Steam Barons

13 nov. 2009 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
3
Date
13 nov. 2009

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 6 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
Mécanismes
Placement, Tuiles
Thèmes
Transport ferrovière
Date de sortie
1 janv. 2009
Auteur(s)
Martin Wallace
Editeur(s)
Mayfair Games

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien 68
2 Zhor 109
3 Tyrion 76
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Il y a 1 commentaire

Le Zeptien
By Le Zeptien | 13 nov. 2009 à 00:00

Partie découverte de Steam Barons pour les trois joueurs. monsieur Zhor se charge de nous présenter cette nouvelle création wallacienne, présentée parfois à tort comme une extension de Steam.

En effet, Steam Barons se joue avec une partie du matériel de Steam...mais pour le reste, on est face à un nouveau jeu, à l’esprit différent et qui propose aux joueurs une nouvelle problèmatique, le tout se jouant en 5 tours.

Esprit différent car comme dans un 18xx ou un Chicago express, nous sommes des investisseurs qui vont... ben investir justement dans des compagnies en achetant des parts. Nous allons alors tenter de rentabiliser tout cela en étendant le réseau de la dite compagnie afin de transporter le plus loin possible des marchandises. C’est bien là l’un des rares points communs avec Steam (ou AOS) : il y a une phase de transport de marchandises en deux manches. Pour le reste, la phase de construction de voie est strictement limitée à 3 tronçons par compagnie et par tour, un joueur peut être au commande de plusieurs compagnies et évidemment, il est possible de se débarrasser de l’une d’entre elle (par la vente d’action) quand on pense qu’elle ne va plus pouvoir trouver de nouveaux débouchés... et qu’elle est à son maximum supposé.

Problématique différente aussi, car on gère de l’argent pour soi-même (argent qui permet au joueur d’acheter des actions aux enchères) mais également on gère aussi l’argent des compagnies lorsque l’on construit des voies pour étendre leurs réseaux. Il faut sans cesse chercher à s’enrichir, mais aussi à faire gagner des parts de marchés aux compagnie que l’on contrôle (afin d’augmenter la valeur de nos actions).

Il est possible aux joueurs de vendre (directement en fin de tour ou pendant la phase de construction de voies) et d’acheter des actions, sans perdre de vue que le jeu encourage aussi à jouer parfois les coucous : profitez soi-même des bonnes affaires réalisées par un autre.

Acheter au juste prix (i.e pour que se soit rentable) au bon moment, vendre au bon moment…oui, on est loin de AOS ou Steam.Parmi les différences encore notables, il y a la règle de circulation de marchandises : uniquement sur les liaisons d’une même compagnie.

Hier, monsieur Zhor va réaliser en fin de partie une super affaire avec la Brown railway company...et gagner assez d’argent pour l’emporter largement.

J’ai bien aimé cette partie, même si les choix effectués par mes soins ne furent pas toujours très bons, surtout quand on découvre soudainement des astuces en cours de jeux. Mais je crois que ce fut le cas aussi pour les deux autres joueurs.

En revanche, j’ai trouvé le jeu plus calculatoire que Steam (forcémment) et, plus curieusement, bien plus impersonnel aussi.

Tout d’abord, White railway Company, ou Green railway company, ça me parle moins que la Pennsylvania railroad, New-York central (Chicago express)...ou que Union Pacific.

Vous allez me dire « Bof ! Dans Steam ou AOS, les joueurs dirigent des compagnies sans nom finalement... »...oui, c’est vrai, mais autant cette petite absence thématique me gène pas dans les jeux précités, autant ici cela manque vraiment je trouve.

Ensuite, le fait de ne pas être attaché à une compagnie (j’allais dire une couleur) particulière change clairement la manière de réfléchir, et en ce qui me concerne, bien que ce n’était pas la première fois que je me frottais à ce type de jeu d‘investissements (Chicago Express, Union Pacific, ou Imperial), et que je savais à l'avance à quoi j'allais avoir à faire...et bien j’ai été un peu...disons...déstabilisé. Allez savoir pourquoi...

Ah, un petit conseil : soyez attentifs afin de ne pas commetre d'erreur lorsque l'on joue les phases d'évolution des valeurs des compagnies sur le tableau qui leur est destiné.

Pour faire honneur à l’auteur, nous avons joué sur la carte de l’Angleterre et je rassure tous les amoureux de Brass : il y a bien Birkenhead !

En fin de partie, les notes : 8/10 pour monsieur Zhor (qui reproche quand même au jeu de ne pas aller au bout de sa logique 18xx), 7/10 pour moi (clairement à rejouer, à 4 ou 5, mais j’ai pas retrouvé la tension d’un Steam/AOS sur cette partie en tout cas), et 6/10 pour monsieur Tyrion qui préfère le système Steam/AOS...

...Cela dit, et comme vous l'avez surement deviné, je crois qu’en fait ils ne sont pas vraiment comparables à Steam Barons.