Une partie de Quo Vadis, c'est un plaisir qui se savoure entre joueurs qui se connaissent bien, et qui n'oublient pas que tout cela n'est qu'un jeu. Les participants ayant ce bon état d'esprit, ce fut donc hier une bonne tranche de rigolade que nous nous sommes offerts joyeusement, en alternant promesses, menaces, accords respectés ou trahis, retournement de veste, changement d'alliances, marchandages, baratin et autres honteux mensonges.

Bref, une partie agréable où la bonne ambiance fut au rendez-vous. Ce fut assez "gore", parfois un joueur était "keblo" par le "keke" d'un autre, ne pouvant "pecho" (je cite ici le sénateur Henri-Pierre, au vocabulaire fleuri et tellement rafraichissant) un nouvel emplacement, mais peu importe, nous avons été viles et fourbes, et ça défoule ! Mention spéciale à monsieur 5-et-1-cube, odieux vainqueur de cette partie, où suite à un complôt peu reluisant, nous avons empécher deux d'entre nous d'avoir une place au sénat, les points-lauriers amassés ne valant alors...plus rien.

M'en fout, j'gagne pas, mais je suis quand même sénateur !

"J'aime la politique !" (N.S.)

Oui, comme dirait l'autre : il voulait être César, il est mort Pompée.

(comment replacer une citation apprise grâce à la culture sans borne de M. Le Zeptien...)

Hé hé hé. Moi au moins, j'ai refusé ces collusions honteuses, j'ai refuser de m'allier à un prestidigitateur des points ! Fi ! Je suis resté près du peuple, c'est à dire, aux chiottes. Enfin, si je puis dire.

(en tout cas, un bel exemple de king-making)