Le jeu en est sorti...

De la naissance de César à la mort de Cléopâtre, l'histoire de Rome est celle d'un siècle parmi les plus tumultueux et des plus violents de toute l'Antiquité, mais également l'un des plus riches personnages hors-normes et en génies universels : Pompée, César, Marc-Antoine et Octave, mais aussi Caton, Brutus, Cassius, ou Agrippa jouent chacun leurs cartes pour conquérir le pouvoir...

Alea Iacta Est est un jeu d'histoire stratégique pour deux joueurs qui vient de paraitre aujourd'hui même. Il relate les guerres civiles qui ont déchiré la République romaine tardive et présidé à la mise en place du Principat.. La période couverte va du passage du Rubicon par les troupes de la XIIIe légion de César (12 janvier 49 av. J.-C.), à fermeture des portes du temple de Janus par Octave (11 janvier 29 av. J.-C.), acte symbolique du retour à la paix. Un des joueurs défend les intérêts de César, de ses partisans, de ses alliés, et de ses successeurs, l'autre celui de ses adversaires. Les rôles des deux joueurs peuvent s'inverser en cours de partie.

Les règles d'Alea Iacta Est constituent une évolution, pour une autre époque, du système de jeu développé pour Imperator (VaeVictis n°42), Semper Victor (VaeVictis n°56) et Ultimus Romanorum (VaeVictis n°74). Ces jeux, bien que proches, ne peuvent pas être joués les uns avec les règles des autres.

N'ayant pas d'expert dans le domaine sur Jedisjeux, nous avons repris en grande partie la présentation de l'éditeur, excellente au demeurant. Le jeu est vendu sous pochette et est disponible en deux versions, en français ou en anglais.

Prix conseillé : 25€.

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Il y a 3 commentaires

jedisjeux
By Le Zeptien | 16 oct. 2013 à 09:42

Sans parler d'expertise, je connais quand même Imperator et Semper Victor (surtout ce dernier d'ailleurs). Il y a une vraie richesse ludique dans les jeux en encart (J&S, Casus, VV pour ne parler que des mags d'ici), mais trop peu évoquée par la plupart des joueurs (mais pas inconnue de certains auteurs). En tout cas, une nouvelle bien intéressante...

jedisjeux
By kevetoile | 16 oct. 2013 à 12:36

Il y a pas mal de joueurs qui passent à côté des jeux en encarts effectivement, je n'ai entendu parler d'aucun des jeux pré-cités.

La contrainte principale, c'est que ça prend du temps à fabriquer, ça demande un peu de matériel en plus des éventuels éléments présents dans le magazine.

En outre, le jeu en encart, n'est pas fourni avec une boite, et du coup on n'y pense moins souvent que ceux dont on peut voir la tranche sur nos étagères.

Les éditeurs l'ont bien compris d'ailleurs puisque qu'ils proposent de plus en plus souvent grosse boite pleine de vide, avec un thermoformage plastique, pour que le jeu soit bien visible en boutique. J'ai 2 exemples en tête pour le monde ludique : Augustus, ou 7 Wonders (sans extension) pour ne citer que des gagnants du Spiel, mais tous les TF1 Games, ou presque, rentrent dans cette catégorie.

Néanmoins, il y a un public pour ces jeux "à faire soi-même", il s'agit des amateurs de print & play, dont l'ami UltraLord fait partie. Il tient sur son blog une chronique dédié au print and play, et il intervient dans la nouvelle saison du podcast Proxi-jeux.

Pour m'être essayé au PnP moi-même avec la confection d'un 18XX, je dois avouer que c'est très chronophage et pas si avantageux que ça en terme de prix (en tout cas quand on souhaite atteindre une certaine qualité de matériel). C'était pourtant une expérience vraiment sympa.

jedisjeux
By limp | 16 oct. 2013 à 13:53

Ah, moi aussi j'aurais aimé que Augustus remporte le Spiel... ;)