Liberté

14 sept. 2012 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
4
Date
14 sept. 2012

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 6 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
120 minutes
Mécanismes
Simulation, Placement
Thèmes
Historique, Politique
Date de sortie
1 janv. 2010
Auteur(s)
Martin Wallace
Editeur(s)
Valley Games

Scores

# Nom Score
1 bloodyraoul 13
2 Monsieur Zhor 17
3 Le Zeptien 16
4 Briac 11

Photos

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Le Zeptien
By Le Zeptien | 14 sept. 2012 à 19:58

« Citoyen Dumouriez, Citoyen Bonaparte, Citoyen Pichegru, citoyen Lafayette…au nom du peuple français, le tribunal révolutionnaire vous déclare traitres à la Patrie et à la révolution ! Il vous condamne à être conduits en place de Grève ou vous subirez le sort de tous les traitres. Gardes, emmenez-les… »

Ah oui, ça ne rigolait pas hier soir et ce sont surtout les généraux qui furent la cible de la politique de Terreur et les invités de la guillotine.

Monsieur Zhor gagne cette partie de justesse, et après avoir beaucoup tremblé à cause d’une contre-révolution insidieuse que préparait monsieur Briac. Il n’est pas passé loin le bougre, avec le contrôle de 5 régions à fleur de Lys plus un jeton royaliste placé sur la bataille perdue de Fleurus.

Une partie à rebondissements. Après la fin du premier tour, je marquais largement 0 points. Aïe ! ça commençait mal pour moi, mais comme souvent à Liberté, je vais me charger de remporter Valmy au second tour et bien me placer au pouvoir : je refaisais ainsi mon retard.

Après un premier gouvernement modéré, il y eut 2 gouvernements radicaux au second et troisième tour, d’où les nombreuses charrettes. Je vais me concentrer ensuite sur les provinces « à cocardes » qui vont me rapporter quelques points.

A la fin du troisième tour, voyant la réserve de radicaux diminuée dangereusement et jouant premier, je vais me décider à jouer Bonaparte, non sans avoir engagé préalablement quelques troupes sur Fleurus. Hélas, une carte « Terreur » de monsieur Zhor allait changer le cours de l’Histoire en abrégeant la vie de l’officier corse. Je me vengeais plus tard en éliminant le général de monsieur Zhor. Résultat : défaite à Fleurus.

Rebelote sur Arcole, puisque monsieur Zhor et moi allions nous disputer le droit de remporter cette bataille (et des têtes sont à nouveau tombées), remportée au final par monsieur Briac. Ce dernier avait vu sa tentative de contre-révolution durement combattue (spéciale dédicace à monsieur Bloodyraoul qui fut très efficace sur ce point), si bien qu’il préféra ensuite prendre des points partout où c’était possible.

Concernant cette Contre-Révolution, nous avons fait une nouvelle fois le constat qu’elle n’est pas facile à mener seul. Son succès est possible dans une « fenêtre de tir » assez restreinte : Inattention des joueurs, circonstances favorables, aide (volontaire ou non) d’un autre joueur…bref, elle est je pense la stratégie qui s’appuie le plus sur l’opportunisme et la possibilité d’agir au bon moment et au bon endroit. Elle est la plus vicieuse peut-être aussi, car on peut facilement la perdre de vue et puis soudain….

La fin du quatrième tour fut haletante, le suspense étant total sur le nom du vainqueur. En effet, à la fin du troisième tour, messieurs Zhor et moi étions à égalité à 12 points, suivis par monsieur Bloodyraoul à 11 points. Monsieur Briac, avec seulement 4 points, restait dangereux avec ses menaces pesantes de Contre-révolution et les nombreux royalistes posés devant lui. Les derniers coups ont donc été joués avec réflexion et une attention redoublée.

Parmi les anecdotes de la partie, on peut noter l’insistance de monsieur Zhor à s’installer dans des régions ayant un certain rapport avec ses origines familiales (Berry et Limousin), pendant que j’en faisais de même avec le Bourbonnais. Histoire de taquiné, nous avons pas mal bataillé en Bretagne, clin d’œil à monsieur Briac qui est un authentique breton des terres exilé dans le sud.

Mon plus fidèle compagnon fut Sièyes, que j’ai conservé toute la partie. Je me suis fait occire Napoléon Bonaparte donc, mais aussi Mirabeau en raison d’un malentendu sur Paris avec monsieur Bloodyraoul, ainsi que le général Pichegru, que j'avais fait triomphé à Valmy...tss, tss, tss, les ingrats.

Et une fois de plus, j’ai eu le plaisir de jouer le "divin marquis"…

A chaque tour, les 4 joueurs furent toujours présents au gouvernement, position essentielle pour pouvoir jouer certaines cartes.

A signaler enfin que nous avons joué sans la variante de la pioche, la règle originale du Maestro nous paraissant la meilleure.

Il était content monsieur Zhor, et j’ai hélas manqué la photo le montrant les deux poings levés ;) . En ce qui me concerne, je manque la victoire de peu, et mes nombreuses pioches successives de fin de partie ne m’ont pas donné le général qui m’aurait peut-être bien permis de gagner la bataille d’Arcole. Monsieur Bloodyraoul a aussi loupé quelque chose. Bref, une partie indécise jusqu’au bout, et un nouveau bien bon moment sur Liberté.