Poséidon

27 nov. 2010 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
3
Date
27 nov. 2010

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 5 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
120 minutes
Date de sortie
1 janv. 2010
Auteur(s)
Helmut Ohley, Leonhard Orgler
Illustrateur(s)
Klemens Franz
Editeur(s)
Lookout Games

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien 3048
2 Zhor 3841
3 Tyrion 3676

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Le Zeptien
By Le Zeptien | 27 nov. 2010 à 00:00

Cet après-midi, nous avons joué une belle partie (découverte) de Poséidon, config 3.

Poséidon, c’est 18xx chez les Grecs, et période antique...oui, je sais, cela surprend toujours la première fois, mais c’est tout a fait cela. Vous ne prenez plus le contrôle d’une compagnie, mais de Cités, vous ne développez plus des lignes de chemins de fer, mais de routes commerciales qui vont de ports en ports situés surtout autour de la mer Egée (avec quelques liaisons pour aller vers des horizons encore plus lointains). A l’instar des locos, les navires doivent aller de plus en plus loin, avec une capacité de transport plus grande et sont frappés d’obsolescence quand des modèles plus évolués apparaissent.

Nous avons eu un peu de mal au début à nous faire au thème :

« J’augmente mon niveau de loco en prenant une niveau 4...heu...un navire niveau 4 »

« Allez, je démarre la compagnie Larissa…houps ! Pardon, je prends la direction de la cité de Larissa, histoire de pimenter la situation... »

Mais finalement, ça marche très bien, et je pensais dans la partie à prendre la mer avec ma flotte conquérante, plutôt que de poser des rails vers Samos pour le fromage, Thermos pour les bouteilles, Andros pour les compotes ou Lesbos...heu...surtout par erreur, le tout pour installer des comptoirs commerciaux.

Si on retrouve des mécanismes ludiques typiques d’un 18xx, il y a aussi quelques petites choses en plus (les endroits neutres avec un temple, le navire qu'il faut déplacer par créer de nouveaux comptoirs, la création dans le réseau d'une cité "soeur" de celle de départ), mais aussi en moins, avec notamment la moindre fluctuation des actions. De plus, on ne pose pas de tuiles, on installe simplement des comptoirs dans divers cités. A trois, cela à eu pour effet très peu de blocage (voir même aucun) mais dans une config supérieure, faut voir.

Je me suis lancé avec Athènes et plus tard Thèbes. Nous avons sans doute joué prudemment, car il n’y a pas eu de passation de royaume. Bien qu’habitués à 18xx, les 3 joueurs vont donc surtout gérer leurs acquis, développer leurs réseaux maritimes, et parier sur les cités d’avenirs, sans trop chercher à « flinguer » les cités adverses. Il faut dire aussi que Poséidon, me semble-t-il, est moins sévère que les jeux dont il s’inspire, mais ce n’était là qu’une première partie, et à 3 joueurs, si bien que je préfère pas en tirer de conclusion trop hâtives, surtout que en jouant plus « agressif », on ne sait pas ce qui pourrait se passer.

En tout cas, le jeu fut apprécié par les trois participants. Ayant moins investi que mes deux adversaires (surtout dans les cités aux niveaux de réputation les plus élevés), c’est donc d’une manière assez logique que je termine troisième.

La partie à duré 3 heures (explications non comprises), et nous n’avons pas dépassé la phase 2 (i.e aucun navire niveau 6 ne fut mis à flot).

Le seul point qui m’a un peu agacé, c’est la manipulation des (fins) billets, sensés être des drachmes...étrange pour un jeu se déroulant dans l’Antiquité, et pas toujours pratique mais cela est un détail.