Votre note

Votre avis Enregistrer une partie

Description

Dans Gloria Mundi, l'empire romain s'effondre et les barbares se rapprochent inéxorablement des murs de Rome. Vous allez, en tant que derniers grands représentants de la puissance de Rome, essayez de sauvegarder le plus longtemps possible votre gloire et votre fortune avant la chute de Rome et l'inévitable fuite vers l'Afrique.

But du jeu :

S'éloigner de Rome pour se rapprocher de l'Afrique et de sa sécurité.

Principe de jeu :

Chaque tour de jeu se décompose en 5 phases :

- 1 : ajouter un nouveau bâtiment au forum

- 2 : joueur une carte de production

- 3 : activer des cartes

- 4 : (optionnel) acheter une carte bâtiment

- 5 : (optionnel) payer un tribut au barbare

Tout en s'éloignant de Rome, en suivant le parcours sur la carte, les joueurs vont pouvoir récolter de l'or, de la nourriture et activer des légions en utilisant leurs cartes de production. L'or, la nourriture et les légions permettent d'acquérir de nouveaux bâtiments, qui eux seuls, permettent de s'éloigner de Rome mais aussi de continuer à produire.

En chemin, les joueurs vont parfois rencontrer les barbares, et même en payant un tribu, les destructions engendrés par ces rencontres son courantes.

Fin du jeu :

Le jeu se termine si, un joueur n'a plus de carte production, le barbare atteint Rome, un joueur atteint l'afrique, la pioche des batiments est épuisée.

Descriptif de M. Guyomar sur Tric-Trac

Spécifications


Nombre de joueurs
2 à 6 joueurs
Âge
à partir de 10 ans
Durée
60 minutes
Mécanismes
Construction, Courses, Gestion de main
Thèmes
Antiquité
Date de sortie
1 janv. 2006
Auteur(s)
James Ernest, Mike Selinker
Illustrateur(s)
Franz Vohwinkel
Editeur(s)
Rio Grande Games

Contenu de la boite



avatar

Sic transit...(heu...oui, c'est un peu facile).

| 18 mai 2017 | Le Zeptien
Même de nos jours où moult jeux sont édités chaque année, on peut encore trouver des jeux qui ne ressemblent à aucun autre...et c'est un peu le cas de Gloria Mundi. Et oui, vous en connaissez beaucoup vous des jeux, dans lesquels les joueurs incarnent des romains décadents et avinés, qui ne pensent plus qu'à sauver les meubles (et encore...), fuyant devant de sympathiques peuples plein d'admiration pour Rome ? Hein ? oui ? Ben pas moi. Gloria Mundi fait l'éloge de la fuite à l'anglaise, qui en fait à été inventée par les romains. Et toute l'originalité est là, car le plus souvent, nous voyons dans les jeux les fières légions mener de terribles combats contre carthaginois, celtes, germains, et autres barbares en tout genre... mais là, point de tout cela. On galope le plus vite possible pour se réfugier à Carthage (un comble) et en achetant de temps à autres la paix sociale en versant des tributs aux tribus. Et quand on donne pas ce que les Goths (oui, ce sont les Goths qui poursuivent le riche propriétaire romain que vous êtes) demandent, ben ils avancent en cassant un peu tout, même chez les autres...et c'est là que c'est drôle : car si tout les joueurs sont des romains comme vous, Ils se tirent la bourre pour arriver en premier à Carthage...oui, elle est bien loin la Pax et la concorde romaine. Bon, le matériel...les pions en plastoc translucide, c'est très spécial...faut aimer quoi, surtout le pion Goth tout rose, qui semble sortir, comme l'a écrit monsieur Bruno Faidutti, "de la Love-parade berlinoise"...le plateau est pas mal, mais trop petit par rapport à la boite (il se ballade dedans, et j'aime pas trop ça). Les cartes sont plutôt réussies, les autres pions (legions, nourriture, or) sont "fonctionnels"...enfin d'une grande banalité quoi. Néanmoins, nous avons là un jeu de course pas mal du tout, dans lequel il est possible de ralentir la progression des autres, et ce à chaque fois que l'on dit aux Goths "Quoi ? de l'or et de la nouriture ? Et puis quoi encore ? Allez vour faire f.....!" (oui, à cette époque, question citation aussi, les romains étaient devenus très décadents). En effet, un ou plusieurs bâtiments qu'on avait péniblement installé devant soit sont détruits, ravagés par la fureur gothique...mais chez les petits copains aussi...et parfois même plus chez eux d'ailleurs, si on s'y prend bien. Donc un jeu malin, vicieux même, et il ne faut pas compter sur Gloria Mundi pour se faire des amis. Et vous verrez que parvenir à embarquer sur une galère, parfois, ça avait du bon....
avatar

Courage, fuyons !

