Union Pacific

Union Pacific

7/10

  • 2 à 6 joueurs
  • à partir de 10 ans
  • 90 minutes
  • Sortie : 1 janv. 1998
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Pacific, pacific, c'est vite dit ça...

| 18 mai 2017 | limp
Voilà un jeu aux règles simples et vite assimilées qui ne manque pourtant pas d'intérêt. On contrôle en partie, on serre les fesses sur l'apparition des cartes compagnies presque autant que celles de décompte, et on tente de voler le travail des autres. On pourra regretter que parfois les décomptes arrivent les uns derrière les autres, privilégiant un joueur, ou que le dernier arrive bien tôt (et quand les deux conditions sont réunies, une petite aigreur passagère peut vous donner une mauvaise impression de la totalité de la partie). Bref, c'est pas du "stop ou encore", mais il y a un peu de ça dans ce jeu. Dommage qu'il manque un peu de visibilité au niveau des différents rails (mais on s'y fait assez vite tout de même) et qu'on ne ressente pas de réel blocage avec ces cartes, la chose devenant presque anecdotique. Avec autant de points négatifs dans cet avis, on pourrait s'étonner de la note finale, mais il faut l'avouer : on reste pris par le jeu et on ne s'ennuie pas un instant. Et au final, c'est bien ce qu'on recherche, non ?
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L'aventure ferrovière aux USA...

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Union Pacific...j'ai joué pour la première fois à ce jeu alors que j'avais déjà une bonne trentaine de parties de "Les aventuriers du rail" au compteur (USA, Europe et märkhlin). Je découvrais donc un jeu de train du même auteur, mais antérieur à son grand succès planétaire, et j'ai été déçu...de ne pas y avoir joué plus tôt. Car Union Pacific, sans avoir la complexité ni la saveur d'un Age of Steam (souvent présenté comme le must des jeux de train, créé par Martin Wallace), n'est pas dénué d'intérêt, loin de là même, et présente des petits cotés bien retors qui n'ont rien à envier à un Stefenson's rockett (Reiner Knizia) par exemple. Je dirais même qu'il est plus original dans ses mécanismes que son illustre successeur qui fera la fortune d'Alan Moon. Les mécanismes du jeu sont un peu plus complexes que ceux de la série des aventuriers, mais on peut aisément le présenter à des joueurs occasionnels. Toute l'astuce du jeu est contenu dans le fait que l'on a pas une couleur de locomotive en particulier, mais que les joueurs se battent pour accumuler des actions de différentes compagnies (qui portent chacune leur nom historique...cela rend le jeu moins abstrait que LADR) afin d'en prendre le contrôle et de marquer les points qu'elles peuvent rapporter, selon l'arrivée aléatoires de 4 décomptes pour toute la partie. Cerises sur le gateau, on peut poser une locomotive d'une compagnie qui n'est pas (encore) à soi, et les compagnies n'ont pas toutes le même nombre de cartes et de locos disponibles. Cela donne souvent lieu à des parties amusantes mais tendues, car les variables décrites ci-dessus obligent les joueurs à être attentifs sur les majorités, sur le nombre de loco restant pour chaque compagnie, sur les voies que peut emprunter telle ou telle compagnie, etc...mine de rien, le jeu est assez exigeant si on y regarde de plus près, mais il se joue souvent de façon décontracté, sans trop se casser la tête, la part d'aléatoire créant juste le stress qu'il faut. Un bien bon jeu d' Alan Moon, mais qui fera encore plus "familiale" plus tard avec LADR qui va rencontrer le succès que l'on sait. Union Pacific va en être un peu oublié et c'est bien dommage.