Age of Industry

2 juil. 2010 | par Le Zeptien

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
5
Date
2 juil. 2010

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
3 à 5 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
Mécanismes
Construction, Tuiles
Thèmes
Historique, Commerce, Transport, Transport ferrovière, Bourse & finances, Prospection minière
Date de sortie
1 janv. 2010
Auteur(s)
Martin Wallace
Editeur(s)
Warfrog

Scores

# Nom Score
1 Le Zeptien 2
2 Melias 1
3 Zhor 3
4 Tyrion 5
5 Siegfied 4
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Le Zeptien
By Le Zeptien | 2 juil. 2010 à 00:00

Découverte de Age of industry pour les 5 joueurs hier soir…

5 joueurs :...cela m’a fait tout bizarre de jouer à un jeu proche de Brass dans

la config 5.

Zhor, qui avait apporté le jeu, nous a expliqué les règles. A la table, deux joueurs, Melias et Siegfried, n’avaient jamais joué au célèbre jeu d’acier et de charbon du Maestro.

Au fur et à mesure des explications, en compagnie de Tyrion, je m’amusais à faire les comparaisons avec ce jeu énorme qu’est Brass : « Ah, là, c’est comme dans Brass...Ah ben là, c’est différent », etc…

Rapidement, il m’est apparu que nous avions avec Age of industry un jeu plus simple que son illustre aîné, mais aussi...différent, avec sa propre originalité.

Martin Wallace est donc parvenu à nous proposer une version très plaisante d’une création dont, et il le dit lui-même, il n’a jamais bien compris le succès.

En jouant, les réflexes des « brassistes » (on peut pas dire « brasseurs » quand même...d’ailleurs j’ai tourné au Perrier hier) les ont parfois conduits à fournir une carte sur certaines actions alors que c’est inutile, où d’oublier que pour construire à Age of Industry, il faut acheminer le fer aussi par les rails. Il y a également d’autres différences avec par exemple l’action développement, le fait que recomposer sa main de cartes coûte une action, la nouvelle manière d’emprunter, l’absence d’emplacement spécifiques pour les filatures et les sidérurgies, un nouveau bâtiment, etc...et comme nous avons joué sur la carte de l’Allemagne, nous avons donc joué sans les chantiers navals (mais avec les petites locos).

Bref, sans être vraiment déstabilisants, tous ces changements peuvent par moment surprendre et cela fait quand même de nombreux points de règles à caser quelque part à coté des souvenirs de Brass. En revanche, ceux qui ne le connaissent pas doivent avoir aucun mal à bien assimiler les principes de AoI, bien plus accessibles que ceux de Brass qui demandent des explications plus longues.

Je me suis développé surtout à l’ouest de la carte en démarrant de la Ruhr, mais je vais manquer quelques liaisons et emplacements, surtout parce que je me suis montré un peu trop prudent sur les emprunts. Les scores en fin de partie sont très serrés : les 4 premiers joueurs sont entre 20 et 30 points (nous sommes loin des 150 points de Brass !), le dernier étant à 18 ou 19, je sais plus. Il faut dire aussi que les points sur les bâtiments et les points des rails ont des valeurs plus faibles.

AoI a des enjeux différents, il est moins difficile d’accès, et il préserve je crois la tension de Brass.

Une bonne surprise donc, car je dois bien l’avoué, j’ai entamé cette partie avec certes beaucoup de curiosité, mais aussi de méfiance, avec la crainte d’être déçu. Il n’en est rien, et je pense même qu’Age of Industry va ravir de nombreux joueurs, fans de Brass ou pas.