La Russie envahit l'Allemagne...

Un classique de l'Histoire que ces pays qui en envahissent d'autres.

Mais la bonne nouvelle, c'est qu'ici, tout est pacifiste: un éditeur russe sera de la fête en Octobre prochain, puisqu'il aura comme bien d'autres son stand lors du salon d'Essen, avec plein de jeux à vous présenter (et des règles en anglais, rassurez-vous). Alors certes, si l'éditeur existe depuis 2002 et que ce premier jeu que nous mettons en avant date de 2007, Essen 2011 sera pour la plupart d'entre vous la première occasion de vous le procurer.

Dans The Kingdoms of crusaders, il est aussi question d'envahir un lieu... et même plusieurs, figurez-vous.

En effet, les chevaliers en provenance d'Europe se dirigent vers Jérusalem, pour reprendre la Terre Sainte. Après de nombreuses batailles exténuantes et d'innombrables sièges, la Palestine est capturée et Jérusalem prise par Godefroy de Bouillon. Les croisés construisent leurs châteaux sur la Terre Sainte et créent de nouveaux états. Mais cette victoire n'a pas mis fin à la guerre car maintenant, un conflit intérieur se pose. Qui sera celui qui gouvernera le nouveau royaume de la chrétienté?

Les joueurs combattent pour le contrôle de plusieurs lieux: Le royaume de Jérusalem, le comté d'Edesse, la principauté d'Antioche, le Pays de Tripoli et celui de Chypre. Celui qui contrôle le plus de lieux remportera la partie.

Les joueurs doivent rassembler une armée forte dans chaque endroit pour gagner. La force de l'armée dépend des détachements qui la composent.Parmi elle figurent des piquiers, archers, épéistes, cavaliers mais aussi des héros et des prédicateurs.

A son tour, un joueur ne peut jouer qu'une seule carte en la plaçant à un endroit précis. Chaque emplacement ne peut contenir que 4 cartes, ce qui signifie que chaque joueur aura 20 tours pour jouer sa partie. Le secret pour gagner est de séparer efficacement vos forces. Vous pouvez décider d'abandonner la lutte pour un lieu dès le début de la partie pour tenter d'établir une supériorité sur les autres.

Sur les cinq types d'unités possible, chaque carte possède un certain nombre d'entre elles imprimées. Quand les 4 cartes des joueurs sont posées sur un lieu, on regarde les forces en présence. Si un lot de 4 cartes comprend un même type d'unité sur les 4 cartes, cette unité est considérée comme un régiment. Trois unités identiques forment un bataillon et deux unités une garnison. C'est le joueur ayant le plus de régiments qui remporte la victoire sur le lieu. En cas d'égalité, on regarde les bataillons, puis les garnisons...

Ce jeu se joue à 2 joueurs, mais en combinant deux jeux de base, vous pouvez jouer jusqu'à 5 personnes. Lorsque vous jouez avec trois personnes ou plus, il peut y avoir une situation où deux joueurs contrôlent un seul emplacement à la fin: si c'est le cas, c'est le joueur qui a capturé un lieu avant les autres qui remporte la partie. Des compteurs permettent de se souvenir de l'ordre d'attribution de chaque lieu.

Les joueurs peuvent décider de jouer la partie sur les points, le vainqueur étant alors celui ayant la plus forte armée, en comptabilisant tous les emplacements.

Un jeu que l'on peut situer dans la famille des Schotten Totten et consors, avec de belles illustrations reprises d'un grand peintre du XIX°, ça le fait, non ?

Et quand on sait qu'avec deux boites, on pourra jouer jusqu'à 4 joueurs (ou 5: affaire à suivre), qu'une extension dynamise ça et que vous pouvez acheter, au choix : la boite de base pour deux, la boite comprenant le jeu de base et l'extension, celle ayant la même chose, mais pour 4 joueurs, et l'extension, seule, de 21 cartes. On ne vous pousse pas à l'achat, chacun pouvant faire comme il le souhaite!

Concernant l'extension, elle ajoute 21 cartes "troupe" qui ont la particularité de posséder deux lignes de combat et peuvent donc posséder une icône en double, et ainsi amener à plus de 4 le nombre d'unité d'un même type dans un lieu.

L'extension comprend également des cartes royaume, dont la capacité s'active à toutes les cartes de tous les joueurs sur un lieux précis. Elles peuvent par exemple éliminer toutes les unités d'un type (qui ne compteront pas lors du combat) ou modifier la limite du nombre de cartes à poser dans un lieu (en le limitant à 3 ou en l'augmentant à 5)...

D'autres cartes permettront de déplacer ses troupes déjà placées, de détruire les troupes ennemies ou de prendre de nouvelles cartes de la pioche...

Une envie de retourner aux temps des croisades ?

Les règles du jeu...

Avis de la rédaction

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The Kingdoms of Crusaders a un gros défaut qui risque de l'empêcher à se faire remarquer dans la jungle des nouveautés (il date en fait de 2007 mais n'a pas été disponible de par chez nous dès cette année là). Car si le jeu est bon et assez joli, même si on voit bien qu'il n'a pas eu droit au meilleur matériel pour sa fabrication, il ressemble à d'autres titres. Et si on y joue avec plaisir, qu'on enchaine volontiers les parties, ces autres jeux, proches cousins, sont plus faciles à trouver et procurent une tension, une incertitude, une part de bluff plus importantes, donnant plus de sel aux parties. Si vous êtes fan du genre, laissez-vous tenter. En prenant la totale, vous pourriez même y trouver votre compte, d'autant plus que la majorité des autres jeux de cette famille ne peuvent se pratiquer qu'en duo...
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