| 18 mai 2017 | Meeeuuhhh
Type de jeu : Où l’on voit transiter le Goth (sic) Nombre de parties jouées : 5 Avis compendieux : Un bon jeu, sans conteste, mais chez lequel plusieurs choses me gênent : le coût par rapport à ce qu’on trouve dans la boîte, même si tout est plutôt joli, y compris le golgoth en string, un peu particulier mais pour le moins original, la règle imprécise et mal traduite et l’impression que lorsqu’un joueur se détache, il n’y a plus grand-chose à faire, ce qui me gêne le plus. Ce peut naturellement être lié à une mauvaise maîtrise du jeu de ma part. L’intérêt du jeu est la gestion du golgoth (avec ou sans string rose), la décision de ne pas payer le tribut, sachant que lorsqu’on se décide à ne pas assurer son devoir citoyen, on est le premier à en subir les conséquences, même si on aura le plus grand choix ; il est alors bon de réfléchir à ce que l’on doit détruire chez soi de façon à forcer les adversaires à détruire ce qui leur est le plus précieux (ces bâtiments qui permettent d’avancer pour une misérable ressource), mais comme c’est collectif, ce n’est pas toujours évident. Il peut en ressortir une impression de chaos (au sens de manque de maîtrise personnelle sans influence d’un hasard « extérieur ») qui en ravirant certains et en horripilera d’autres. Clarté des règles (3) : Les règles françaises fournies dans la boîte sont truffées de coquilles, ce qui rend la lecture assez désagréable. Elles ne sont de plus pas forcément d’une clarté extraordinaire, surtout pour ce qui est d’expliquer le rôle des différents bâtiments. Si vous le pouvez, utilisez plutôt les règles en VO, mais je crois qu’elles pèchent également en clarté. Mais au final les points d’ombre sont vite levés et elles se mémorisent bien, tant le jeu est fluide. Qualité du matériel (4) : On pourra regretter le coût relativement élevé pour la quantité de matériel présente, mais cela doit obéir à une certaine logique. En tout cas, on trouve la boîte bien grande et bien vide. Le plateau, d’ailleurs, se balade dedans, ce qui n’est pas fait pour conserver son intégrité physique en cas de transport. Les pions romains et du Goth sont rigolos comme tout, et on aura tôt fait de rebaptiser le goth en Golgoth tellement il fait penser à Goldorak et ses amis. Le plateau est plutôt très joli, les cartes aussi, bien que les symboles gâchent peut-être un peu. Mettre le nom des cartes en Latin est une très bonne idée (au moins, personne n’est jaloux), mais cela n’a aucun impact sur le jeu, c’est juste là pour l’ambiance. Les paravents reprenant l’illustration de la couverture sont plutôt bien (bien que cette illustration me laisse perplexe : je ne sais pas si j’aime ou pas ou les deux), on remarquera même que les coupes ont des couleurs conformes à celles des différents pions de Romains. Ce Romain oisif et hilare portant un toast alors que sa campagne brûle (m’est avis qu’il ne va pas atteindre Carthage en premier, celui-là) rappelle bien le prétexte du jeu (car on aurait tôt fait de l’oublier). Reflet du thème (2) : Moui, alors, vous y croyez, vous, à ce personnage rabelaisien et aviné, levant sa coupe devant la campagne italienne livré au glaive et aux flammes que nous présente la boîte et les paravents, vous le voyez, ce personnage bedonnant, courir à toute vitesse dans la susdite campagne devant les féroces goths qui mugissent et qui viennent égorger ses fils et ses compagnes (parce qu’apparemment, il a plusieurs épouses le bougre, pourtant, quand on voit sa tronche, ou alors, ce sont des esclaves, oui, ce doit être ça en fait) ? Et puis vous pourriez m’expliquer pourquoi il emprunterait tant de circonvolutions pour aller rejoindre Carthage ? Et vous croyez qu’en courant il aurait le temps de se livrer à des rapines, acheter des bâtiments, acquérir une éphémère gloire (qui transite ainsi, donc), ordonner à ses fermiers de produire, à ses légions de produire de la paix (ça va en choquer plus d’un, ça), lever des impôts dans des villes dont les habitants sentent déjà le souffle chaud et destructeur du Goth ? Ben non, je n’y crois pas, et m’est avis que le thème de ce jeu eût pu être tout autre. Mais est-ce bien grave ? Non. Avis comportant ratiocinations et autres superfétations : Lors d’à peu près toutes les parties de ce jeu auxquelles j’ai joué, un joueur s’est assez largement détaché, ce qui est très frustrant, qu’on soit ce joueur (il est bon de ressentir de l’adversité) ou qu’on soit un de ceux qui essaient de rattraper le joueur échappé. Cela est peut-être lié à notre façon non maîtrisée de jouer, mais il suffit d’attraper un bon bâtiment qui fait avancer lorsqu’on active la ressource correspondante, d’avoir de quoi le protéger (par exemple, si ce bâtiment est sur une ville, avoir une ville à côté au cas où un petit malin ne paye pas le tribut et qu’on soit obligé de détruire une ville), d’activer le plus souvent possible cette ressource (sachant que les autres joueurs devront également l’activer), si possible essayer d’attraper un autre bâtiment de ce type et bien souvent, selon les moments où le Goth avance, les autres joueurs, ceux qui n’auront pas pu faire ça, se sentiront impuissants et auront le choix entre ne pas payer le tribut et voir disparaître leurs maigres ressources dans l’espoir d’obliger le premier à détruire son bâtiment qui fait cavaler ou laisser le susdit cavaler ; parce qu’une bonne avance est difficile à rattraper, même si on arrive enfin à accrocher un bâtiment qui fait cavaler. Mais il n’en reste pas moins que c’est un jeu léger, distrayant, rapide, qui peut plaire aux joueurs chevronnés comme aux plus néophytes, qui mêle agréablement réflexion, dilemme et chambrage (du genre « ah ah, tu croyais peut-être que j’allais payer le tribut, hein ? »).
Voir plus d'avis
Voir plus d'articles
Le Zeptien

Le Zeptien

Le Zeptien

11 déc. 2007

Et voici le retour de "courage,fuyons!", le jeu qui donne un bonus à la couardise, une médaille à la désertion...et tous les honneurs aux coups les plus pendables. Car Gloria Mundi est un bon jeu d'enfoiré pour individus sans scrupules, et la partie...


En savoir plus
Voir plus de parties de jeu Enregistrer une partie