Wikinger

Wikinger

7.7/10

  • 2 à 4 joueurs
  • à partir de 10 ans
  • 60 minutes
  • Sortie : 1 janv. 2007
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| 18 mai 2017 | cyril83
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Probablement meilleur à trois joueurs

| 18 mai 2017 | limp
Noter sur 10 m'est parfois pas suffisant. Wikinger mériterait pour moi, à l'heure actuelle, un bon 8,5. Mais je n'ai pas assez de parties au compteur pour affiner ma note correctement et si le jeu m'a conquis, la note pourra peut être légèrement évoluer (vers un 8). Le jeu est simple et pourtant tactique. Pas compliqué à comprendre et à expliquer, il faudra pourtant y jouer plusieurs parties avant de bien cibler quoi faire pour terminer avec un score honorable. Un peu en avance sur son temps, Wikinger proposait déjà des versions simplifiées ou expertes etc etc. Je conseille d'y jouer directement avec toutes les règles sauf celle des enchères pour la première place que vous ne conservez que lors des parties à 4 (à 2 ou 3 joueurs, chacun sera premier joueur autant de fois). Et comme ces enchères alourdissent le jeu pour pas grand chose et que se battre pour les tuiles est intéressant, les configs 4 et 2 sont donc un peu moins intéressantes. Bref, un très bon jeu qui peu contenter les gros joueurs et ceux appréciant les "poids moyens" et qui tourne excellemment à 3, qui n'est pas la config la plus courante : ça serait dommage de le manquer...
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Le tournez manège des Vikings

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Où l’on apprend que les Vikings connaissaient la peur. Ben oui, ça fait un choc, hein ? Nombre de parties jouées : 4 Avis compendieux : Je suis une grosse piche à ce jeu, mais j’aime bien. Je crois que je suis obnubilé par cette roue qui tourne (c’est une métaphore de la vie qui passe, ça, sans doute) et que j’en oublie de réfléchir à ce qu’il est bon de faire. Ou alors je me focalise sur l’île la plus longue alors que ce n’est pas si intéressant que ça. Mais les mécanismes imbriqués de ce jeu sont pas mal intéressants, il faut voir à assez long terme, faire attention à ne pas se retrouver sans le sous (parfois, des pénuries d’orfèvres ou des adversaires taquins font qu’on n’a guère le choix), pêcher des pêcheurs afin de ne pas se retrouver fort dépourvu lorsque la bise vient, veiller à ne pas faire de cadeaux aux autres et leur proposer des choix compliqués, bref, si on veut bien ne pas rester focalisé sur cette roue qui tourne il y a tout un tas de choses à gérer assez intéressantes. Dans le genre bon petit jeu fluide, court et léger, Wikinger fait merveille. Mais par ailleurs, il ne faut pas s’attendre à retrouver le souffle épique dans les cornes de son casque ; bon, d’ailleurs, les Vikings étaient-ils cornus ? Là est la question. Clarté des règles (5) : Ma foi, rien à redire je pense hein, on me les a expliquées (le seul truc qui m’avait gêné, c’est que je partais du postulat communément admis que les Vikings n’avaient pas peur alors jusqu’à ce qu’on m’apprenne que non en fait pas du tout, forcément, j’avais du mal à saisir), puis je les ai lues et le tout est bien clair. J’ai quand même ouï un wargameur en dire « pour l’expliquer à des non joueurs, il faudra quand même faire preuve de pédagogie ». Sous-entendait-il que je n’avais pas été clair dans mes explications ? C’est fort possible, mais cela suivait une longue nuit passée sur Italia (c’est le nom d’un jeu qui n’a rien à voir). Qualité du matériel (5) : Oh ben si vous me faites l’honneur de lire de temps en temps mes modestes écrits, vous savez bien que quand je vois une boîte où tout à bien sa place, je ne résiste pas. Bon ici, la roue pose un peu problème et le marqueur de premier joueur n’a pas sa place bien à lui c’est décevant. Allez, 4,5. Mais pour le reste, rien à redire. Bon, les Vikings semblent arborer un casque à cornes, même ceux qui ont peur. Or, dans Invasions, on nous expliquait que ces histoires de casques à cornes étaient des bêtises. Alors, qui croire ? Reflet du thème (2) : Oh, ça a déjà été souligné, il faut faire preuve d’imagination pour sentir le thème (ou avoir le nez fin). Cette histoire d’apartheid entre Vikings est louche. Une rangée d’îles pour chaque classe de la société, c’est louche (mais c’est bien rangé au moins, comme la boîte). Les vikings qui jouent à tournez ménage avec des bouts d’îles ou des bateaux, c’est louche. Après une partie, on avait imaginé un autre thème, avec des gallinacés dans un poulailler, des renards, des coqs vachement costauds pour défendre les poules, ça marchait pas mal aussi, comme thème. Mais je ne me rappelle plus très bien. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Je n’ai jamais joué à la version « avancée ». Quant à la configuration 4 joueurs, elle ne m’a pas spécialement choqué, mais, absorbé que j’étais sans doute par cette fameuse roue (oui, pour le thème gallinacés, la roue irait très bien avec le paon, forcément), je n’ai pas spécialement été marqué par le fait que l’un ou l’autre aient été lésés. Mais il est vrai que deux joueurs vont commencer. A savoir si c’est un avantage, je ne sais trop, ça dépend pas mal du tirage des cartes et des Vikings. Sinon, j’ai lu que l’argent n’était pas très important et que la stratégie du pauvre fonctionnait bien (acheter les tuiles les moins chères je présume). Ben figurez-vous que j’avais aussi l’impression que l’argent n’était pas forcément limitant, jusqu’à une partie, certes assez spéciale où tous les orfèvres sont sortis à la fin, des petits malins se sont amusés à acheter les tuiles assez chères, ce qui fait qu’il ne restait que des tuiles chères pour les pauvres ; les pauvres se sont encore plus appauvris, jusqu’à devoir perdre des points de victoire. Il suffit de ne pas prendre l’avant-dernier viking de la couleur présente sur le 0 de la roue pour embarrasser pas mal de monde (même si cela coûte cher et que cela peut se retourner contre soit). Bref, la stratégie du pauvre, méfiance. Il vaut mieux avoir quelques orfèvres.