y retourne, cornes de bouc !"
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La balade des pirates heureux

| 18 mai 2017 | Blue
Décidemment, ce début d'années 2006 nous fait faire la course aux points sur différents thèmes. Ici, on se balade en ville. On suit le chef de notre belle bande de pirates, et on décide chaqun son tour où nous mène ce chef. On peut payer pour décider plusieurs fois de suite, ou pour rester sur place. A chaque case où on décide d'aller, ceci rapporte quelque chose au joueur. Soit des pirates en plus (soit des actions en plus), de l'or (pour gérer plus facilement ses pirates), des toneaux (pour gérer les dés) ou des points de victoires. Pas mal de PV se jouent au dé, mais ceci ressemble plus à une prise de risque qu'à du hasar pure. Il y a les tonneaux qui permettent de relancer les dés, et une certaine logique permet de réduire ce hasar (il suffit de savoir que faire plus de 2, c'est plus probable que faire plus de 5). Encore une fois, on peut accuser le hasard, mais je ne crois pas que ce ne soit que ça. Mais cet argument ne suffira pas devant les aficionados du tout maîtrisable. L'essentiel étant le plaisir qu'on ressent pendant la partie.