Comment ça marche - La gloire de Rome

Nous sommes en 64 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Un petit village d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur.

Mais on s'en fout de la gaule !

Ce qui nous intéresse, c'est qu'à Rome, il vient d'y avoir un incendie. Quelques siècles avant Christopher Wren, il va falloir user de toute son habilité politique, et reconstruire Rome en tirant quelques profits dans l'affaire.

Il faudra donc construire Rome pour faire monter son influence, et ne pas oublier de s'enrichir au passage.

La boîte

Une fois n'est pas coutume, Gloire de Rome est un grand jeu dans une toute petite boite.

On a tout juste de quoi ranger les cartes, les plateaux et les 6 pions qui se battent en duel.

Si on veut mettre des protèges cartes, il faudra changer la boîte, parce que ça ne fermera plus. Ce fait est assez rare de nos jours pour le souligner.

L'ensemble du matériel

En même temps, la boîte est petite, mais si on nous avait sorti ce jeu en grand format, on aurait vu des gens crier au scandale. Ça fait du bien de temps en temps de ne pas avoir à tout serrer pour que le matos tienne sur ma table afin de vous faire une belle photo d'ensemble.

On retrouve donc ici les 3 types de cartes, les commandes, les sénateurs et les chantiers.

Le principe général est simple : Néron a commandé certains chantiers, à nous de choisir ce qu'on met dedans et d'en profiter.

La mécanique générale

Le jeu n'est pas extrêmement difficile à appréhender.

Le principe : un meneur choisit dans sa main quel rôle il va appeler, les autres décident alors s'ils font ce rôle en mettant une carte correspondante, ou vont piger des cartes.

Une fois ce tour effectué, chacun va effectuer le rôle en question.

C'est là qu'intervient l'explication du plateau.

À gauche, on trouve une zone avec des cartes qui dépassent. Il s'agit des clients. Si on a, dans cette zone, des clients qui correspondent à la phase en cours, ils s'activent. C'est à dire que si j'ai 2 patrons, plus celui que j'utilise pour suivre ou lancer la phase de patron, j'ai droit d'effectuer cette phase 3 fois (le patron plus les deux clients).Ces clients s'activent même si je n'ai pas suivi le rôle décidé par le meneur.

Il y a donc six rôles différents, qui vont permettre de recruter des clients, de remplir son stock de ressources (la zone en dessous). Deux permettent de construire des bâtiments, ce qui va augmenter l'influence, (la zone au dessus du plateau). Enfin, un marchand va permettre de remplir ses coffres (à droite). C'est qu'on ne reconstruit pas Rome sans une petite idée derrière la tête.

Les cartes

La Gloire de Rome est avant tout un jeu de cartes. Chaque carte peut avoir plusieurs fonctions.

On trouve alors plusieurs zones dans ces cartes :

Le rôle se trouve à gauche. Cette zone servira alors pour choisir ou suivre la phase du tour.

En bas, c'est une ressource, qui servira à construire. On en trouve de 6 types également.

Au milieu, on a droit à un dessin assez amusant, accompagné d'un texte. C'est ce texte qui nous intéresse en tant que joueur, car c'est ce que va nous apporter la carte si on l'utilise pour construire le bâtiment.

Enfin, en haut, ce sont des points de victoire si cette carte se retrouve dans le coffre fort.

Une carte peut donc être à la fois, personnage, ressource, bâtiment ou or.

Le personnage en noir, c'est un sénateur. Lui ne pourra être que personnage. On ne l'utilise que pour choisir ou suivre une phase (pas comme client malheureusement;)). C'est une sorte de joker qui permet de remplacer n'importe quel autre personnage.

Les chantiers

On ne construit pas tout à fait n'importe comment dans ce jeu. Il ne suffit pas d'avoir le rôle suffisant, il faut aussi un chantier. Car c'est quand même Néron qui a commandé tous ça.

On trouve 6 sortes de chantiers, un par ressource. Oui, je ne l'ai pas dit, mais tout marche par 6 dans ce jeu. 6 Rôles, 6 ressources, 6 chantiers différents.

Les chantiers permetent de savoir combien il faut de ressources pour construire un bâtiment, mais aussi quel type de ressource (on ne va quand même pas mettre des colonnes en marbre dans un bâtiment en bois, non ?).

En conclusion

La Gloire de Rome est un jeu qui fonctionne à merveille, surtout si on arrive à faire de bonnes combinaisons de bâtiments. Bien que les règles ne soient pas très compliquées, il faudra s'habituer aux cartes avant de le maîtriser.

Le matériel est de bonne facture, et les dessins sont amusants.

La Gloire de Rome est certainement un jeu qui ressortira souvent chez moi.

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